LES MATÉRIAUX DU CRIMSON CIRCLE

Série Merlin Je Suis

SHOUD 8 - ADAMUS SAINT-GERMAIN, canalisé par Geoffrey Hoppe

Présenté au Crimson Circle

le 1er mai 2021

www.crimsoncircle.com

Aloha!  Chers Shaumbra, je suis ce que je suis, Adamus du domaine souverain.

Ah! Je sens que vous êtes tous en train de vous réunir partout dans le monde. Que vous le fassiez ici en direct maintenant ou que vous le fassiez à un moment donné dans ce que vous appelez le futur, nous sommes en fait toujours tous dans le moment présent. Vous pourrez être à l'écoute dans une semaine, voire un an, ou une décennie à partir d’aujourd’hui, que nous serons toujours dans le moment présent. Et c'est l'une des beautés d'æterna, du fait d’être intemporel et  d’être dans le temps, vous pouvez faire tout cela ensemble.

Je prends une profonde inspiration, et je ressens en chacun de vous, ce que vous vivez, ce que vous rencontrez dans votre vie. Et, vous savez, je sais que c'est parfois difficile, mais je souris. Heh ! Je souris. Non pas que je m'en fiche, non pas que je sois indifférent (à ce qui vous arrive). Je sais que c'est difficile, c'est éprouvant, mais je sais aussi que ce que vous vivez sera le moment le plus mémorable de votre vie, le plus mémorable. Et je sais que vous réussirez, et donc sachant que vous y parviendrez, sachant que vous allez permettre votre Réalisation, sachant que vous resterez sur la planète ici pendant de très nombreuses années pour profiter de la vie, je peux sourire. Je peux en être content.

Je vous implore donc tous de vous assurer de bien savourer les moments dans lesquels vous vous trouvez actuellement. Même en ce qui concerne vos mauvais jours, même avec les choses difficiles, et même quand vous vous ennuyez totalement, même quand vous êtes impatient, je vous implore tout simplement d'en profiter au maximum. Je ne veux pas que vous veniez me voir plus tard en me disant: «Oh, Adamus, j'aurais aimé que tu me dises d'apprécier ce que je traverse», parce que c'est un peu doux-amer, n’est-ce pas, et le doux-amer peut parfois avoir très bon goût.

Parfois, vous avez tendance à vous concentrer uniquement sur les choses difficiles, et à sombrer dans l'inquiétude et le doute et tout le reste, mais - eh bien, j'en parlerai plus tard - vous n'avez plus le luxe de faire ça. Alors vous devez savourer de la même manière chaque moment que vous traversez. Oui, même les périodes difficiles, le fait de devoir y faire face - j'écoutais tout à l’heure quand Cauldre et Linda parlaient – le fait d'avoir à traiter avec les gens d’un supposé service à la clientèle, ou d'avoir à traiter avec l’administration et faire face aux impôts. Je sais que parfois c'est juste très difficile et éprouvant, mais en fait savourez ces moments. Permettez-vous le vraiment, prenez cet engagement envers vous-même de les savourer.

Je vous recommanderais vivement, à chacun d'entre vous, de tenir un journal ou juste un carnet de bord. Juste des notes rapides griffonnées pour vous-même. Cela ne doit pas être fastidieux, mais juste de petites notes griffonnées pour vous-même, quelques fois par semaine même, et quand vous y reviendrez plus tard, vous sourirez. Vous savez, c’est pareil que quand vous regardez des photos alors qu’au moment où la photo a été prise, vous n’étiez peut-être pas de bonne humeur. Vous aviez peut-être l’air mauvais, ou c'est ce que vous pensez. Vous aviez peut-être été irrité par quelque chose. Vous étiez peut-être prêt à craquer ou à pleurer. Mais vous regardez cette photo des années plus tard et cela vous met un grand sourire sur le visage. Et vous regardez, tout d'abord, tout le chemin que vous avez parcouru. Vous regardez la beauté de ce moment, même avec ses épreuves;  vous regardez la beauté de ce moment et cela vous réchauffe le cœur. C'est pareil avec le fait de faire un journal, de griffonner des notes pour vous-même ou même de dessiner de petites images. C'est bien aussi. Mais quand vous y reviendrez plus tard, vous réaliserez que c'était le moment le plus précieux - et peut-être le plus difficile de tous mais aussi le plus précieux - de toute votre vie.

 

Vies passées et sagesse

Vous ne portez pas seulement le poids de vous-même dans cette vie. Ce que je veux dire par là, c'est que quand vous en arriverez à la Réalisation dans cette vie, cela ramènera, fera remonter tous vos aspects en vous. Et parfois, vos aspects seront agaçants, parfois ils seront carrément en colère, parfois vous aurez l'impression qu'ils travaillent contre vous, mais vous êtes en train de les ramener en vous actuellement. Vous avez donc ce poids à supporter aussi.

Vous avez le poids de vos vies passées, qui sont aussi vraiment, d'une certaine manière, des aspects. Vous savez, ce n'est pas comme si leur histoire était écrite et que tout était terminé. Non. Elles sont en train de changer, de se transformer actuellement. Elles traversent une métamorphose au cours de cette vie même, suite à votre choix de vous Réaliser dans cette vie. Et donc, ces vies antérieures sont vraiment en train de changer. Et ce qui semblait être un bateau allant dans une direction, et ce qui semblait aller dans cette direction au cours de cette vie-là, est en train de changer de cap au cours de cette vie-ci.

Une meilleure façon de le dire serait de vous dire : supposons que cette vie-là était un navire qui suivait son cours, à traverser toutes ses expériences, jusqu’à finir à un certain endroit à sa mort. Mais maintenant, il y a un deuxième bateau et il suit un cours différent, et ce cours, c’est votre Réalisation en cette vie-ci, qui peut être ressentie par cet être même de cette vie-là. Il sent soudain que quelque chose est en train de changer et de se transformer et il ne sait pas quoi. Il ne comprend pas vraiment, mais il a soudain l'impression d'être sur une toute nouvelle voie, un tout nouveau chemin.

D'une certaine manière, il vit les choses, en fait l’expérience de multiples manières différentes. Cette vie-là du passé a son chemin qu'elle a emprunté dans le passé, mais à présent elle emprunte de multiples autres chemins. Elle fait l'expérience des choses de plusieurs manières différentes à la fois - non plus simplement de manière linéaire, en fait elle les expérimente maintenant de manières multiples, de multiples manières différentes - et cette vie peut ressentir qu'il se passe quelque chose. Cette vie sait que, eh bien, elle pense peut-être que c'est l'influence d'êtres angéliques, ou de Dieu ou de quelque chose à l’extérieur, mais elle a soudain l'impression de s’éveiller, comme si elle changeait son propre cours, son propre chemin.

Cette vie-là, parfois, est effrayée et elle fait des rêves très étranges sur ce qui est en train de lui arriver. Cette vie-là est dans la confusion et il n'y a personne à qui parler dans cette vie-là. Mais elle sait aussi que quelque chose de monumental est en train de se passer actuellement au niveau de l'âme, qui est en train de modifier le cours même d’elle-même. Voilà ce qui se passe. Et vous portez ce poids, mais c'est aussi ce qui est magnifique.

Arrêtez-vous et considérez un instant combien il est magnifique que vous puissiez traverser votre éveil pour aller vers votre maîtrise incarnée, puis votre Réalisation, et qu’en même temps, toutes vos vies passées soient en train de changer le cours même de leur vie. Oh, oui, parfois tout ce que vous traversez vous semble très lent, comme si vous avanciez dans de la boue ou quelque chose du genre, mais vous avez toutes ces autres vies passées. Vous les ressentez un instant, et vous ressentez la nature extraordinaire de ce qu'elles traversent, et ensuite vous réalisez qu'en tant qu'ascendant désigné pour toutes vos vies, vous réalisez la beauté de ce moment. Il ne s'agit pas seulement de vous dans cette vie, vous qui êtes en train de batailler et de lutter et d'essayer d'atteindre votre Réalisation. Il ne s'agit pas du tout de ça. Il s'agit de l'évolution d’ensemble de toutes vos vies. Il s'agit de cette transformation au niveau de votre âme, la transformation de votre sagesse, lui apportant la sagesse à présent.

La sagesse est simplement en train de s’écouler dans votre âme et cette sagesse vous est accessible à présent.

Cela vous ouvre des potentiels que vous n’aviez jamais vus auparavant, cela vous ouvre des potentiels à propos desquels vous aviez des œillères et à propos desquels vos vies passées avaient des œillères, et désormais c'est comme si un nouveau soleil brillant illuminait cette forêt de potentiels, et que vous puissiez choisir n’importe lequel d’entre eux. C'est ça qui se passe actuellement. Et cela ressemble à votre énergie à présent, au lieu d'être quelque chose d'étranger, quelque chose de lointain, quelque chose d'inconnu, cette énergie est en train de se réaligner à présent pour vous servir.

C'est ça qui est en train de se passer, et c'est pourquoi je vous dis s'il vous plaît, s'il vous plaît, dans mon intérêt et pour l’intérêt de vos histoires quand vous arriverez au Club des Maîtres Ascensionnés, savourez chaque instant de tout ceci . Savourez ce que vous appelez vos bons ou vos mauvais moments, parce qu’à la fin, vous vous rendrez compte que ce n'était pas du tout de mauvais moments. Ce n'était pas du tout de mauvais moments. C'était juste le fait pour vous de vivre des changements parfois cahoteux ou chaotiques dans votre vie. Et, comme vous le savez, tout cela m’amène à vous parler de cette merveilleuse chose que j'appelle permettre. Je sais que vous en avez marre d'entendre le mot «permettre», mais je vais continuer à vous en parler jusqu'à ce que vous permettiez vraiment.

