Et il en est ainsi,
cher Shaumbra, c’est moi Tobias qui, après un hiatus de quelques mois,
reviens pour terminer la série des enseignants avec ce shoud 12, après
une année incroyable de réunions ensemble. Notre huitième année
consécutive...pas sept, huit !...pour ces séries que nous avons faites
ensemble. Initialement, nous avons commencé par les appeler leçons, car
votre conscience en était à ce niveau à cette époque, évoluant vers
cette chose que nous appelons shoud, le recueil de l’ensemble de toutes
nos énergies pour tous ceux qui écouteront ces enregistrements dans les
années et les générations à venir. Ainsi, c’est un honneur pour moi,
Tobias, d’être ici avec chacun d’entre vous pour clôturer cette belle
série.
Gravité
Oui en effet...comme la chanson
(“Gravity” par John Mayer) le dit alors que nous allions commencer le
shoud, alors que je marchais dans les allées avec chacun d’entre vous,
vous touchant légèrement l’épaule, marchant sur quelques pieds, donnant
quelques accolades alors que la musique jouait...en effet je peux sentir
la gravité juste comme vous pouvez le faire. J’ai cette chose appelée
un corps coquille, qui est maintenant sur Terre, il est dans sa huitième
année. Hum. Intéressant. Je peux sentir la gravité. Je peux sentir le
poids de l’énergie terrestre. Vous savez, l’énergie de la Terre ne
possède pas seulement une gravité physique. Elle possède aussi une sorte
de gravité spirituelle. C’est une gravité éthérée qui attire
littéralement les êtres vers la Terre. Cette chose que vous appelez la
troisième dimension vous attire vers elle. Elle est séduisante. C’est ce
que vous appelleriez puissance. Elle vous attire pour l’expérience –
l’expérience potentielle pour de très nombreuses vies.
Vous savez, ces autres êtres que vous
appelez les Extra-terrestres - ceux qui n’ont pas nécessairement de
corps physiques et qui sont sur Terre et qui se sont retrouvés incarnés
sur Terre - ont tendance à rester loin de la Terre. Ils sentent la
gravité de l’énergie, l’attraction vers la Terre qu’exerce sur eux cette
énergie. Pas seulement la gravité physique, mais une sorte de gravité
spirituelle qui vous attire et vous y maintient – qui vous maintient ici
de sorte que vous pouvez vraiment traverser ce processus et cette
expérience d’être ici sur Terre. Autrement, vous viendriez ici pour une
courte visite et puis vous voudriez partir, partir quelque part
ailleurs. Et elle vous maintient ici, jusqu’à ce que vous traversiez
toutes vos énergies et toute votre conscience, jusqu’à ce que vous vous
libériez d’elle.
Oh en effet, je peux sentir...je peux
sentir les énergies qui viennent en moi, qui viennent à mon corps
coquille appelé Sam. Vous savez, même quand les êtres angéliques se
rapprochent de la Terre, et nous venons pour nos canalisations et nos
shouds avec vous, si nous n’avons pas planifié de nous incarner sur
Terre, nous mettons en place un filin de sécurité. Quand Saint-Germain
vient, Kuthumi, ou n’importe qui d’autre, il y a des légions d’êtres
angéliques à tous les niveaux qui aident cet ange particulier à ne pas
être attiré par l’énergie de la Terre, pour qu’il puisse rester dans les
royaumes non physiques pour faire ce qu’il a choisi de faire, guider
les humains à traverser ce processus de la Nouvelle Energie.
L’alignement des nombres
Nous gloussons alors que nous écoutions
vos présentations plus tôt aujourd’hui et vos discussions concernant les
nombres. Aujourd’hui en effet, c’est trois fois le nombre sept. Bon,
les nombres ne vous obligent pas à faire quelque chose. Les nombres ne
créent pas votre réalité. Regardez cela d’une autre manière. Vous créez
votre réalité puis les synchronicités ou l’alignement des énergies ont
l’air d’être juste là.
Ainsi ce jour est représenté par trois
sept. Le triple sept a une signification – une signification énergétique
et numérologique – pour chacun d’entre vous. C’est comme si vous aviez
planté l’outil ou le cadeau sur votre chemin avant que vous n’y soyez,
sachant qu’il y a pour vous un potentiel pour un alignement ou un
changement dans votre propre vie à ce moment-là. Et puis quand vous
arrivez à ce point, comme vous l’êtes en cette date du 7-7-7, alors cela
ouvre ou déclenche pour vous une nouvelle forme de conscience belle et
puissante. D’une certaine manière vous pouvez dire que vous saviez que
vous arriviez à ce point. Maintenant que vous êtes arrivé, vous pouvez
recevoir votre propre cadeau que vous vous êtes donné.
Vous savez, quand il y a un alignement
des nombres comme le 9944, ou le 3311 – tous ces alignements sont comme
un clin d’oeil ou un signe de tête de votre esprit à vous -même, vous
faisant savoir que vous reconnaissez les alignements et les
synchronicités dans votre vie. Quand vous voyez cette sorte
d’alignements numérologiques, vous pouvez juste vous sourire sachant que
vous êtes vraiment aligné avec vous-même. Vous accomplissez votre
propre passion ici sur Terre. Vous suivez le chemin des plus hauts
potentiels que vous avez choisis. D’autres humains ne reconnaissent même
pas des choses comme l’alignement de ces nombres, ou cela peut leur
apparaître comme une pure coïncidence sans signification énergétique
sous jacente. Mais vous savez que ces choses ont un sens précis. Ainsi
surveillez ces alignements continuels.
Un alignement particulier que je
voudrais mentionner aujourd’hui, est ce nombre qui est écrit dans le
livre saint, le 666. Il est considéré par certain comme étant le nombre
du mal, mais le 666 est l’alignement parfait qui représente l’achèvement
(la réalisation), chaque 6 représente un de vos aspects importants – le
corps, le mental et l’esprit. Quand ces derniers sont complètement
alignés cela signifie la réalisation, la fin d’un ancien cycle et le
début d’un nouveau. Ce n’est pas du tout le nombre du mal, à moins en
effet que ne vous vouliez contrôler les gens, à moins en effet que vous
n’ayez peur de vous-même et de votre propre évolution et que vous ayez
peur de votre propre conscience. Alors, oui, vous voyez cela comme « La
marque de la bête », comme il est appelé, vous aurez peur car vous aurez
peur de la bête en vous.
Mais si vous voyez l’alignement de ces
trois nombres et que vous êtes équilibré, que vous êtes vrai avec
vous-même, vous verrez cela comme le parfait alignement pour aller au
niveau suivant. Un peu comme vous voyez le triple sept ou n’importe
lequel des ces très intéressants différents alignements numérologiques.
Ainsi, maintenant, cher Shaumbra, il y a
en magasin une énorme quantité d’énergie. C’est comme si vous l’aviez
enterrée là pour vous-même. Vous vous êtes dit que si vous arriviez à ce
point – pas seulement d’espace et de temps mais de conscience – il y
aurait un petit tintement de clochette. Cela signifierait que vous y
êtes. D’une certaine manière – à travers toutes les confusions, à
travers le brouillard, à travers les difficultés, à travers toute cette
croyance que vous êtes perdus – d’une certaine manière vous y êtes
arrivé.
Ainsi, nous allons demander à David,
notre maître des nombres, (rires) si il veut bien sonner...Il n’était
pas à courant de ça ! ...s’il veut bien sonner les cloches sept fois.
Pendant qu’il le fait, prenez une profonde respiration à chaque
tintement de cloche. C’est un rappel à vous-même.
Maître des nombres, commencez.
(Longue pause alors que les cloches ont tinté sept fois)
Prenons ensemble une respiration
profonde et saluons ce moment. Reconnaissez ce moment de notre propre
alignement. Reconnaissez ce moment de l’accomplissement d’un cycle et du
début d’un nouveau.
Les énergies actuelles
Vous avez tendance a travailler en
spirale, en évolution continuelle et en expansion. Pas seulement en
cercle, mais en une spirale qui continue à croître, à croître et à
croître, jusqu’à un certain point où elle ne peut plus continuer en
spirale dans sa propre conscience alors vous allez en dehors des schémas
de la spirale elle-même. C’est ce qui se passe actuellement,
particulièrement alors que nous nous approchons du moment du saut
quantique.
Vous avez traversé cette chose que vous
avez tendance à dédaigner parfois. Vous l’appelez clarification, et
certain d’entre vous la nommez en utilisant d’autres mots très moches !
(rires) Vous voyez des tempêtes gronder dans votre vie et la plupart
d’entre vous sentez que ces tempêtes viennent de l’extérieur – d’autres
personnes, des événements qui se passent dans le monde, peut- être
seulement de votre mauvaise chance – et ces tempêtes traversent votre
vie et sont la cause de nombreux drames et de beaucoup de chaos. En fait
ces tempêtes ne sont pas du tout des tempêtes. Ces tempêtes sont une
manière...ce que vous appelez tempêtes sont une manière de clarifier
l’énergie ; votre énergie – qui est vous – votre conscience, mais une
conscience qui ne vous sert plus pour la manière d’être Nouvelle
Energie.
Ainsi des choses traversent votre vie,
des changements, des adaptations, des changements quantiques – pour
paraphraser notre chère Linda. Ces choses sont naturelles. Ce ne sont
pas des signes de l’Esprit qui disent que vous avez fait quelque chose
de mal. Ce n’est pas juste la venue de la mauvaise fortune. Vous
rendez-vous compte qu’au point où vous en êtes en tant qu’être
conscient, vous ne magnétisez rien, comme vous le dites ? Vous n’attirez
pas la mauvaise fortune de l’extérieur. La seule chose que vous attirez
actuellement ce sont les changements en vous. Parfois ces changements
sont difficiles. Parfois ces changements ont une manière de perturber
quelques -uns des schémas que vous avez créés pour vous-même. Mais
l’énergie du changement représente la continuelle évolution de votre
conscience. Votre conscience...est la plus grande raison de votre
présence sur Terre actuellement – vous étendez et faites évoluer votre
conscience.
Changement de conscience quantique
Les changements peuvent parfois venir de
manières merveilleuses. Il y a quelques jours, le 2 juillet 2007, il
s’est passé un événement incroyable en ce deuxième jour de la semaine.
De nombreuses personnes ici présentes faisaient parties du séminaire sur
l’ascension (NdT : c’est un séminaire donné par Saint-Germain), sur les
hauteurs dans les montagnes de Breckenridge dans le Colorado.
Après avoir participé à 3 jours de
séminaire très intenses, Saint-Germain fit une pause, puis parla
directement – très, très directement – à chacun d’entre vous, alors que
je traînais dans la salle ressentant exactement ce qu’il se passait.
Beaucoup parmi vous ce sont demandé : « Que s’est-il passé dans la salle
lors de ces quelques précieux instants ? » et la plupart d’entre vous
n’ont pas été capables de définir ce qu’il s’était passé. Mais vous
saviez qu’il s’était passé quelque chose. Eh bien, vous veniez juste
d’avoir un avant -goût du changement quantique de conscience. C’est la
raison pour laquelle lorsque votre mental essaie de comprendre ce qui
s’est passé, ce qui s’est exactement passé, il ne le peut pas, car votre
mental ne peut pas comprendre actuellement ce changement de conscience
quantique. C’est au-delà de la propre sphère de son moi ou de sa
compréhension.
Durant ces quelques instants précieux
pendant que Saint-Germain parlait, en fait bien plus de choses se sont
passées que ce que les mots reflétaient. A ce moment là, vous tous aviez
permis que ce changement ait lieu. Vous vous sentiez tellement en
sécurité dans cette salle. Vous aviez une telle attention d’amour envers
vous-même et même une nouvelle compréhension de tout ce processus de
l’ascension. Ainsi quand Saint-Germain s’est directement adressé à
chacun d’entre vous, il s’adressait aussi directement à un choix que
vous aviez fait, un potentiel que vous aviez choist. En tant que groupe
vous aviez dit : « Faisons maintenant un saut quantique dans notre
propre conscience. »...et il a circulé à travers la pièce d’une manière
que nombre d’entre vous aviez rarement expérimentée, sinon jamais. Il a
circulé dans et à travers votre corps et votre mental. C’est la raison
pour laquelle votre mental avait l’air engourdi pendant un moment. Votre
corps ne pouvait répondre. Il vous était difficile de comprendre où
vous étiez ou ce qui se passait dans cette pièce à ce moment donné.
Vous aviez permis au changement de
conscience de vous traverser. Et vous voyez que cela ne fait pas mal. Ce
n’était pas pénible. Vous n’aviez pas eu besoin de traverser de
nombreuses luttes dans votre vie. Vous n’aviez pas eu à traverser des
difficultés, comme beaucoup d’entre vous en ont traversées pendant leur
processus de clarification. Et le plus beau c’est que pendant ces
précieux instants, la plupart d’entre vous sont restés en dehors des
limitations mentales. La plupart d’entre vous ont juste permis d’être
traversé par cela, vous avez accompli un changement quantique de
conscience.
Au moment - même où vous aviez accompli
cela, ou en fait au moment où vous en aviez pris conscience dans votre
propre vie, cette énergie dans cette pièce s’est propagée – pas
seulement d’une manière linéaire mais multidimensionnelle – et elle
s’est immédiatement propagée à Shaumbra tout autour du monde. Certains
dormaient, d’autres étaient à leur travail et d’autres faisaient une
longue promenade à ce moment. Mais peu après 15 heures le 2 juillet 2007
à Breckenridge, quelque chose s’est passé et a affecté tous les
Shaumbra tout autour du monde à cause de la connexion de conscience que
nous avons tous ensemble. Un potentiel a été créé pour tout le monde,
que vous écoutiez en personne ou que vous faisiez tout autre chose.
Certains ont eu l’expérience à cet instant et ont dit : « Quelque chose
vient juste de se passer. Je ne sais pas quoi, mais cela s’est passé. »
Certains en ont fait l’expérience un jour ou deux plus tard et certains
en ont l’expérience maintenant pendant que nous parlons.