 

Permettre

Tout ce qui est en train de se passer par rapport à vous en ce moment est naturel. Ce n'est pas l'humain qui peut se Réaliser. L'humain peut choisir d'expérimenter ce que c'est que d'aller vers la Réalisation et de la vivre, mais l'humain ne la fait pas. Tout, y compris le fait d’amener la sagesse à votre vie à présent, tout ce que vous faites a vraiment à voir avec le fait de permettre. Permettre. Vous ne travaillez pas à permettre. Vous permettez, tout simplement. C'est naturel. Tout ce que vous traversez est naturel. Vous y arriverez de toute façon, tôt ou tard.

En permettant, vous vous connectez vraiment à votre âme et vous permettez les transformations qui sont déjà en train de se produire, et elles ne se produisent pas parce que vous y avez beaucoup pensé et pas parce que vous avez beaucoup médité. C'est simplement parce que vous les permettez. Et juste pour vous le démontrer, il y a quelque chose que j'ai fait lors d'un récent rassemblement de Shaumbra – c’est si bon d'être de retour avec les Shaumbra - quelque chose que j'ai fait lors d'un rassemblement récent pour vous aider à comprendre un peu plus le permettre. J'ai demandé un accessoire (Adamus sort un parapluie).

C'est aussi simple que ça (Adamus ouvre le parapluie): ça, c’est ne pas permettre. Ne pas permettre. (Puis Adamus ferme le parapluie.) Ça c’est permettre. Permettre.

Vous n'avez plus besoin de ce parapluie au-dessus de votre tête. Vous n'avez pas besoin de vous protéger de vous-même, de votre propre soi. Vous avez tenu ce parapluie (il ouvre le parapluie) pendant très, très longtemps en vous protégeant de Dieu sait quoi, en vous protégeant de l'énergie dont vous pensiez qu’elle était quelque part, ailleurs, qu’elle appartenait à quelque chose d'autre, en vous protégeant même de votre âme, en vous protégeant de la conscience humaine, en vous protégeant afin de ne pas être vu.

Permettre, c’est ça (il ferme le parapluie). Plus besoin de ce parapluie (il jette le parapluie), vous permettez, tout simplement. Ah, ouais, vous allez vous sentir vulnérable. Vulnérable à quoi? Seulement à vous-même, seulement à votre âme, seulement à votre propre énergie. Vous jetez le parapluie en pensant: «Eh bien, maintenant il va pleuvoir sur moi. Regardez ce pour quoi Adamus m'a préparé. Il va pleuvoir, il va y avoir du tonnerre et des éclairs ». En vérité, cette pluie n'est pas de la pluie. Ça c'est juste votre point de vue. Cette pluie est en fait la sagesse arrivant du nuage de votre âme et qui descend jusqu'à vous. Pour commencer, la pluie, c’est en réalité l'énergie qui vous appartient totalement, qui est totalement la vôtre et à présent, elle est en train de descendre sur vous. Mais quand elle vous frappera, elle ne sera ni froide ni humide. Elle sera chaude et ce sera comme une belle couverture qui vous étreint et vous rassure.

Cette pluie qui est en train de tomber, qui descend sur vous, ce que vous pensiez être de la pluie, vous en venez à comprendre que : «Chaque goutte est juste un potentiel de ce que je peux choisir d'expérimenter dans ma vie.»  Et alors, vous réalisez que ce n'est pas du tout de la pluie. C'est votre âme, votre divinité qui vient ici vers vous, dans cette réalité humaine de 3D. C'est votre sagesse et votre énergie et vos potentiels. C'est le Maître qui vient ici dans sa totalité et soudain vous réalisez : «Ce n'est pas de la pluie, ce sont en fait des rayons de lumière qui jaillissent de moi-même pour aller vers moi. C'est en fait mon passé et mon futur qui viennent à moi à présent, et tout est en train de se rassembler, de s’unir actuellement. » Et vous commencerez à réaliser que pendant très longtemps, vous avez pensé que c'était de la pluie et que vous cherchiez à vous en protéger, à vous en protéger. Vous aviez placé un voile pour vous protéger, et aujourd’hui vous prenez une profonde respiration et vous jetez ce parapluie et vous permettez. Et comme vous permettez, votre perspective change.

Votre perception de ce qui était auparavant un méchant nuage d'orage, vous réalisez à présent que c'est la chaleur, le confort et la compassion de votre propre âme. Ce que vous pensiez être des gouttes de pluie, froides et conduisant à ce que vous ressentiez le vent contre votre corps, ne sont que des rayons de votre propre lumière qui viennent tous ici à présent pour être avec vous. C’est cela permettre. Jeter au loin ce parapluie. C'est cela permettre, prendre une profonde inspiration et s'ouvrir à soi-même. C’est cela permettre.

Vous n’avez pas à en tracer le cheminement. Vous n'avez pas à en comprendre la logique. Vous n'avez pas à raisonner pour comprendre la façon dont tout cela se passe. Ça va arriver. Vous devez seulement en découvrir la beauté, en faire l’expérience. Ouais, et parfois il y aura des difficultés, mais cela aussi, c’est beau. Ce qu’on vous demande, c’est uniquement de permettre et d’en faire l’expérience. Ah! Cela remplit l'âme de joie de pouvoir faire cela, d'être consciemment consciente de ce que vous êtes en plein en train d'expérimenter actuellement. Ça, c’est profond. C'est cela être un Maître. Hm.

Ressentons cela un instant.

Oui, je suis très, très passionné à ce sujet. Je suis passionné parce que je vous observe. Je suis en train d’observer comment vos vies passées sont en train de se transformer. Elles ne seront plus jamais les mêmes. J’observe même comment ce que vous appelez une vie future, qui n'est en réalité pas du tout dans le futur, comment cela même est en train de se transformer. Tout autour de vous est en train de converger vers vous dans cette vie actuellement, et parfois vous en êtes inconscient. Vous êtes inconscient. Vous doutez de vous. Vous vous demandez ce que vous devez faire. Vous êtes dur avec vous-même. Vous vous demandez où est votre passion, pourquoi les choses ne fonctionnent pas, et c’est parce que vous n'êtes pas dans ce magnifique moment de divine expérience, alors que tout cela se passe autour de vous.

Ne faites pas de votre histoire, celle que vous allez raconter au Club des Maîtres Ascensionnés, n’en faites pas une histoire qui dirait: «Je n'avais aucune idée de ce qui se passait. J'étais tellement perdu que je ne savais même pas ce qui était en train de se passer et puis, c'est arrivé et alors je me suis réalisé. »

Faites de votre histoire quelque chose du genre: «J'étais conscient de chaque instant de ma Réalisation, de ma maîtrise, du fait que j’allais rester sur la planète en tant que Maître incarné. J'étais totalement conscient de mon énergie, de mes potentiels et de ma sagesse. »

Prenons une bonne respiration profonde avec ça.

Je suis très passionné. J'ai hâte de voir revenir mon public afin de pouvoir être devant vous, face à face, pour vous dire ça. Je veux dire, actuellement, je peux en quelque sorte être face à votre visage (dit en se rapprochant de la caméra), mais je veux être face à un visage physique. Ah! Bien.

Alors, bonjour, chère Linda d'Eesa.

LINDA: Eh bien, bonjour, monsieur.

ADAMUS: Comment allez-vous?

LINDA: Assez bien.

ADAMUS: Ohh !! (Linda rit) mon Dieu! Eh, qu'avez-vous dit?!

LINDA: Excellent. Ça ne pourrait pas aller mieux.

ADAMUS: Bien. Eh bien, vous n'avez pas à raconter de conneries. Mais «assez bien». Je n'aime pas cet «assez bien», j'aime «je vais super bien». Pourquoi pas? Pouvez-vous dire cela?

LINDA: Je vais super bien !

ADAMUS: Merci. Oui. Eh bien, vous me regardiez du style: «Quoi? On n'attend rien de moins de moi. » Merci d’aller super bien.

 

Ensync – La Physique de la fluidité

Bien, avant d'aller plus loin dans notre discussion d'aujourd'hui, parlons un peu de ce que nous avons fait lors de notre dernière session du Shoud. Nous avons parlé d'être ensync – e-n-s-y-n-c - ensync avec vous-même. Cela signifie être en phase, synchronisé avec votre énergie. Il arrive un moment où l'énergie n'est plus là-bas, à l’extérieur. Elle est entièrement là (il montre sa poitrine). Cela vous semblera inconnu, peu familier au début. Et puis vous vous rendrez compte: «Non, bon sang, c'est à moi, et je vais le permettre. Je vais poser ce parapluie, et »- vous savez de quoi nous avons besoin, chère Linda?

LINDA: Quoi, monsieur?

ADAMUS: Nous avons besoin de parapluies Shaumbra, comme celui-là mais de couleur cramoisie.

LINDA: Bien sûr. Et?

ADAMUS: Une magnifique couleur cramoisie bien brillante, et peut-être le mot «Shaumbra» écrit dessus, pour que les Shaumbra puissent pratiquer chez eux…

LINDA: D'accord.

ADAMUS:… avec leurs parapluies.

LINDA: Bien sûr.

ADAMUS: Ouais. D'accord.

LINDA: Ouais.

ADAMUS: Je sais que cela vous enthousiasme.

LINDA: Ouais, je le note.