C’était un changement de conscience. Et
alors qu’il se répand en ceux qui s’appellent eux-mêmes Shaumbra, ce
changement de la conscience va vers le reste de l’humanité et va vers
tous les êtres des royaumes angéliques. Il ne leur est pas imposé. Ils
n’ont pas besoin de l’accepter. Ils peuvent l’ignorer. Ils peuvent même
prendre cette énergie et la déformer pour leur propre compte, ce que
vous appelleriez, buts très égoïstes ou bas énergétiquement. Cette
énergie est disponible. Ce potentiel est maintenant disponible à toute
l’humanité.
L’expérience du changement de conscience
quantique aura de nombreux effets et implications dans votre vie. Tout
d’abord cela vous donne un avant -goût et vous fait vous rendre compte
que la clarification et le changement ne veulent pas dire que vous devez
traverser beaucoup de souffrances, de la confusion mentale et toute
cette tension et cette inquiétude qui est généralement associée au
changement. Cela peut avoir lieu en un instant. Comme cette énergie fait
alors partie de votre nouvelle boîte à outils dans votre vie, elle
commence à se déployer. Elle commence à se montrer de manières subtiles,
puis elle commence à se montrer de manières grandioses. Elle commence à
s’intégrer dans votre vie de tous les jours de manière que quelques
-uns de vos rêves, de vos buts et de vos aspirations commencent
maintenant à s’aligner et à venir dans votre réalité.
Elle commence à faire des choses comme
répondre à des questions qui vous tourmentent ou qui vous troublent
depuis longtemps, soudainement la réponse est juste là. Chaque fois que
vous avez un de ces « eurêka » en synchronicité, chaque fois que vous
avez un ressenti d’achèvement ou de connaissance, souvenez-vous que cela
vient de vous, et non pas de nous autres. Vous vous êtes permis de
traverser un changement de conscience quantique. Vous vous êtes permis
de contourner les manières de faire anciennes et difficiles et d’aller
directement au changement. Allez directement à votre propre évolution.
Humeurs
Maintenant ce genre de changements
quantiques fait apparaitre des problèmes – des problèmes que beaucoup
d’entre vous ont eu à affronter pendant longtemps. Une de ces choses est
ce que vous appelez un changement d’humeur ou d’émotions. Chaque fois
que vous traversez ce genre de changement si rapidement, vos autres
parties essaient de rattraper leur retard, pour faire parti du
changement, alors une de vos parties peut se réveiller le matin et se
sentir un peu triste. Ou bien vous pouvez vous lever le matin et pouvez
sentir de l’inconfort dans votre corps physique. Vous pouvez vous sentir
en colère à propos de quelque chose, et ne pas savoir mentalement à
propos de quoi. C’est seulement une humeur. C’est seulement une réaction
interne aux différents changements qui ont lieu dans votre vie. C’est
très naturel d’avoir ces réactions car c’est une de vos parties qui
réagit ou qui observe une situation qui a lieu.
Eh bien, très souvent nous vous voyons
aller dans une de ces humeurs et puis la rendre plus intense et la
rendre plus difficile ; vous commencez à porter des jugements sur
l’humeur dans laquelle vous êtes. Vous vous dites : « je suis de
mauvaise humeur, mais je ne devrais pas car je suis Shaumbra. Je suis un
travailleur de la lumière alors je ne devrais pas être de mauvaise
humeur. Quand comprendrais-je vraiment cela ? Quand est-ce que je
rattraperai mon retard, si jamais j’y arrive et me sentirai en paix et
heureux, dans un état de félicité ? » Eh bien, oubliez la félicité,
c’est un état d’être artificiel.
Ainsi vous sentez que vous êtes dans une
de vos humeurs. Vous pouvez même être déprimé ou inquiet à propos de
quelque chose, alors vous essayez de changer votre humeur. Stoppez
simplement là. Quand vous vous surprenez à essayer de changer votre
humeur, vos pensées et vos émotions, stoppez simplement là. Vous n’allez
que vous mettre dans plus de chaos et plus de confusion et en fait vous
allez rendre plus dramatique l’humeur dans laquelle vous êtes.
Prenez l’ancienne idée : « bonne humeur,
mauvaise humeur. » Cela ne fonctionne pas ainsi dans la Nouvelle
Energie. Oui, cela fonctionne de cette façon pour certains – ceux que
nous appelons - les humains anciennes énergies qui sont dans votre vie.
Vous observerez cela en eux, mais pour vous c’est un peu différent. Au
moment où vous essaierez de corriger ou de modifier vos pensées, vos
humeurs ou vos émotions, stoppez. Prenez une respiration profonde, puis
plongez derrière le petit mur ! (rire) (NdT : derrière) Le petit mur est
le lieu d’où vous pouvez tout observer, même vous-même. Le petit mur
est le lieu sûr et neutre où il n’y a pas de juste ou de faux, de bon ou
de mauvais, il n’y a pas de positif ni de négatif. C’est, simplement.
Comme l’a dit Kuthumi lors de notre
dernière réunion, c’est juste une expérience et elle n’a pas besoin
d’être polarisée en « bon » ou « mauvais ». Dans l’ancienne énergie
c’est une pratique courante de polariser car c’est comme ça que toutes
les choses avaient lieu. Vous polarisiez une énergie – disons que vous
la polarisiez en « bon »...mais dans la Nouvelle Energie, il n’y a pas
besoin de le faire.
Vous êtes de mauvaise humeur, vous êtes
dans un des vos « mauvais jours » comme vous le dites. Mais vous n’êtes
pas vraiment dans un mauvais jour, vous ressentez et permettez seulement
l’expression de la mauvaise partie de ce jour. Ce que vous ne voyez
pas, ou ne sentez pas ou ne permettez pas de venir, c’est son état uni
(unifié) – pas le pays mais un état unifié d’être – qui est la bonne
partie du jour. Et quand vous reconnaissez que votre mauvais jour est
également un bon jour, et que vous reconnaissez qu’il n’y a pas vraiment
de bon ou de mauvais jour, que ce qui a lieu dans le moment est
seulement une expression, alors soudainement vous vous rendez compte
qu’il n’y a pas en fait de bon ni de mauvais.
Votre état émotionnel ou votre humeur
n’est pas neutralisée...en d’autres mots, vous ne la contre -balancez
pas de manière à ne pas avoir de ressentis ou d’émotions...en fait vous
les fusionnez ensemble dans le plus haut état d’expression. Vous
permettez tout ce qui se présente dans l’instant, sans juger que c’est
un mauvais jour, sans juger que vous vous sentez fatigué ou déprimé. Car
chaque fois que vous avez un sentiment de fatigue, ce que vous ne
remarquez pas et qui est juste là avec, dans un état unifié, est le
sentiment de se sentir énergisé. Chaque fois que vous vous sentez triste
– triste de devoir laisser aller quelque chose dans votre vie – il y a
aussi l’énergie unifiée de bonheur, de joie et de liberté. Chaque fois
que vous vous jugez d’être en colère, juste à coté, en fait intégré et
parfaitement tissé dans la colère, est l’énergie d’être heureux, d’être
sans soucis et dans l’acceptation.