ADAMUS: Bien. Vous n'avez rien écrit - vous avez fait semblant d’écrire. Vous n'avez pas vraiment écrit ça. Parapluies pour les Shaumbra, quelle bonne idée. J'aurais aimé y avoir pensé plus tôt. Donc …

LINDA: Comment allons-nous les distribuer?

ADAMUS: Je ne - ce n'est pas mon problème. Voilà, vous savez, trouvez un moyen. Permettez (Adamus rit). Je ne sais pas. Ooh! Je n'aurais pas dû dire ça.

Alors, passons à autre chose avant que je sois pris sur celui-là. Des parapluies pour les Shaumbra. Où est le chapeau du «Je ne sais pas»? Il est resté au Colorado, je suppose. Alors avançons.

LINDA: Je n'ai pas dit «je ne sais pas».

ADAMUS: Non, c’est moi qui ai dit "Je ne sais pas."

LINDA: Oh.

ADAMUS: Et vous ne m'avez pas attrapé. Mais l'équipe ici l'a fait. Ils ont tous suffoqué. Deux d'entre eux se sont même évanouis, tellement ils étaient suffoqués.

LINDA: J'essaye d'être tolérante envers vous.

ADAMUS: (rires) Vous essayez d'être tolérante. C'est difficile?

LINDA: Il y a des moments.

ADAMUS: Vraiment?

LINDA: De temps en temps. Vous vous améliorez.

ADAMUS: Parlez-vous de Cauldre ou d'Adamus?

LINDA: Oh, dois-je les différencier?

ADAMUS: Peut-être que vous parlez des deux (Linda rit). Peut-être Et (ils rient).

Très bien, continuons, en étant ensync, en phase avec votre propre énergie. Il s'agit d'être en harmonie avec elle. Il s'agit d'être dans la grâce avec votre énergie.

Jusqu'à présent, vous aviez souvent l'impression qu’elle était très chaotique, un peu du genre dissocié, qu’elle ne faisait peut-être pas vraiment partie de vous. Une fois que vous revenez dans la physique de la fluidité de votre propre énergie, tout se règle. C’est la physique de la fluidité.

Il y a un rythme naturel ou une fluidité naturelle, qui est propre à votre énergie, et elle est totalement à vous. Je veux dire, elle ne possède pas de battement particulier ou de son particulier, mais c'est un ressenti. Vous connaissez tous ces jours où vous êtes juste dans le courant, tout est fluide, coule parfaitement. Tout fonctionne et vous n'avez même pas à y travailler. Je veux dire que ça se passe simplement. C'est comme si quelqu'un déroulait un tapis rouge juste devant vous et que tout allait bien. Vous en faites l’expérience de temps en temps. Mais ensuite, il y a des jours, vos mauvais jours, où rien ne fonctionne. Tout est désynchronisé. Plus vous essayez, plus cela empire. C’est juste un problème, un désastre après l'autre. Vous n’en pouvez plus d’attendre que ce jour se termine.

Pour une part, ce que vous vivez actuellement a à voir avec une sorte de changement, une sorte de renouvellement de votre ancienne relation à l'énergie, celle où elle se situait ailleurs, à l’extérieur, et maintenant elle devient vôtre, et il y a des moments où vous pourrez avoir l'impression que tout est hors de résonance. Que c'est cahoteux et agité. Cela disparaîtra très bientôt pour commencer à installer cette nouvelle physique de la fluidité dans votre énergie où elle ne fera que couler, circuler de manière fluide. Et vous pourrez peut-être vous réveiller un matin en ayant l'impression d'avoir fait des rêves insensés, ce à quoi vous pouvez vous attendre actuellement, et vous vous sentirez juste mal. Alors, vous prendrez une profonde inspiration et vous vous sentirez simplement de retour dans la physique de votre fluidité. Il y a une fluidité propre à votre énergie. Il y a une grâce propre à votre énergie. Vous prenez une profonde inspiration et vous la permettez. Vous enlevez votre parapluie et vous la permettez tout simplement. Vous n'y pensez pas. Vous n'insistez pas là-dessus. Vous permettez tout simplement.

Vous savez, penser c’est l'antithèse de permettre, d'une certaine manière. Penser et permettre, c'est presque comme l’huile et le vinaigre. Les deux ne fonctionnent pas très bien ensemble. Donc, vous vous permettez simplement de revenir à votre physique de la fluidité, revenir dans la grâce, à ce tapis rouge qui vient d'être déroulé par vous juste devant vous. Et alors vous en arrivez finalement au point où vous êtes si familier avec cette physique de la fluidité, votre propre physique, que vous n'avez plus vraiment à vous en soucier. Elle est juste toujours là. De temps en temps, si vous êtes distrait, hors des clous, vous prenez une profonde inspiration pour revenir dans votre propre physique de la fluidité, et alors les choses se passeront beaucoup, beaucoup plus facilement.

 

 

Hypersensoriel

Comme je vous l'ai dit lors de notre dernière réunion, ensuite vous avez aussi une sorte de contrepartie – le fait de devenir hypersensoriel. Au fur et à mesure que vous retirez ce parapluie et que vous revenez à votre fluidité, vous devenez plus sensible, plus conscient à tous les niveaux. Et nous parlons de cette fluidité et de sa beauté, mais pour une part, le défi réside aussi dans la sensibilité que vous êtes en train de développer, vous devenez plus sensible à tout. Et au début, par exemple, vous pourrez développer des allergies que vous n'avez jamais eues auparavant parce que vous serez désormais très sensible aux particules dans l'air, peut-être même aux plantes et aux fleurs. Mais souvent, ce ne sera qu’à la pollution de l'air et souvent ce sera ce que j'appelle une allergie humaine. Vous serez allergique aux autres humains et à leur énergie (Linda rit). Non sérieusement. Là où vous en êtes à présent, cela entraînera plus de réactions allergiques que les fleurs ou les mauvaises herbes et des choses comme ça.

LINDA: Wow.

ADAMUS: Mais c’est parce que vous ressentez les énergies et que vous devenez plus conscient d'elles et il y a une part en vous qui veut les rejeter en vous disant: « Rejette-les à l’extérieur. Elles ne te correspondent pas tout à fait. » Mais plus vous irez dans cette physique de la fluidité, plus vous réaliserez que vous n'avez vraiment rien à rejeter. Finalement, tout est votre énergie en fait. Vous n'avez pas besoin de l'éternuer ou d'avoir les yeux larmoyants. Vous aurez un merveilleux niveau d'acceptation.

Vous deviendrez de plus en plus sensible aux pensées. Les pensées flottent dans l'air, tout comme les ondes radio. Vous deviendrez plus sensible à elles. Et quand cette sensibilité se manifestera, ce sera plus vers le drame au début, parce que le drame a une dynamique plus forte que le simple fait d’aller faire des courses à l'épicerie. Donc, vous allez capter des pensées de peur, vous allez capter les drames des autres, leurs colères, leur haine et des choses comme ça. Vous devenez plus sensible, vous allez ressentir davantage le poids du monde, parce qu’à présent vous êtes plus sensible à la conscience de masse.

Mais alors vous réaliserez: «Ce n'est vraiment pas à moi. Je suis conscient de cela, mais qui n'est pas moi. Je suis conscient des énergies qui sont à l’extérieur et qui ne sont pas les miennes, et par conséquent elles n'ont pas à m'influencer. Elles n'ont pas à modifier la physique de la fluidité naturelle de mon énergie. Je peux en être conscient, mais cela ne doit pas me déranger.

Et puis, à un certain moment, il y a quelque chose d'assez beau à être aussi conscient de tout. Bien sûr, de votre propre énergie, mais aussi des autres, de leur énergie, de leurs êtres dotés d’une âme, et vous ne vous inquiéterez plus de savoir si cela va totalement vous perturber ou vous déformer d'une manière ou d'une autre. Et puis, c'est plutôt amusant. Vous pouvez ressentir les énergies des gens de manière très ouverte et sans jugement. Juste en les observant, vous pouvez ressentir les énergies des autres personnes et vous devenez très profondément conscient de qui ils sont vraiment, pas seulement à travers les mots qu'ils disent ou le visage qu'ils arborent, mais vous devenez extrêmement conscient. C'est là que ça devient amusant, d'être si conscient et de réaliser que ce n'est vraiment pas dans votre énergie, mais que vous y êtes sensible, hypersensible.

Vous deviendrez hypersensible à ce que vous appelez les autres royaumes, les autres dimensions. Les autres royaumes sont tout autour de vous. Ils ne sont pas quelque part, ailleurs, et donc vous prendrez conscience des fantômes et des esprits. Mais vous n’aurez jamais à vous en inquiéter. Ils ne peuvent rien vous faire, excepté le fait qu'ils peuvent vous faire douter de vous-même. Ils ne peuvent pas vous dévorer. Ils ne peuvent pas vous mordre les jambes. Ils ne peuvent pas vous emmener dans une sorte d'enfer démoniaque. Vous serez conscient, "Wow, il y a vraiment beaucoup d'êtres désincarnés qui errent tout autour de la planète Terre actuellement." Il y a même beaucoup d'énergie provenant de – supposons que vous entriez dans une vieille maison, dedans il y a encore beaucoup d'énergie de quelqu'un qui a pu y vivre il y a 50 ans voire 200 ans.

C'est assez excitant, plutôt amusant d’être hypersensible. Vous devez juste vous rappeler que vous pouvez le contrôler ou - je n'aime pas ce mot, Cauldre - vous pouvez éteindre cette faculté. Vous pouvez la mettre de côté à tout moment et revenir uniquement à vous, à la douceur de qui vous êtes.

 

Etre Ensync et Hypersensible - Tout Permettre

Prenons une profonde inspiration avant de passer à la discussion d'aujourd'hui. Mettons de la musique et ressentons-nous en harmonie, en synchronie, ensync avec votre propre énergie et ressentons le fait d’être hypersensible.

(la musique commence)

J'évoque ces choses parce que je sais que c'est là où vous en êtes actuellement, ou du moins ce vers quoi vous vous dirigerez très prochainement. Je sais que cela a été un peu chaotique avec votre énergie ces derniers temps.

Vous êtes en train d’effectuer une énorme transformation après une éternité passée à ne pas savoir, ne pas avoir su ce qu'était l'énergie. C'est ce que les anges essayaient de découvrir avant la Terre, "Qu'est-ce que l'énergie?" Pendant des éternités de recherche, "Qu'est-ce que cette chose appelée énergie?"

Et vous êtes en train de changer cette dynamique à présent dans cette vie-ci. Je veux dire, cette vie, elle est une énorme.

Alors oui, ce sera parfois un peu cahoteux, parce que vous êtes vraiment en train de retourner, d’inverser tout le processus avec votre énergie.

Votre orientation vers cela, votre compréhension de celle-ci, votre physique de la fluidité avec votre propre énergie, vous êtes en train de changer tout cela actuellement.

C'est monumental. Hm. C'est pourquoi je vous dis : s'il vous plaît, profitez de l'expérience tous les jours. Arrêtez de vous en plaindre.

Profitez de ce que vous vivez, parce que c'est vraiment immense - développer une nouvelle relation à l'énergie - et bientôt vous comprendrez consciemment comment la faire fonctionner pour vous.

Ça ne se fait pas par la pensée. Ça ne se fait pas avec de belles affirmations positives – il crache! Vous en viendrez à vraiment comprendre comment l'énergie peut servir vos désirs et votre passion.

Pas pour les petites choses. Ne perdez pas votre temps sur les petites choses, mais pour vos vrais désirs et vos véritables passions. Tout le reste se mettra en place, s’accordera en conséquence.

Honte à ceux qui gaspilleraient leur énergie et leur temps à essayer d'obtenir de l'énergie pour leur apporter quelques dollars de plus. Ce serait un vrai gaspillage parce que tout cela se produit naturellement.

Comme je vous l'ai dit dans l'une des nombreuses choses que nous avons faites récemment, l'humain désire une pièce de monnaie, le Maître permet un trésor. L'humain gaspille son énergie à se préoccuper d'un dollar ou d'un euro supplémentaire, d'un peso ou d'un yen. Quel gaspillage d'une si précieuse énergie et quel gaspillage de temps. C’est si limité.

Le Maître permet simplement tout le trésor, il permet la totalité. Ne vous inquiétez pas pour les petites choses, parce qu’elles font partie de la physique de la fluidité. Elles sont juste là. C’est ainsi que cela doit être.

Le Maître permet tout le trésor et tout le trésor - ce sont des choses matérielles, bien sûr. C'est l'abondance matérielle. C'est la santé. C'est aussi la sagesse et la joie. Le Maître permet tout, l’intégralité de la chose, tout le trésor. Il ne le limite pas.

Donc, vous voilà à présent en cette période de grand changement, de retournement, de renouvellement, de rotation, peu importe comment vous voulez l'appeler. C'est une énorme transformation actuellement. Vous êtes en plein dedans.

Et en plus, vous devenez très hypersensible. Les deux se produisent en tandem, en même temps, mais parfois il vous semblera qu'ils travaillent l’un contre l’autre et ce ne sera pas le cas. Pas du tout. Vous devenez simplement plus sensible, plus conscient, parce que vous êtes vraiment plus ensync, en phase avec votre propre énergie.

Prenons une profonde respiration avec cela et ressentons où vous en êtes actuellement dans votre vie, ressentons la nature si importante de ce que vous traversez en ce moment.

D'accord, prenons une bonne respiration profonde. Nous avons des choses à discuter là.

(la musique se termine)

Bien.

 

L'heure du conte

Vous me manquez les Shaumbra. Vous me manquez. Le public du Shoud me manque. J'ai même proposé qu'on place des silhouettes de vous découpées en carton aux Shouds, juste pour avoir l'impression que la pièce est pleine. Les interactions que j'avais avec vous me manquent. Les câlins me manquent. La provocation me manque. L'humour me manque. Oh, l'humour me manque tellement. C’est difficile de faire de l'humour quand vous n’êtes pas là, parce que l'humour se fait généralement à vos dépens. Alors, comment faire de l'humour? À mes dépens? Je ne pense pas. Pas tellement.

J'apprécie votre énergie, et vous savez quand vous êtes 50 ou 60 assis au studio pour un Shoud, elle est presque comme un aimant qui attire tous les autres d'entre vous qui sont à la maison assis devant vos ordinateurs. C'est comme si vous deveniez une ancre pour eux et alors ils se rassemblent, quand nous faisons un Shoud, et cela fait combien de temps maintenant que ça dure comme ça? Cela fait un an ou un peu plus maintenant, que nous n’avons plus de public. Il y a eu des ateliers ces derniers temps, oui, et cela m’a procuré une grande passion et une forte nostalgie pour les Shaumbra, je pense que j'en ai trop fait avec certains des derniers groupes. Je pense que j'ai peut-être été un peu fort avec eux?

LINDA: Peut-être.

ADAMUS: Peut-être. Oui. Mais c'est juste à cause de cette profonde envie de voir revenir les Shaumbra. Nous voilà donc une fois de plus sans public. Que faire? Que faire? Donc …

LINDA: Allez-y, faites avec moi (Adamus rit).

ADAMUS: Je ne veux pas en faire trop, Linda. Je ne veux pas vous causer de dommages permanents. Alors, non, je ne veux pas en faire trop. Mais ce que j'aimerais faire, c'est…je crée un dispositif théâtral.

LINDA: Mm hmm.

ADAMUS: Au passage, chacun de vous possède de nombreux dispositifs de théâtralité que vous pouvez utiliser à tout moment. Il vous suffit de les sortir de votre poche arrière et de les utiliser de temps en temps. Les dispositifs de théâtralité ou de théâtre sont excellents et ils aident vraiment à la dynamique de fluidité de l'énergie, parce que vous sortez de votre tête, de votre mental. Et alors, vous agissez tout simplement. Et donc oui, j'ai mon petit dispositif théâtral. Je vais vous raconter une histoire.

LINDA: D'accord.

ADAMUS: Et ce sera une histoire de Maître.

LINDA: Bien sûr.

ADAMUS: Vous êtes familiers de ces histoires - «Le Maître et…» - et dans ce cas, eh bien, ce sera : «Le Maître et les étudiants qui le questionnent». Et voudriez-vous bien jouer le rôle de tous les étudiants réunis autour du Maitre pour l'écouter?

LINDA: (avec enthousiasme) Oh! J'adorerais. J'ai la bonne expérience, dans mon passé, d’avoir été une très bonne élève.

ADAMUS: Bien, bien. Vous allez donc les représenter tous.

LINDA: Bien sûr.

ADAMUS: Et moi, je vais jouer le rôle du Maître.

LINDA: C’est étonnant.

ADAMUS: Ce qui est très facile pour moi, je n'ai vraiment pas à y travailler.

LINDA: D'accord.

ADAMUS: Je vais jouer le rôle du Maître et nous raconterons cette histoire avec les questions que vous avez…

LINDA: D'accord.

ADAMUS:… les questions des étudiants, et ce sera une façon de faire comme si nous avions un public.

LINDA: Oh, d'accord.

ADAMUS: D'accord. Alors, prenons une bonne inspiration ensemble avant de commencer.

LINDA: (elle expire de manière audible) Ouais. D'accord.

ADAMUS: Une histoire de Maître. Et, encore une fois, je joue le rôle du Maître. Linda joue le rôle des multiples étudiants.

LINDA: D'accord.

 

«Le maître et les étudiants qui le questionnent»

ADAMUS: Le Maître installa sa chaise sous un grand chêne, en ce bel après-midi d'été. Une vingtaine d'étudiants y étaient rassemblés. Ce n'était pas un cours ordinaire, mais plutôt informel. C'était juste une réunion informelle, ce qu'il faisait de temps en temps, juste le Maître et certains de ses étudiants. Les élèves avaient vraiment hâte d'y être, parce que cela avait lieu en dehors de la salle de classe. C'était un peu plus facile, peut-être pas aussi dur.

Certains étudiants l'appelaient en plaisantant la réunion Zen / dé-Zen, parce qu’ils se posaient souvent de grandes questions de type Zen et réalisaient ensuite qu'il était temps d’aller vers le dé-Zen.

Et donc, le Maître était assis sur sa chaise, il avait pris une gorgée de son café, qui en fait dans ce cas précis n’était pas du café. Juste pour que vous le sachiez, je suis un peu déçu.

LINDA: Ce n'est pas ma faute!

ADAMUS: Je suis toujours déçu. Le Maître prit une gorgée de son café.

LINDA: Devons-nous vous faire du café? On pourrait faire ça, vous savez.

ADAMUS: Non, ça va. Ne vous inquiétez pas …

LINDA: Vous n’avez pas l’air bien.

ADAMUS: Ne vous inquiétez pas pour moi. Non, non, je vous en prie.

Le Maître prit place, but une gorgée de son café, que l'un des étudiants lui avait si gentiment apporté, même s'il ne le lui avait pas demandé, parce que les étudiants anticipaient toujours les désirs du Maître. Cela pourrait être un petit indice pour vous, vous donner une idée, ou peut-être pas.