Quand vous êtes derrière le petit mur et
que vous traversez un changement d’humeur si habituel aux humains, vous
vous rendrez compte que vous n’avez pas besoin d’infuser du drame dans
ce changement d’humeur. Le drame qui vient du jugement de ce que c’est,
le drame qui vient de : « Qu’est qui ne va pas avec moi ? Pourquoi
suis-je dans un mauvais jour ? » Le drame est de se précipiter chez un
voyant ou de regarder votre thème astrologique pour comprendre pourquoi
les dieux au -dessus de vous vous infligent cela. Vous vous rendrez
compte que c’est vous qui le faîtes. Vous mettez simplement l’accent sur
une expression ou un aspect de ce moment particulier. Mais unis à cela,
il y a aussi toutes les autres expressions.
Allez, asseyez –vous derrière le petit
mur. Observez-vous dans cette émotion, dans l’instant. Observez la
tristesse. N’essayez pas de la tuer. N’essayez pas de la nier.
Observez-la. Et alors que vous êtes assis, observant la partie de vous
triste en ce jour particulier, alors que vous vous détendez,
débarrassez-vous de votre inquiétude, vous serez alors capable de voir
votre partie qui est heureuse, votre partie qui est accomplie, votre
partie innocente, votre partie stupide – tous les différents aspects –
et vous vous rendrez compte à ce moment qu’aucune de ces parties ne
guide ou ne contrôle votre vie. Vous vous rendrez compte que vous pouvez
choisir d’exprimer tous les aspects, aucun aspect, ou seulement
quelques -uns de vos aspects à ce moment.
Nous soulevons particulièrement ce point
en ce jour car c’est une pratique courante pour les métaphysiciens
d’essayer de se concentrer sur – ce que vous appelez – les bonnes
pensées, les pensées joyeuses. Il existe tout ce mouvement qui se
concentre sur le contrôle du mental et des pensées mais cela ne vous
cause que des ennuis. Parce -que dès que vous mettez ce genre de
contrôle sur votre mental, que vous appliquez à votre mental cette sorte
de conseils et permettez à votre mental de juger en bien ou en mal, et
que vous essayez de patauger sur ou d’écraser les autres émotions, vous
reniez une partie de vous-même. Chaque fois que vous niez une de vos
parties, elle s’en va dans une autre dimension. Elle existe, elle est
réelle et elle reviendra pour attirer votre attention.
Ainsi la chose importante pendant ces
sautes d’humeur est de prendre un instant. Respirez une ou deux fois.
Allez derrière votre propre petit mur et observez le « vous » du moment
et rendez-vous compte qu’il y a de très nombreuses autres expressions de
ce « vous ».
La première chose que cela fera est que
cela vous permettra de surmonter votre inquiétude à ce moment -là. Cela
vous permettra de surmonter le : « Pourquoi moi ? Où me suis-je trompé ?
Qu’ai-je besoin de faire pour me rendre parfait ? » Au moment où vous
laissez aller votre inquiétude, vous rirez de vous -même pour vous être
fait avoir par quelque chose qui n’est vraiment pas vous, pas vraiment
tout vous. C’est une expérience très libératrice, et comme je l’ai dit,
certains parmis vous pourrez traverser des moments difficiles car vous
êtes habitués à vous nourrir de vos propres drames. Vous êtes habitués à
ces situations dramatiques, ces émotions et ces sautes d’humeur et
c’est la manière que vous utilisez pour vous maintenir à peine en vie.
Vous craignez qu’en vous mettant derrière le petit mur, tout deviendra
vraiment ennuyeux. Toutes les choses seront neutralisées. Toutes les
choses deviendront très, très – comment dire – très ennuyeuses. Ce n’est
pas vrai du tout.
Alors que vous faites cela, alors que
vous vous permettez de vous observer, vous allez vous rendre compte
qu’il y a tellement plus de profondeur et de dimension. Vous n’avez pas
besoin d’infuser du drame pour rendre votre vie pertinente et
passionnante. Vous trouverez une nouvelle profondeur qu’il est difficile
de décrire, car elle n’est pas mentale, elle n’est pas émotionnelle.
C’est votre entière expression. Alors vous comprendrez ce qu’est la
vraie créativité personnelle. En d’autres mots, la manière dont vous
vous créez à chaque moment. Ca vous donnera un renouvellement total et
de l’intérêt pour votre propre vie et dans votre propre vie.
Vous savez que vous avez - la plupart
d’entre vous - perdu l’intérêt de votre propre vie. Vous permettez
seulement que votre vie continue d’une certaine manière en roue libre,
mais y avez vraiment perdu votre intérêt pour elle. J’ai récemment fait
mon premier séminaire parmi de nombreux à venir, sur la passion dans ce
lieu grandiose que vous appelez la Finlande. Nous avons parlé de comment
trouver sa vraie passion, comment redevenir enthousiasmé par vous-même
et par la vie. Nous continuerons à faire plus de ces séminaires. Une
partie de toute cette expérience est de sortir des drames et d’aller
derrière le petit mur.
L’histoire de Klaus
Et avec ça, et une gorgée d’eau,
j’aimerais vous raconter une histoire courte (L’auditoire dit, « ahhh »
et « yay » (ouais ?) et Tobias glousse.). Prenez une profonde
inspiration et allons dans la dimension courte ! (Rires)
J’aimerais vous raconter une histoire à
propos d’un cher fabricant de jouets du nom de Klaus qui vivait sur la
terre d’Autriche il y a longtemps, mais pas si longtemps qua ça. Prenons
une profonde inspiration et sentons l’énergie, étant donné que c’est
beaucoup plus qu’une histoire de mots. C’est une histoire de ressentis,
c’est une histoire d’énergie et c’est l’histoire de chacun d’entre vous.
A l’âge de quinze ans, Klaus est allé
travailler comme apprenti pour le fabricant de jouets local. Klaus a
toujours aimé travailler avec ses mains et jouer avec le bois, en créant
des choses. Dès son plus jeune âge, il prenait son couteau en main et
il taillait le bois, des heures et des heures, sans créer quoique ce
soit en particulier mais aimant simplement le contact du bois, du
couteau ou quelle que fût sa création. Alors à l’âge de douze ans ses
parents dirent : « Klaus il est temps que tu commences à gagner ta vie, à
faire quelque chose de ta vie », et ils l’ont envoyé travailler avec le
fabricant de jouets local.
De fait, le maître, le maître fabricant
de jouets, était très habile dans son métier et était connu dans de
lointaines contrées pour la qualité, pour la durabilité de ses jouets,
et il s’était spécialisé dans la fabrication des petits soldats en jouet
– de petits êtres de presque 30 centimètres de haut. Et il fabriquait
les soldats en jouet représentant tous les grades dans l’armée. Et parce
- qu’il était connu à travers tous les pays d’Europe, il ramenait les
uniformes de beaucoup de pays différents aux soldats en jouet, et les
expédiait vers tous les pays.