LINDA: J'y travaille.

ADAMUS: Le Maître prit une profonde inspiration avec les étudiants et leur dit: «Aujourd'hui, nous allons aborder l'un des plus anciens débats philosophiques qui ait jamais existé, l’un des plus débattus, dont on a débattu jusqu’à la mort, et donc aujourd'hui nous allons l’aborder au regard de ce que vous vivez, ce que vous traversez sur votre chemin. Aujourd'hui, nous allons parler du bonheur.

LINDA: Oh.

ADAMUS: Le bonheur. «Je vous demande maintenant,» dit le Maître, «je vous demande de ressentir le bonheur, votre propre niveau de bonheur. Qu'est-ce que le bonheur? Est-ce quelque chose qui peut être atteint? Est-ce quelque chose à désirer? S'agit-il simplement d'un débat philosophique dénué de sens? Ressentez le bonheur un instant, chacun de vous ici aujourd'hui. Etes-vous heureux? Est-il même important d'être heureux? »

(pause)

Et donc, après quelques minutes, l'un des étudiants réalisa que la tasse de café du Maître était vide et alors, il lui apporta une nouvelle tasse de café (Adamus rit), au bon moment bien sûr. Il lui apporta une nouvelle tasse de café - humm - ah, nous y voilà (quelqu'un lui apporte une tasse de café).

LINDA: Oh, c’est magique! Qui aurait pu penser cela?

ADAMUS: Merci.

LINDA: Qui aurait pu?

ADAMUS: Merci d'avoir devancé mes besoins. En m’apportant une nouvelle tasse de café - bien, et je vais vous demander, Linda, de s’il vous plait (elle lui met du sucre), ouais - et le Maître alors dit: «À ce stade maintenant, je serais ravi de répondre à n'importe quelle question que vous vous posez sur le bonheur.» Hum. Hum.

LINDA: Ouais, ouais! «Maître, devrions-nous lutter, travailler dur pour atteindre le bonheur?» Whoa, ce café est un peu plus crémeux, mon cher.

ADAMUS: «Devrions-nous lutter, faire des efforts pour atteindre le bonheur?» dit le Maître, en prenant une gorgée de son café et en racontant ce que Nietzsche avait dit un jour, comme quoi «Les humains ne devraient pas lutter, avoir à forcer pour atteindre le bonheur. Aucun humain ne devrait avoir à faire des efforts en vérité pour atteindre le bonheur, à part les Anglais qui le font tout le temps. »

Je ne suis pas vraiment sûr de ce que Nietzsche voulait dire par là, mais fondamentalement, non, les humains ne doivent pas travailler dur pour atteindre le bonheur. Ils pensent au bonheur. Ils aimeraient avoir du bonheur, mais ils sont tellement occupés à leur vie quotidienne qu'ils ne le considèrent tout simplement pas comme une priorité. Ils sont tellement occupés par des choses comme gagner de l'argent, prendre soin de leurs enfants, essayer de résoudre des problèmes au travail, ces choses-là. "Non, en fait, les humains ne cherchent vraiment pas le bonheur," dit le Maître, sollicitant à présent la question suivante.

LINDA: "Maître, est-ce que la gloire et la fortune apportent le bonheur?"

ADAMUS: Hum. "La gloire et la fortune. La gloire et la fortune sont des choses qui viennent à l’esprit quand on est à la recherche du bonheur. Les gens essaient d'acquérir plus d'argent par exemple, en pensant que cela leur apportera le bonheur. Les gens ont l’impression que la gloire, ou même la reconnaissance, c’est cela le chemin du bonheur. Mais en fin de compte, le bonheur est en soi. Il ne demande ni gloire ni fortune. Vous voyez, ce ne sont que des quêtes du bonheur, mais elles n'aboutissent pas nécessairement au bonheur lui-même.

"Non. Non, il ne s'agit pas de devoir faire intervenir ce genre de choses. Le bonheur existe en soi.

«Le bonheur en vérité c’est, comme on dit si souvent, ce n’est ni un but ni une destination, et quand il est considéré sous cet angle, alors il devient presque insaisissable. Mais le bonheur réside en chaque instant et c'est pourquoi je vous dis à tous, mes élèves, qu’il est présent chaque jour où vous venez ici à l'école. Il y a des jours difficiles et il y a des jours plus faciles que d’autres, mais chaque jour peut se mêler de bonheur, même dans les périodes les plus difficiles. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles vous êtes ici, pour comprendre cela, pour comprendre qu'il ne s'agit pas de juger où vous êtes ou comment vous êtes, mais de vivre votre expérience et de ressentir le bonheur inhérent à cette expérience.

Le Maître fit une pause un instant pour que chacun puisse réfléchir à ses grandes et magnifiques paroles de sagesse. Il remarqua cependant, du coin de l'œil, que plusieurs élèves dormaient profondément. Hm. C’est cela aussi être un Maître.

Il prit ensuite la question suivante.

LINDA: "Maître, puis-je atteindre le bonheur en me raisonnant?"

ADAMUS: Si les yeux du Maître avaient été ouverts, vous l’auriez vu faire des yeux ronds sur cette question (Linda rit). «Puis-je atteindre le bonheur en me raisonnant?»

Le Maître prit une profonde inspiration pour éviter le ton agacé qu’on aurait pu percevoir autrement dans sa voix et il dit: «Temporairement, oui. Temporairement, vous pouvez utiliser des pensées et même un raisonnement pour créer en vous l'illusion du bonheur. Vous pouvez vous dire que vous avez de l'argent à la banque. Vous pouvez vous dire que vos enfants vous aiment. Vous pouvez vous dire que vous réussissez mieux que beaucoup d'autres personnes. Vous pouvez vous dire que vous êtes en avance sur les objectifs de vie que vous vous étiez fixés et tout cela apporte une certaine quantité de ce que j'appellerais un faux bonheur, un bonheur de pacotille. Mais, non, en fin de compte, en fin de compte, le vrai bonheur, le vrai bonheur qui viendra dans votre vie, ne viendra pas de toutes ces choses extérieures, mais il vient de l’âme, de votre âme. Et le vrai bonheur, c’est de savoir que vous êtes dans votre passion, que vous suivez votre passion, sachant que vous êtes enfin en train d’en arriver à vous permettre et à vous accepter. Ce sont cela les choses importantes. »

Le Maître ferma les yeux à nouveau, attendant la prochaine question du public.

LINDA: «Maître, je viens d'une famille malheureuse. Est-ce mon destin? »

ADAMUS: Ah, ça, c'était un gros problème pour de nombreux étudiants, le fait de venir d'une famille malheureuse, qui ne connaissait pas le bonheur. «Il y a un vieil adage», dit le Maître, «qui dit: 'Parents heureux, enfants heureux. Parents malheureux, famille très malheureuse.’

«Environ 50% de votre bonheur provient littéralement des gènes dont vous héritez, au moment où vous naissez. C'est un héritage de votre génétique ancestrale et cela constitue, pour une énorme part, votre capacité au bonheur ou du moins votre conscience du bonheur dans cette vie. Si vos parents ne sont pas heureux, il y a de fortes chances que vous ne le soyez pas non plus. Vous récupérez leurs énergies. Vous êtes alors dans cette vie, dans ce cycle malheureux. Donc, en général, oui, environ 50% de vos gènes portent le bonheur en eux.

«Environ dix pour cent viennent simplement, diriez-vous, de votre bonne fortune, des choses qui s'alignent ou de ce que je qualifierais être votre énergie qui vous sert, si vous le permettez, et il y a encore environ 40 pour cent qui viennent simplement de la conscience de masse, de votre environnement. , de votre réalité et de votre perception de la réalité.

«Alors, en réponse à votre question," Est-ce votre destin d’être malheureux si vous avez eu des parents malheureux? "  je dirais que oui, il y a de fortes chances pour la plupart des gens. Mais une fois que vous vous arrêtez un instant et que vous réalisez que vous n'êtes plus dépendant d'eux; vous pouvez les aimer beaucoup ou vous pouvez les détester, cela n'a pas d'importance, mais une fois que vous réalisez que vous n'êtes plus dépendant d'eux et que le bonheur ne se trouve pas dans vos gènes ou dans votre ADN (alors c’est bon); ce malheur n’est plus obligé d’advenir tel un produit, un résultat de votre karma.

«Vous êtes libre, à tous les égards de votre vie, vous êtes libre d'être heureux. C'est un droit qui vous est inhérent. C'est le chemin, la voie de votre âme, ce que vous appelez le bonheur ou, dans le cas de l'âme, le fait d’être content, satisfait. L'humain est heureux, l'âme est contente, et c'est votre droit, et une fois que vous reprenez ce droit, sans plus laisser la société ou même la chance ou votre famille dicter votre niveau de bonheur, alors vous réalisez qu'il a toujours été là, mais qu’il était étouffé et obscurci par votre propre famille.