Quant à Klaus...Klaus était
naturellement doué et talentueux et il assimila rapidement les méthodes
et les procédés que son maître lui apprit à utiliser. Mais bien qu’il
eut été habile avec le couteau, avec le papier de verre et avec tous les
autres outils pour fabriquer les soldats en jouet, Klaus était
facilement distrait. Et s’il ne concentrait pas toutes ses énergies à
faire ce type particulier de jouets de bois, il se découvrait à sculpter
le bois en une variété d’autres choses.
Certains jours, pendant qu’il
travaillait avec les couteaux, les scies et tous les autres outils, il
découvrait que, au lieu de fabriquer un soldat en jouet, il avait
fabriqué un petit ours en bois. Certains jours il fabriquait une petite
poupée de bois. Et bien sûr, ça dérangeait grandement son maître. Son
maître appréciait que Klaus soit doué et talentueux, mais il ne pensait
pas que c’était très amusant que Klaus perde du temps de travail
précieux à faire toutes ces autres créations. Il lui arrivait souvent de
réprimander Klaus en disant : « Personne n’est intéressé à acheter des
petits ours en jouet. Personne vraiment n’est intéressé à acheter une
petite sculpture d’un enfant ou d’un bébé. Nous sommes connus comme
fabricants de soldats et c’est ce que tu feras. » Pour autant que Klaus
aimait son travail, il haïssait la conformité, et durant les dix années
en tant qu’apprenti, il trouva ça si difficile de se concentrer, de
continuer de fabriquer ces petits soldats en jouet .
Donc, après dix années, un jour il alla
voir le maître - dix années jusqu’à ce jour - il alla voir le maître et
dit : « Cher monsieur, je vous suis redevable pour votre enseignement,
pour ce que j’ai appris des bois et des peintures, de la soie et des
tissus, pour tout ce que je sais. Mais maintenant il est temps pour moi
de partir, de continuer par moi – même, d’avoir mon propre magasin où je
pourrai créer tout ce que je veux. »
Le maître railla Klaus et dit, « Jeune
garçon, tu es doué et talentueux, mais tu es un échec dans ton travail.
Tu ne comprends pas ce que veulent les gens. Tu n’as pas un but ou une
direction. Tu es un doux rêveur. Tu es un vagabond. J’apprécie ton
service comme apprenti, mais en même temps je suis délivré de te laisser
aller car tu m’as causé beaucoup d’angoisse et d’anxiété dans ma vie. »
Alors, avec les maigres économies que
Klaus avait rassemblées comme apprenti fabricant de jouets, et avec
l’aide de quelques amis, il ouvrit le magasin de Fabrication de Jouets
et de Poupées de Klaus. Klaus vivait sa passion parce que maintenant il
pouvait commander n’importe quel type de bois qu’il choisissait, et bien
sûr, il ne choisissait rien d’autre que le meilleur. Il pouvait
commander les pigments les plus rares d’Italie qui allait avec les
peintures pour créer le réalisme des poupées et des jouets qu’il allait
créer. Et bien sûr, il commandait les soies et les tissus les plus fins
de France et de pays lointains, très lointains comme l’Inde.
Klaus avait une vocation pour la
perfection - sa perfection - et il lui importait peu quel type de poupée
en jouet il créait. Il ne voulait pas se concentrer sur une seule
chose. Il ne voulait pas se focaliser sur les soldats ou la royauté ou
sur aucune autre chose. Et sa plus grande joie était d’ouvrir son
magasin chaque matin, sentant les essences des bois, des peintures et
des matériaux qui seraient utilisés dans ses créations, puis d’aller
dans son arrière-boutique et de commencer son travail.
Klaus réalisa aussitôt qu’il aimait tant
son travail et ne voulait pas être dérangé durant la journée qu’il
n’avait même pas engagé qui que ce soit d’autre pour l’aider dans sa
boutique. Il n’y avait que lui. Il aimait aller dans les pièces
arrières, commençant la taille, la découpe et le ponçage, sans même
savoir ce qu’il était en train de créer à ce moment -là. Ca se
manifestait juste de soi-même. Il aimait tant son travail qu’il ignorait
souvent la petite cloche de la porte qui signifiait qu’un client était
là pour acheter. Oh, et ils vinrent. Ils ne vinrent pas seulement du
village, ils vinrent de toutes les régions autour, parce que les poupées
en jouet de Klaus étaient fascinantes. Elles possédaient un réalisme
qui n’existait nulle part ailleurs. Certains disaient qu’en fait ces
poupées en jouet paraissaient prendre vie. Mais Klaus n’en vendit pas
beaucoup parce qu’il était tant occupé à les fabriquer. Il ne prêtait
pas attention à l’aspect commercial de son commerce.
Klaus pouvait s’asseoir avec son bloc de
bois et pouvait simplement le ressentir. Il ressentait la texture du
bois. Il ressentait son grain, sa dureté et sa qualité. Il l’approchait
tout contre lui et respirait avec lui - aussi étrange que cela pouvait
sembler à certaines personnes. Il essayait de se focaliser sur ce à quoi
ce bloc ressemblerait quand il serait terminé. Il laissait juste ses
mains commencer à travailler avec, devenant totalement absorbé
maintenant dans la découpe, le polissage et la mise en forme de ce qui
était un bloc de bois dans cet instant, dans une expression de lui-même.
Un jour il ferait un enfant, un bébé, et
comme il taillait, piquait, en faisant même les petites chaussures du
cuir le plus fin, utilisant les meilleurs fils, il était en fait en
train de s’imaginer quand il était bébé, étant porté dans les bras de sa
mère, balancé d’avant en arrière. Et ce ressenti et cette passion
allaient se déverser de lui dans le bloc de bois maintenant transformé
dans le bébé le plus beau. Et comme il prenait les peintures pour créer
le fin, fin détail, cela semblait littéralement amener le bébé à la vie.
Il a personnellement cousu tous les vêtements. Il a personnellement mis
les cheveux en place. Et il s’est absorbé, comme beaucoup d’entre vous
vous êtes absorbés, dans la beauté du travail, du moment de
l’expression. Et il aimait chaque poupée qu’il créait.
Il aima quand il eut créé une petite
poupée qui ressemblait à une fée des bois qu’il se rappelait avoir vu
quand il était très, très jeune. Il se rappela quand il avait vu cette
magnifique famille... pas nécessairement la sienne, mais une famille qui
descendait la rue... imaginant ce que ça pouvait être d’être dans cette
famille - les jeunes enfants, les parents heureux tout habillés de
leurs habits du Dimanche, partant à l’église - et il commençait à
sculpter et créer cette famille, l’habiller et la bénir. Il créait la
famille entière.
Il était aussi connu au loin pour ces
étranges types de poupées qu’il créait. Il les appelait les saints, mais
ils ne ressemblaient à aucun des saints typiques de l’église. Ils
étaient des êtres angéliques qui n’avaient pas les rudes traits des
êtres humains. Et quand quelqu’un lui demandait le nom d’un saint
particulier qu’il avait amené à la vie dans sa forme en bois, il
marmonnait un nom - « Saint rrmm » (Tobias marmonne) - et les gens
créaient alors leurs propres noms et disaient : « Oui, c’est Saint
Demetius. C’est Saint Christophe. C’est Saint Quelconque. » Ca leur
importait peu car les clients aimaient ces poupées qui avaient été
sculptées en ces beaux saints.
Klaus a fabriqué des poupées d’à peu
près tout. Il en fabriqua qui ressemblaient à des rois et des reines.
Pas les rois et les reines qui étaient sur leurs trônes en ce temps -là,
mais le roi et la reine qu’il ressentait en lui-même. Quand il
sculptait... « Qu’est-ce que cela ferait d’être un roi - mon propre
roi ? »...Et il sculptait cela dans le bois et le cousait dans le tissu,
le finissait avec la couleur.
Ainsi vous avez saisi le sujet. Klaus
aimait son travail. Parce qu’il l’aimait tant, cela infusait une énergie
dans la poupée qu’il créait. Il amenait cette poupée à la vie. Elle
portait l’énergie de son amour, de différentes parties de lui, de ses
souhaits de ses désirs et de son imagination.
Comme les années passaient, Klaus
réalisa qu’il avait vendu très, très peu de ces poupées en bois, ce qui
en fait créait plus de demandes. Les gens qui venaient lui en acheter
étaient frustrés et vexés par son manque de service et d’attention.
Souvent ils trouvaient sa boutique fermée mais ils le voyaient à
l’arrière travailler. Ses amis et les élus locaux dirent, « Voyons,
Klaus, pourquoi n’engage-tu pas une aide ? Tu vendras beaucoup, beaucoup
plus de poupées. Tu pourrais être un homme très riche parce que tes
poupées sont connues pour leur perfection et pour un type d’énergie, un
type de vitalité introuvable dans aucune autre poupée d’aucune région. »
Klaus ne voulait pas nécessairement travailler avec qui que ce soit
d’autre, mais la vraie motivation était que Klaus ne voulait pas
vraiment vendre ses poupées. Il y était si attaché. Son arrière-boutique
était maintenant remplie de milliers et de milliers de jouets du bois
le plus fin que vous pourriez imaginer. Quelques animaux, beaucoup
d’êtres angéliques, de fées des bois et beaucoup de types différents
d’humains étaient maintenant représentés sur ses étagères.
Les années passaient et Klaus devenait
maintenant un homme plus âgé. Il était heureux de sa vie. Il ne s’est
jamais marié. Il n’a jamais eu d’enfant. Il a fait très, très peu de
choses avec d’autres personnes parce qu’il aimait son travail. C’était
sa famille. Comme les années passaient, Klaus commença à s’apercevoir
que sa vue devenait très, très faible. C’était difficile, même en
utilisant des lunettes, de se concentrer maintenant sur les détails les
plus fins - les pupilles dans les yeux quand il fallait les peindre, la
couture des robes et des capes de ses créations. Il remarqua que ses
mains aussi devenaient douloureuses, difficile de bouger les
articulations, et quand dans le passé il pouvait créer une poupée en
deux ou trois jours, maintenant ça lui prenait 2 ou 3 fois ce temps.
Il eu un jour un profond soupir et
réalisa que ses jours en tant que fabricant de poupées arrivaient à leur
fin. Bien qu’il y ait eu un peu de tristesse, il regarda toutes les
poupées alignées aux murs de son atelier et réalisa qu’il n’était
réellement pas seul.
Alors un jour Klaus décida qu’il était
temps de prendre sa retraite et il savait que pour prendre sa retraite
et vivre confortablement, pour être nourri et habillé et pour également
voyager maintenant un peu, il allait devoir vendre toutes ses poupées.
Cela lui causa beaucoup de tristesse mais aussi un sentiment de liberté.
Il les avait appréciées de nombreuses années, certaines des poupées sur
les étagères étaient là depuis 40 ans. Il se rendit compte qu’il était
temps de laisser aller. Alors il mit une grande pancarte sur la
devanture de sa boutique qui disait « tous les objets sont à vendre ».
Il engagea quelques jeunes amis pour venir l’aider à vendre l’inventaire
entier, et il l’ouvrit au public. Et en quelques jours toutes les
poupées dans cette boutique furent vendues – Oh pour un prix élevé bien
sûr - donnant à Klaus tout le confort financier dont il aurait besoin,
pour sa retraite.
La boutique était maintenant vide. Les
clients étaient partis, les poupées étaient parties, et oui, Klaus eut
des émotions, des sautes d’humeur, se sentait un peu triste et vide, ne
sachant pas maintenant que faire exactement du reste de sa vie. C’est
une histoire courte ... (Quelques rires)
Klaus décida de faire une promenade
autour de la ville. Il l’avait vue si peu toutes ces années, maintenant
il était temps de commencer à faire ce genre de choses. Alors qu’il
marchait le long du sentier de la rivière près de la ville, il croisa un
jeune couple promenant leur enfant et leur chien, et il reconnut
instantanément ce chien. Il dit : « j’ai sculpté un chien juste comme
celui là – les mêmes yeux, la même fourrure. Bien, peut-être que les
chiens ont tendance à ressembler à des chiens. Peut-être n’est-ce qu’une
coïncidence. »
Et comme il se rapprochait de la ville,
Klaus croisa un homme à l’allure très insolite. Il semblait plutôt
excentrique, différent, et Klaus le reconnu immédiatement comme une de
ses poupées, l’arrêta et lui dit : « cher Monsieur, qu’est-ce que vous
faites ? » Et cet homme, quelque peu interloqué dit : « je suis poète,
je suis conteur et vagabond. Et qui êtes-vous ? » Il dit : « Je suis
Klaus, autrefois fabricant de poupées, et il me semble que nous nous
sommes rencontrés auparavant. » Et le poète secoua la tête et dit :
« Non », et poursuivit son chemin.
Klaus continua de marcher. Il croisa un
adolescent et de nouveau le reconnut comme une de ses poupées et
maintenant commençait à penser qu’il y avait quelque chose de très
étrange qui se produisait ici. Il arrêta le jeune garçon et lui demanda
qui était sa famille et quelles étaient ses origines et d’où venait-il.
Le jeune garçon semblait effrayé par ce vieil homme qui le questionnait
et s’enfuit. Le reste de la journée, Klaus rencontra des gens, des
animaux et même quelques êtres angéliques qui ressemblaient et qu’il
ressentait exactement comme ses poupées.
Cela, évidement, avait troublé Klaus,
qui ne savait pas ce qui se passait. Alors il retourna à son atelier,
s’assit et réfléchit beaucoup. Comment se faisait-il qu’il rencontrait
ses poupées dans une forme vivante et animée - une forme biologique ?
Alors qu’il pensait à cela, il dit : « je dois découvrir ce qu’il se
passe ici. » Ainsi il organisa un grand banquet, et il sortit à travers
les rues et de nouveau rencontra beaucoup de ceux qu’il avait vu avant –
et quelques nouveaux - qui tous ressemblaient à ses poupées. Il leur
donna une invitation à une grande fête dans le restaurant le plus
raffiné de la ville. Klaus était déterminé à découvrir ce qu’il se
passait ici et en rassemblant tous ces ... bien, peut-être des gens,
peut-être des poupées...il pensait qu’il pourrait découvrir ce qui se
passait vraiment.