«C'est pourquoi il est si important de réaliser que vous êtes un être souverain, non redevable à une famille, à des ancêtres ou à une généalogie. Bien que vous puissiez les aimer profondément en tant qu'êtres dotés d'une âme à part entière, il n'est plus question pour eux, à travers votre lignée familiale, de vous transmettre un karma et du malheur et des choses comme la maladie, l'alcoolisme et la dépression et toutes ces choses. Alors maintenant » dit le Maître aux étudiants,« c'est entièrement à vous de jouer. Acceptez-vous votre propre bonheur? Ou continuerez-vous de vous reposer sur votre patrimoine familial? »

Il prit une profonde inspiration et se souvint alors de sa propre famille, les difficultés et les épreuves qu’il avait subies, les perturbations et le chaos qu’il avait découverts en grandissant, ayant réalisé depuis très longtemps – très, très longtemps, bien avant qu'il ne devienne un Maître - qu'il suivait les pas d’une famille malheureuse. Et c'est seulement, seulement lorsqu'il sombra dans l’un de ses moments de désespoir les plus sombres, qu'il se dit: «Plus jamais, ça suffit», c’est seulement à ce moment-là qu'il lâcha cela et qu'il partit en quête de son propre Soi et finalement de son propre bonheur.

Il prit une profonde inspiration et s'arrêta en attendant la question suivante.

LINDA: "Maître, est-ce que vous dites que le bonheur est un choix?"

ADAMUS: «Le bonheur est une perspective. Le bonheur est un choix absolument, mais il ne peut pas être forcé, même en se raisonnant beaucoup. Il ne peut pas être forcé en essayant de réfléchir à comment l’atteindre. Ce que vous faites, c'est que vous réalisez que le bonheur est le cadeau de l'âme à l'humain, et c'est votre droit. C'est votre droit depuis le début, et à présent la question est, allez-vous le permettre? Et la question la mieux adaptée, c’est pourquoi ne le permettez-vous pas? »

LINDA: Hum.

ADAMUS: «Et généralement, la raison en est que vous dépendez toujours de choses extérieures – des personnes et des événements - et que vous comptez toujours sur vos anciens buts et aspirations humains, toutes ces anciennes choses, pour déterminer votre niveau de bonheur et, par conséquent, il devient insaisissable. Il est presque impossible à atteindre.

«Une fois que vous réalisez que le bonheur est le cadeau de l'âme à l'humain - l'âme savait que l'humain allait traverser des expériences difficiles, et votre âme vous avait dit: 'Et voici ce cadeau de cette chose que nous appelons le bonheur.'  Ce n’est pas le plaisir. C'est une chose différente. Le plaisir est un ressenti et une émotion créée par l'homme. Le bonheur est un cadeau de l'âme, et il est là pour chacun d'entre vous quand vous êtes prêt et digne de le recevoir.

Et le Maître prit une pause profonde et un peu de café, attendant la question suivante.

LINDA: «Maître, j'ai de bons souvenirs, des souvenirs heureux, mais globalement, je ne suis pas heureux. Est-ce tout ce qu’est le bonheur, des souvenirs? »

ADAMUS: «Pour beaucoup de gens, oui. Beaucoup de gens trouvent le bonheur quand ils retournent dans leurs souvenirs. Quand ils pensent à l'époque où ils étaient enfants, qu’ils regardent une photo de quelque chose, et quand bien même au moment où la photo a été prise, ils n’étaient peut-être pas heureux, mais ils se remémorent à présent les souvenirs heureux de tout cela. En effet, vous avez aussi de mauvais souvenirs, des souvenirs horribles, terribles, mais, oui, vous avez aussi des souvenirs heureux.

«Vous avez des rêves de bonheur. Quand vous pensez à l'avenir, vous rêvez à ce qu’il se passera ou comment tout sera dans cinq ou dix ans, et cela peut vous faire sourire en réalisant que vous en aurez terminé avec toute cette transformation difficile. Vous en aurez fini de compter sur les autres. Vous souriez quand vous réalisez que l'énergie est juste là, qu'elle vous sert, et que c'est tellement simple et tellement artistique et créatif à la fois. Vous souriez, mais cela ne vous rend pas nécessairement heureux sur le moment.

«En fait, pour la plupart des gens, le bonheur est dans le passé ou dans le futur. Il n'est pas dans l’ici et maintenant. Ils ne se permettent pas dans le moment présent d'être simplement heureux. Beaucoup de gens se sentent coupables d'être heureux, parce qu’ils se comparent aux autres et se disent: «Tant que nous ne sommes pas tous heureux, je ne peux pas être heureux». D'autres sont tellement occupés par leur travail mental, à s'inquiéter des choses et à douter d'eux-mêmes sur le moment, dans le temps présent, qu'ils ne sont tout simplement pas conscients de ce cadeau naturel du bonheur qui est là. Le bonheur peut coexister avec des choses comme l'inquiétude. Le bonheur peut coexister avec une mauvaise journée. Il est totalement là. C'est simplement une question de perspective, comment vous choisissez de le regarder. »

Le Maître prit une profonde inspiration et attendit la question suivante, mais il y eut une pause pendant que ses élèves réfléchissaient à toutes les paroles qu’il avait dites. Il sourit joyeusement en lui-même en pensant: «Aujourd'hui, je ressemble un peu à Kahlil Gibran. Avec toutes ces merveilleuses questions. »

Il attendit un moment et la question suivante arriva.

LINDA: «Maître, quelle est la différence entre la paix et le bonheur?

ADAMUS: «Oui.»

(pause)

Puis le Maître se sourit intérieurement: «Oui. D'une certaine manière, ce sont deux choses identiques parce qu'elles sont toutes deux exemptes de conflit. La paix, c'est quand vous vous entendez avec vous-même, que vous êtes en bons termes avec vous. La paix, c'est quand vous réalisez qu'il n'y a plus de batailles à l'intérieur ou à l'extérieur. La paix, c'est quand vous reconnaissez que toutes les choses sont comme elles devraient être, même si elles ne semblent pas l'être. Mais que tout est comme il se doit. Cela crée un sentiment de paix, et dans la paix alors, vous pouvez vous rappeler de ce cadeau naturel du bonheur qui est dans votre vie.

«Il est difficile de reconnaître ce cadeau. Il est difficile d'avoir le bonheur quand on n'est pas en paix en soi-même. Mais quand toutes les choses sont acceptées, quand il n'y a plus de combats et de batailles, quand le dragon n'est plus l'énergie antagoniste qu'il était auparavant, quand le dragon est désormais votre animal de compagnie, alors il est beaucoup plus facile de ressentir ce bonheur, ce cadeau qui est déjà là.

Et la question suivante émergea soudain.

LINDA: «Maître! Quelle est la relation entre l'estime de soi et le bonheur? »

ADAMUS: «Oui,» dit le Maître, une fois encore. "Oui. Les deux sont très étroitement liés, l'estime de soi et le bonheur.

«L'estime de soi, c’est votre perception de vous-même. Êtes-vous digne? L'estime de soi, c’est la façon dont vous voyez qui vous êtes. Vous regardez-vous à travers un miroir pur et clair? Ou vous regardez-vous à travers des miroirs fissurés? Vous regardez-vous comme vous voyez les autres vous regarder? Ou vous regardez-vous du point de vue de votre âme?

«Cela crée un niveau d'estime de soi à travers lequel le bonheur est un peu différent. Ce n'est pas une question de perspective, c'est simplement un état de bien-être, un état d'acceptation et de grâce, un état de réalisation que vous avez le droit d'être heureux.

«Depuis aussi longtemps que les humains vivent sur la planète, les humains ont été malheureux à des degrés divers. Tant que les humains se combattront ici, les uns contre les autres et tant qu’il se battront finalement contre eux-mêmes, qu’ils exigeront beaucoup d’eux-mêmes, de tant de façons différentes, ce bonheur, cet état de bien-être ne sera pas là.

«Les humains sont pleins de stress actuellement. Ils sont occupés, occupés, tellement occupés par leur vie. Ils essaient toujours d’atteindre quelque chose. Ils assimilent leur réussite à des choses comme l'argent et les amis et même la santé, et finalement tout cela n'apporte pas vraiment le bonheur. Manifestement, cela n'apporte pas le bonheur. Il est difficile d'être dans cet état d'être.

«Mais quand vous réalisez que vous êtes digne, quand vous réalisez que vous n’avez plus besoin de ressentir de la culpabilité et de la honte à propos de quoi que ce soit - vous êtes digne - alors il est tellement plus facile d'être dans cet état de bonheur.

Le Maître prit une profonde inspiration et huma l'air. Une légère brise s'était levée et il pouvait sentir l'énergie se transformer dans le groupe. Vous savez, l'énergie est si facile à sentir en termes de perception, et il pouvait sentir que quelque chose était en train de changer, et parfois quand il y a de grands changements qui se produisent, cela ne crée pas toujours une odeur agréable. Mais au fur et à mesure que cette odeur passe, l'odeur désagréable du changement profond qui se produit, cela ouvre ensuite la voie à une odeur sucrée, une odeur de nectar, une odeur de miel, une odeur de biscuits frais cuits au four.

Une question suivante émergea de la part des étudiants.

LINDA: "Maître, puis-je subir des épreuves, vivre des péripéties et être heureux?"

ADAMUS: «Absolument. Les épreuves et les péripéties de votre vie – pour certaines, vous les choisissez spécifiquement et consciemment, et il y en a d'autres qui se produisent simplement comme ça - peuvent brouiller, obscurcir ce qu'on appelle le bonheur. Elles peuvent donner l’impression qu’il est loin ou même totalement absent. Mais finalement, oui, dans chaque péripétie et chaque épreuve, même si vous traversez des difficultés, il y a du bonheur quand vous réalisez une chose très simple: que vous êtes celui qui a mis en place toutes ces épreuves et toutes les péripéties de votre vie.  Vous êtes celui qui veut plonger profondément dans l'expérience, que ce soit l’expérience d’être toxicomane ou l’expérience d’escalader les montagnes himalayennes. C'est vous qui configurez et mettez en place tout cela.

«Quand vous réalisez cela, vous pouvez trouver le bonheur même lorsque vous êtes très fortement mis à l’épreuve, même lorsque vous êtes dans une sorte de ce qui pourrait même être une aventure effrayante. Il se peut que vous décidiez simplement de quitter votre emploi. Vous allez ouvrir votre propre entreprise. C'est effrayant. C'est une grande aventure. Mais quand vous réalisez que c’est vous qui mettez tout cela en place et que vous vous rendez compte que c'est une excellente occasion de vraiment faire votre chemin, tracer votre route par vous-même, de parler votre propre voix, c'est une excellente occasion de laisser votre énergie vous servir, oui, il peut y avoir du bonheur même en période de stress, de péripétie et d’épreuve. »

Le Maître attendit la question suivante.

LINDA: "Maître, le bonheur est-il une pensée ou un ressenti?"

ADAMUS: «Oui! Le bonheur peut être une pensée. Vous pouvez penser à des pensées heureuses, de bonheur à propos de vous-même et vous êtes nombreux à essayer de le faire. Beaucoup d'entre vous essaient de se calmer, de se tranquilliser avec des pensées heureuses. Mais finalement, vous réalisez qu'elles sont transparentes. Elles sont presque fausses, illusoires. Elles ne durent pas très longtemps, et malheureusement, après vous être efforcé à avoir des pensées heureuses pendant un moment, vous vous retrouvez à vous effondrer, encore plus déçu de vous-même que jamais. Cela ne veut pas dire que le bonheur n'est pas dans les pensées, mais généralement les gens essaient de penser leur chemin vers le bonheur.

«Le bonheur est finalement un ressenti. C'est un ressenti qui n'est pas là (il montre sa tête), c'est un ressenti qui commence ici (il montre son cœur). Comme je vous l'ai dit, l'âme se sent contente, on pourrait dire satisfaite; l'humain ressent souvent le besoin de faire plus, d'avoir plus, de poursuivre plus, de changer davantage. L'humain est toujours dans l’état de vouloir la perfection, de vouloir quelque chose de différent et de se sentir souvent incapable de faire quoi que ce soit à ce sujet. Et donc, il est très, très rare que les humains aient vraiment une sensation de bonheur dans le moment présent, mais c'est absolument possible.

«C'est le cadeau de l'Esprit et il est temps d'ouvrir ce cadeau à présent. Pas seulement en pensant aux souvenirs heureux du passé, pas seulement en rêvant de futurs souvenirs heureux, mais en ouvrant ce cadeau dès maintenant. "

Le Maître commençait à s'impatienter parce qu'il voulait sortir faire un tour en voiture. Alors il dit à la classe: «Je vais répondre à quelques questions supplémentaires. Quelle est la suivante?"

LINDA: Oh, eh bien, "Si j'ai des problèmes de santé et de finances, est-il encore possible pour moi d'être heureux?"

ADAMUS: «Cela rend particulièrement difficile d'être heureux, en particulier les problèmes de santé, et bien sûr, tous ceux d'entre vous qui ont eu des problèmes financiers savent que c'est très distrayant du bonheur. Toute votre attention se concentre sur des choses comme votre santé ou votre richesse, et alors une fois de plus vous oubliez la nature inhérente du bonheur qui est en vous.

«C'est le cadeau que l'Esprit, votre âme vous a fait, sachant que vous alliez vivre beaucoup d'expériences intéressantes et il vous a dit: 'Et voici cette chose du bonheur à laquelle tu peux revenir à tout moment. Elle sera toujours là. Même dans les pires tempêtes, ce bonheur sera toujours là. Même dans la maladie et même si ton abondance financière n’est pas aussi fluide que tu le souhaiterais, j'aimerais que tu trouves ce bonheur. Il sera toujours là. J'aimerais que tu y reviennes, même si tout te dit qu'il n'y a aucune raison d'être heureux en ce moment. Et ne le cherche pas à travers ton mental. Reviens-y par le cœur.’ Vous revenez à cet endroit du cadeau du bonheur qui vous est inhérent, et cela change la direction des énergies. Cela transforme la tempête en une belle brise océanique.»

Question suivante.

LINDA: «Maître, j'ai deux chiens. Wouf ! Wouf! Les animaux sont-ils heureux? »

ADAMUS: Hum. «Si l'humain est heureux.»

LINDA: Ooh.

ADAMUS: «Si l'humain est heureux, parce que, voyez-vous, les animaux de compagnie sont votre reflet. Les animaux domestiques sont un miroir. Les animaux domestiques sont un moyen d’avoir un feed-back, que ce soit un chien, un chat ou l'un de vos autres animaux de compagnie. Humain heureux, animal heureux. Un animal de compagnie captera tous les sentiments que vous ressentirez, puis les ressentira lui-même. Maintenant, parfois, un animal de compagnie détectera vos déséquilibres, votre malheur et les absorbera en lui-même. Parfois, un animal de compagnie ira même jusqu'à contracter une maladie que vous auriez peut-être contractée autrement. Mais finalement, un animal de compagnie est-il heureux? En fin de compte, philosophiquement, absolument, parce que l'animal est là pour vous servir, il est à votre service, peu importe ce que vous lui faites subir. Merci."

LINDA: Hum. «Maître, quelle est la corrélation entre le bonheur et le permettre?

ADAMUS: Hum. «Je dirais qu'il existe une corrélation directe entre le bonheur et le permettre. Pour avoir un véritable bonheur, il est important de permettre. Et une fois que vous permettez, vous connaissez le véritable bonheur. Donc, je dirais qu'ils vont de pair. Ils sont comme… » Quelles sont les deux choses au niveau humain qui vont de pair? Le chocolat et les biscuits. "Mais, oui, ils font vraiment partie de la même chose – le permettre, absolument, et le bonheur."

Le Maître prit une profonde inspiration. Il commençait à s'impatienter un peu maintenant. Il avait des choses à faire, des endroits où aller, des gens à voir, et il arrive un moment où parfois les questions deviennent simplement, eh bien, boiteuses ou elles bouclent simplement les unes sur les autres. Alors à présent, le Maître prit une profonde inspiration et sollicita la dernière question.

LINDA: "Maître, êtes-vous heureux?"

ADAMUS: Le Maître leva les yeux, s'adressant à l'étudiant qui venait de poser la question comme pour qu’il repose sa question une nouvelle fois. Il faisait ça pour le théâtre, pour que tout le monde dans la pièce l'entende, et il haussa les sourcils comme pour dire: «Répétez cette question.»

LINDA: "Maître, êtes-vous heureux?"

ADAMUS: À ce moment-là, le Maître se leva, prit une profonde inspiration et dit: «Sans aucun doute. Sans aucun doute."

Et sur ce, il tourna les talons, monta dans sa Porsche 911 d'époque et partit joyeusement en direction du coucher du soleil, savourant l'occasion qu’il avait de sortir faire un tour dans l'une de ses nombreuses voitures. Il aimait la voiture parce que c'est un symbole de l'aventure, de la route, du voyage, mais désormais, au lieu de se battre contre sa route, au lieu de lutter le long de sa route, il avait beaucoup de voitures, beaucoup de vieilles voitures qu'il adorait retaper, simplement pour profiter de la balade. Sans avoir à aller nulle part, à part simplement se permettre le bonheur.

Et ainsi se termine l'histoire du Maître et des étudiants. C’était de bonnes questions, chère Linda. Et la morale de tout cela est assez simple.

 

Plus de doute

Le Maître mit un terme à la dernière question quand quelqu'un lui demanda: «Maître, êtes-vous heureux? Etes-vous heureux?" et il lui dit: «Sans aucun doute. Je le suis sans aucun doute. » Et c'est ça la morale de toute l'histoire.

Les doutes sont la seule chose qui vous éloignera du bonheur. Les doutes. Douter de qui vous êtes, douter de la raison de votre présence ici, douter d’où va la planète actuellement, douter de vos propres capacités, douter de votre âme, douter de votre mental et définitivement douter de votre corps. Tout cela vous retire le bonheur qui est juste là (il pointe vers son cœur). Il fait partie de vous. Il est intégré à vous, pourrait-on dire, l’âme va directement dans l'être humain. Mais les doutes feront que vous ne le verrez pas. Vous ne le sentirez pas. Vous en ferez rarement, très rarement l'expérience.

Le Maître avait dit: «Je suis heureux, sans aucun doute», parce que vous voyez, il avait depuis longtemps appris à abandonner ses doutes. Et quand il le fit, alors le sentiment de bien-être, de bonheur lui était revenu et il s'était rendu compte que c'était son état naturel.

Le long de sa route, de son chemin, le Maître avait rencontré beaucoup de difficultés dans sa propre vie. Il avait été un adolescent turbulent, il avait eu beaucoup de problèmes, avait vraiment suivi un mauvais chemin à plusieurs reprises. Ce n'était pas un prodige ou quoi que ce soit. Non. Il était comme beaucoup d'entre vous. Il avait eu ses conflits et ses épreuves et il en avait les cicatrices - émotionnelles et physiques - pour le prouver. Mais quand il entama son cheminement et qu’il fut arrivé au point où vous en êtes actuellement, son professeur lui avait dit: «Il s'agit de ne pas douter, de ne plus avoir de doutes. »

Et le Maître s'était dit à ce moment-là: «Eh bien, cela sonne bien, sans aucun doute, mais il est difficile pour un humain de simplement prendre une profonde inspiration et de lâcher tous ses doutes. L'humain est infesté de doutes à tous les niveaux. »

Et quand son humain avait questionné le Maître en lui demandant : «Eh bien, comment puis-je surmonter mes doutes? Comment puis-je gérer ce doute, et ce doute et ce doute? » son Maître l'avait regardé très sévèrement et lui avait dit: «Tu n'as plus le luxe de douter. Tu n’as plus ce luxe. »

Cela avait fortement frappé le Maître – ne plus avoir ce luxe - et au début, il avait voulu hurler après son Maître en lui disant: «Que voulez-vous dire par luxe? Je n'aime pas du tout ça, douter. » Mais il avait soudain compris, il comprenait ce que cela signifiait. Il se donnait à lui-même ce luxe de douter.