Alors la nuit de la grande fête arriva
et la nourriture et le vin les plus fins furent apportés. Et avant que
le repas ne commence, Klaus se demandant encore ce qui se passait,
encore dépassé par la rencontre de toutes ces poupées qui maintenant
avaient semblé devenir vivantes, les sommeliers servant le vin – le vin
blanc le plus fin - pour chacun à table, il leva son verre et dit : « A
vous ». Et au moment où ils commencèrent à boire, tous les êtres qui
étaient assis dans le restaurant disparurent. Et Klaus à cet instant, se
rendit compte qu’ils étaient tous, tout d’abord, une part de lui-même.
Ils étaient tous des expressions de lui-même. Maintenant il les avait
ramenées à la maison. Il les avait ramenées en lui-même.
Dans ce moment d’intégration, Klaus se
dit à lui-même, prenant une profonde inspiration avec un verre de vin :
« J’encore, je me rencontre de nouveau. » « J’encore », dit-il en
français écorché comme Cauldre ici (Tobias glousse) « de nouveau MOI. Je
me rencontre de nouveau moi-même. »
Et au moment de cette intégration de
chacune des ses parties, Klaus réalisa ce qu’il allait faire pour le
restant de sa vie. Il allait être le maître enseignant. Il allait
rassembler ensemble tous les jeunes garçons et les jeunes hommes qui
voulaient être des fabricants de poupées, et au lieu de leur dire qu’ils
devaient fabriquer des soldats en jouets ou la royauté ou seulement une
seule chose, il leur apprendrait à utiliser leur imagination, à
utiliser des parties d’eux-mêmes pour créer le meilleur de quel que soit
ce qu’ils voudraient créer. Il ouvrit l’Ecole de Fabrication de Jouets
et de Poupées Klaus et partit pour devenir l’un des enseignants les plus
réputé.
J’encore
Maintenant pourquoi avons-nous raconté
cette longue histoire de Klaus ? C’est votre histoire aussi. C’est une
façon de dire ça, cher Shaumbra, vous avez tellement de parties de vous.
Vous rêvez éveillés, vous rêvez la nuit. Même tout -de -suite vous
allez dans les réalités multidimensionnelles créant des parties de
vous-même, imaginant des choses, ayant vos aspirations et vos rêves.
Mais elles sont là-bas, existant dans votre propre coquille jouet
multidimensionnelle, votre propre magasin dans lequel vous avez sculpté
des parties de vous. Votre partie royale de vous – votre partie
royalement chiante ! (Rires) Votre jeune partie...si vous étiez une
jeune fille, une partie de vous a créé le jeune garçon pour vous aider à
comprendre ce que ce serait d’être dans cet aspect. Vous avez créé
votre partie qui aurait pu être un soldat, qui aurait pu être à peu près
n’importe quoi. Vous avez partout des parties qui vous composent, que
vous avez créées à partir de votre passion et de votre amour. Vous
pensez et imaginez différents potentiels. Vous aimeriez être un grand
écrivain, un homme d’affaire, un ange, un oiseau.
Vous savez, chaque fois que vous avez
une pensée ou une imagination, vous la créez. Peut-être pas avec vos
mains, peut-être pas de bois ou de couleur, mais vous la créez et elle
existe quelque part, seulement ailleurs qu’ici. Vous testez différents
potentiels en les activant de différentes manières. Certains d’entre
vous se demandent ce que ça aurait été de n’avoir pas été mariés dans
cette vie et de voyager autour du monde, et vous créez cela
littéralement. Et il y a cette poupée de vous qui est (était) là-bas, le
faisant. Vous ne reconnaissez pas toutes ces parties qui vous
composent, vos créations, mais elles sont là, juste comme les poupées de
Klaus étaient vraiment là-bas sur les étagères – au moins jusqu’à ce
qu’il les ait libérées.
Vous avez la part de vous que vous
imaginez, « Qu’est- ce- que ça aurait fait d’être riche, d’être
puissant ? Qu’est- ce- que ça aurait fait d’arriver avec une invention
qui aurait guéri le cancer ? Qu’est- ce- que ça aurait fait de
conseiller un groupe de personnes dont les vies aurait été changé à
jamais ? » Celles-là sont vos poupées, celles-ci sont toutes vos poupées
que vous avez créées et elles sont réelles. Elles sont réelles. Dans
cette époque de nouvelle conscience, vous vous rencontrez de nouveau
vous-même. J’encore. Moi-même encore.
Une chose très importante se produit
maintenant. Vous êtes dans ce moment. Vous avez toutes ces créations de
vous-même qui sont là-bas, et maintenant vos chemins semble se croiser
tous au même moment. Synchronicité ? Peut-être. L’alignement des
nombres ? Une partie du plan ? Votre évolution de conscience ?
Absolument, oui.
Vous allez vous rencontrer vous-même, et
parfois vous allez vous voir vous-même, représenté par une personne,
par un animal, un oiseau ou un chien, par une présence qui semble être
dans la pièce avec vous comme un chuchotement ou une ombre puis qui s’en
va. Même dans un arbre, peut-être même dans les gouttes de pluie. Vous
allez vous rencontrer vous-même encore. Des potentiels de vous qui
étaient là-bas depuis longtemps et qui maintenant reviennent dans cette
réalité.
J’encore. C’est comme un phénomène de
« déjà vu » personnel. « Déjà vu » est le souvenir d’une expérience que
vous avez rêvée ou créée dans une autre réalité et vous vous rappelez
d’elle dans cette réalité. J’encore est « vous » de nouveau. Vous
rencontrant vous-même. Cela va être un phénomène très intéressant, parce
que d’abord vous aurez la tendance à placer ça à l’extérieur de vous.
Pourquoi cette personne particulière fait-elle grincer quelque chose en
vous, tout comme la personne que Klaus a vue marchant le long de la rue
lui a rappelé ses poupées. J’encore, c’est vous à nouveau, mais le
« vous » qui était là-bas explorant d’autres réalités qui arrivent
maintenant dans votre réalité ici.
Ca va d’abord être un sentiment étrange,
comme ça l’a été pour Klaus courant vers les humains qui ressemblaient à
ses poupées. Vous allez vous gratter la tête et vous demander ce qu’il
se passe. Mais peut-être que vous, comme Klaus, pourrez les rassembler
toutes, les inviter toutes à revenir pour un grand banquet – c’est vous
qui payez l’addition ! – une célébration dans laquelle vous êtes en joie
avec chacune de vos parties. Oui, la partie que peut-être vous n’aimiez
pas tant. La partie qui a été en colère ou irritée par d’autres
personnes, même si vous avez essayé de la supprimer et la retenir. La
partie de vous qui était un jeune enfant qui a été blessé, qui s’est
caché aux toilettes ou sous le lit ou s’est enfuit derrière les buissons
pour se cacher des humains.