C'est un jeu auquel il jouait avec lui-même. C'était le vieux, le très ancien jeu du doute. Et le doute n'est pas une de ces choses que vous combattez et contre laquelle vous luttez en allant à l’intérieur de vous et en essayant de trouver chaque petite zone de doute en vous-même. Vous réalisez simplement que vous n'avez plus ce luxe. Il vous a bien servi, dans une certaine mesure. Le doute vous a fait remettre en question certaines choses, surtout vous-même. Le doute vous a aidé à aiguiser votre épée, jusqu'à un certain point, jusqu'à ce que vous vous coupiez et que vous vous fassiez vraiment mal avec ça. Le doute vous a donné un miroir, mais c'était un miroir plein de fissures dans lequel vous vous regardiez.

Vous n'avez plus le luxe de douter de vous-même. Il est temps de passer à autre chose.

Il est temps d'arrêter de douter du fait que vous êtes vraiment là pour vous Réaliser. Faites-le ou ne le faites pas.

Il est temps d'arrêter de douter en vous demandant si vous êtes intelligent ou stupide.

Il est temps d'arrêter de douter du fait que vous êtes aussi bon et digne que n’importe qui d’autre.

Il est temps d'arrêter de douter du fait que c’est le bon moment pour votre Réalisation.

Vous n'avez plus ce luxe. Il s'agit maintenant soit de lâcher prise et d'arrêter de jouer à ce jeu du doute, de le laisser s’en aller, soit de sortir du chemin, de retourner en arrière, quelque part ailleurs.

Prenons une bonne respiration profonde, ici en ce jour de, eh bien, de bonheur. Vous voyez, le doute détruit le bonheur. Absolument, il le détruit. Et vous avez le droit d'être heureux dans votre vie. Ce n'est pas du tout une discussion philosophique. Vous avez le droit au bonheur et vous avez besoin de ce bonheur pour rester ici sur la planète en tant que Maître incarné.

 

Merabh du Bonheur

Prenons une profonde inspiration alors que nous entrons dans notre merabh du bonheur en ce jour.

Une bonne respiration profonde.

(la musique commence)

Les humains sont remplis de toutes sortes de doutes, et ce dès le moment où ils se réveillent le matin, et puis tout au long de la journée, et ensuite dans leurs rêves. C'est doute après doute après doute.

Dans une certaine mesure, il sert une sorte d'objectif, le doute vous aide à mieux vous comprendre vous-même, il vous aide à mieux comprendre qui vous êtes vraiment. Mais à un moment donné, cela ne vous va plus aussi bien, et vous devez simplement le lâcher, laisser tomber vos doutes.

Plus de doute. C’est peut-être plus facile à dire qu'à faire, mais vous n'avez plus le luxe d’y réfléchir. Pas pour le moment, pas là où vous en êtes.

Le doute vous met en pièces. Le doute vous empêche de comprendre qui vous êtes vraiment ou de vous souvenir pourquoi vous êtes ici.

Le doute étouffera votre passion (quelqu'un éternue). A vos souhaits.

Le doute vous épuisera et sera source de maladie dans votre corps. Il ralentira votre mental et il ralentira à coup sûr votre conscience.

Vous ne pouvez pas combattre le doute. Cela soulèverait simplement encore plus de doute et vous douteriez alors du fait que votre lutte contre vos doutes puisse même produire des résultats. Vous ne pouvez pas combattre vos doutes.

Vous ne pouvez pas vraiment charmer le doute non plus. En d'autres termes, vous ne pouvez pas le charmer, en lui disant: «Cher doute, soyons simplement sympa l’un envers l’autre. Je suis vraiment une personne sympa. Je doute beaucoup de moi, mais je suis vraiment une bonne personne. » Vous ne pouvez pas le charmer.

En vérité, je ne pense pas que le doute soit quelque chose que vous puissiez même ôter de vous via une thérapie, vous savez, en allant chez un psychologue ou un thérapeute. Le simple fait que vous soyez sur la chaise ou le canapé du psychiatre vous fera douter de vous-même. Je veux dire, vous ne seriez pas là si vous n’aviez aucun doute, et alors cela renforcera tout le doute que vous avez en vous, par rapport à vous. Je ne pense pas que vous puissiez dissiper le doute en revenant et en revivant des moments traumatisants de votre vie. En fait, je crois même que cela vous fera douter encore plus de vous-même.

Le doute est un jeu. C'est le jeu du diable, en fin de compte.

Le doute s’insinue très, très profondément en vous. Il pénètre votre mental et votre cœur. Il s'infiltre dans vos relations, dans toute chose. Il s'infiltre dans votre vie financière, votre vie professionnelle.

Et le doute – alors que vous en venez à ce moment de votre voyage, au fait de rester ici en tant que Maître incarné, je vais simplement vous le dire très directement - vous n'avez plus le luxe de douter de vous-même. C'est tout. C'est aussi simple que ça. C'est aussi simple que ça. Vous n'avez plus le luxe de douter de vous-même.

Vous allez essayer. Je sais que vous allez essayer et, oh, le mois prochain sera un mois intéressant. Vous allez vous fâcher beaucoup contre moi, et vous allez essayer de philosopher sur le doute et le bonheur ad nauseam jusqu'à ce que cela me donne envie de cracher.

Vous allez en fait jouer un jeu du doute encore plus intense le mois prochain, parce que vous n'êtes pas sûr de savoir - eh bien, vous êtes en train de douter de ce que je vous dis là, et à un moment donné, vous allez vous rendre compte que, «Merde, Adamus avait raison. Je n'ai plus le luxe de douter. »

Le doute est un jeu émotionnel et mental auquel vous jouez avec vous-même. Cela vous maintient humain. Cela vous maintient petit. Cela fait que vous demeurez perdu. Et vous vous demandez: «Puis-je simplement abandonner ce jeu? Puis-je vraiment faire ça? »

Ne posez pas cette question d'une manière aussi douteuse que ça. Oui, vous pouvez simplement aller au-delà. Avancer sans plus de doute.

Maintenant, voici ce à quoi vous allez faire face. Vous avez toujours utilisé le doute comme un outil pour vous auto-évaluer, pour éviter les risques et pour vous assurer que les choses ne vous explosent pas tout simplement à la figure. Vous avez douté de vous-même même quand vous ressentiez de grandes périodes de passion. Vous avez douté, en ayant peur de vous démarquer des autres, peur d'être différent, peur que ce soit peut-être faux.

Vous avez douté de vous-même et vous êtes donc resté petit, vraiment petit. Ça suffit. Ça suffit.

Et tout comme nous avons parlé il y a quelque temps du makyo, de ces conneries spirituelles, de distraction spirituelle, nous parlerons davantage du doute lors de notre prochaine réunion, mais - et il y a un mot que j'utiliserai plus tard – n’ayez plus aucun doute. Plus aucun doute. Il n'a plus sa place ici. Pas pour vous, pas pour les autres Shaumbra.

Vous n'avez plus besoin de ce filet de sécurité. Vous n'avez plus besoin de cette double vérification à propos de vous-même. Vous n'avez plus besoin du confinement dans lequel le doute vous place. Vous n'avez plus besoin de revérifier votre mental, vos pensées ou vos actions, et je sais que vous allez le rencontrer en réfléchissant au fait même de pouvoir vivre sans aucun doute en vous: « Qu’est-ce qui va le remplacer? Qu'est-ce qui va me maintenir sur la bonne ligne, dans la bonne direction? Qu'est-ce qui va m'empêcher de devenir fou? Si je ne doute plus de ce que je fais, que se passera-t-il si je fais des choses totalement folles? »

Non non. Vous êtes en train de faire des choses totalement folles en ce moment en doutant de vous-même, en vivant petit, en n'étant pas heureux à chaque instant. Ça, c'est totalement fou.

Prenons une bonne et profonde respiration en ce jour.

Quand l'étudiant avait demandé au Maître: «Maître, êtes-vous heureux?» le Maître lui avait simplement répondu: "Sans aucun doute."

C’était sa façon de dire: «Oui, je suis heureux parce que je ne doute pas de moi. Je suis tout ce que je suis. Je suis heureux parce que j'ai abandonné ce jeu il y a quelque temps, et maintenant je peux être heureux. Le doute est un meurtrier. Le doute est un violeur. Le doute est un voleur. Je lui ai simplement dit de quitter ma vie. »

Le Maitre était à présent sur une grande route ouverte, dans sa Porsche 911 rouge antique, conduisant sur cette route. Il se souriait à lui-même en pensant à la beauté de cette réunion, à la façon dont il avait laissé tous les étudiants réfléchir jusqu'à la prochaine réunion.

Il dévalait cette route grande ouverte, sans aucune circulation, le soleil commençait à se coucher, et il prit une profonde inspiration en se disant: «Tout va bien dans toute la création. Je suis tellement heureux. »

Sur ce, chers Shaumbra, je n'ai pas besoin de public, mais (Adamus rit) vous me manquez vraiment tous.

Je suis Adamus du domaine souverain.