La partie de vous qui a eu les plus
grands rêves et aspirations en tant que jeune personne lorsque vous
étiez au lycée ou à l’université, quand vous étiez un tel idéaliste et
vouliez changer le monde, mais ne l’avez jamais fait... ou peut-être
l’avez-vous fait, et vous ne vous rendez simplement pas compte de
comment vous l’avez fait... mais la partie de vous qui allait sauver les
dauphins, qui allait sauver les araignées, qui allait tout sauver. La
partie de vous dont vous vous êtes senti mis à l’écart ? Vous savez
cette partie de vous qui est une de vos poupées jouet, ne vivant pas de
bois ou de peau, mais vivant dans une dimension, agissant et ressentant
ce que cela fait d’aider et d’assister les autres. Il est temps de les
ramener en vous. Il est temps de vous rencontrer vous-même. J’encore.
Moi encore. C’est juste moi encore.
Vos chemins maintenant s’alignent et
convergent tous ensemble. Vous voyez avant, les chemins filaient dans
beaucoup de directions différentes, vous étiez si occupés avec tous les
vous de votre vie. Mais vous voyez, maintenant les chemins se
rassemblent. J’encore. Moi encore.
De retour à la maison
Que vous l’imaginiez ou que vous le
fassiez vraiment, asseyez-vous, invitez votre imagination, vous-même, le
vous de Vous à tous revenir (rentrer). Buvez le liquide d’ambroisie,
l’élixir qui vous permet à tous de revenir ensemble. Je ne suggère pas
du vin – quoique ce soit que vous choisissiez – mais une célébration -
la célébration de se rencontrer de nouveau. En faisant cela vous allez
être fascinés par tout le talent, la création et l’étendue des
expériences que vous n’êtes pas le seul à avoir eu, mais que tout
l’entourage de vous-même a eu. Les rassemblant ensemble. Vous
rencontrant de nouveau.
Cher Shaumbra, ça ne se produit pas d’un
seul coup mais cela commence à se produire maintenant. J’encore. Moi
encore. Le « déjà vu » de vous. Vous êtes venus ici sur cette terre à ce
moment pour inspirer la conscience. Nous utilisons ce terme qui a déjà
été développé par Shaumbra, par le Cercle Cramoisi, par la chère Linda.
Et nous utilisons ce terme « inspirer de la conscience ». C’est ce que
vous êtes venus faire ici et maintenant.
Inspirateur de conscience
Rappelez-vous, lorsque vous étiez des
porteurs d’énergie ! Cela ne semble-t-il pas être à des années
lumières ? Porteurs d’énergie et fiers de l’être, portant la
responsabilité de quelle que fut l’énergie. Il y a quelques années vous
êtes devenus des « bougeurs » d’énergie – faisant circuler l’énergie
pour les autres, bougeant l’énergie pour vous-même et pour toute la
conscience. Et maintenant vous êtes des inspirateurs d’énergie de
conscience. Tout comme Klaus est parti pour devenir un enseignant de la
fabrication du bois et de la fabrication des jouets, vous êtes partis
pour être des enseignants de la conscience, inspirant les autres pour
étendre leur conscience, leurs horizons.
La conscience est l’attention. En fait,
ce n’est pas une énergie. La conscience n’est pas une énergie. Vous
utilisez l’énergie comme un outil de votre conscience. La conscience est
l’attention. Vous êtes actuellement les inspirateurs de conscience sur
Terre. C’est pourquoi vous êtes encore ici. C’est ce que vous devez
attendre avec impatience pour avancer. Vous avez encore plein de
vitalité, plein de force de vie venant à travers vous. Vous avez encore
beaucoup, beaucoup d’autres années sur cette planète pour faire le
travail d’inspirer la conscience pour l’humanité entière. Il y a
beaucoup à faire pour vous et beaucoup de personnes qui veulent écouter
tout ce que vous avez à faire.
Complétude
Nous achevons ici un cycle, et comme je
l’ai dit plus tôt, le 7-7-7 est plus que simplement une date.
Aujourd’hui nous achevons un accord que nous avions entre nous, l’accord
de venir sur Terre – vous dans une forme physique et moi dans la forme
de mon grand esprit – de traverser les huit séries qui mènent à la série
des enseignants, que nous sommes en train de finir en ce moment même.
L’accord que je serai ici avec ceux du Conseil Cramoisi, pour vous aimer
et vous guider, pour me moquer un peu de vous, pour parfois vous
pousser tout au long du chemin, pour faire ce qui est nécessaire de
faire, peu importe quoi.
Récemment, j’avais dit que je resterai
sur Terre jusqu’à dix années selon l’équilibre, selon où vous en êtes.
Et maintenant je sais à ce point, chers amis, ma date exacte de départ,
car j’ai un corps coquille qui m’attend. C’est la gravité de la Terre
qui m’attire vers elle. Ainsi j’ai fait le choix pour moi-même que le 19
juillet 2009 serait la date de ma dernière canalisation, ma dernière
apparition à ce groupe de Shaumbra. A ce moment là j’occuperai
totalement le corps de Sam qui aura alors 10 ans. Je rencontrerai...à
travers Sam je rencontrerai de nouveau beaucoup d’entre vous, mais dans
la chair. Vous ne me connaîtrez pas par le nom de Tobias, ni de Sam,
mais vous me reconnaîtrez à mon regard, juste comme Klaus, le fabriquant
de jouet, reconnut ses propres créations dès qu’il les vit. Nous nous
reconnaîtrons mutuellement.
Pendant les deux prochaines années, je
continuerai à travailler avec vous tous, avec la Nouvelle Energie et
pour inspirer la conscience pour l’humanité entière. Et après mon
départ... Oh c’est doux-amer. C’est comme Klaus qui avait l’ensemble de
ses poupées alignées sur les étagères... doux-amer de les laisser
partir, sachant qu’il était temps de libérer les étagères.... Doux-amer
pour moi, sachant que j’ai eu une telle joie avec chacun d’entre vous.
Pas simplement dans ces rassemblements mais dans nos autres moments
aussi. Nous avons déblayé la grande route ensemble. La conduite de
certains d’entre vous m’a vraiment effrayée – je ne laisserai jamais Sam
monter dans la voiture avec certains d’entre vous ! (Rires) Nous avons
marché le long des lacs. Nous avons lu beaucoup, beaucoup de bons livres
ensemble. Nous avons partagé beaucoup de repas et beaucoup de moments
allongés sur votre lit, juste avant de vous endormir, ayant quelques
discussions.
Mais le temps viendra pour moi, deux
années à compter de maintenant, après dix de ces séries... et même
regardez la numérologie du 19 juillet 2009, humm... Le temps viendra de
conclure mon accord avec vous. A ce moment là, Adamus Saint-Germain
viendra en tant que représentant du Conseil Cramoisi, des autres
réalités et du Cercle Cramoisi sur Terre. Il sera accompagné par
Kuthumi, par Kwan Yin, et très spécifiquement par l’énergie de Shaumbra.
Il y aura certains Shouds après cette
date en 2009 où il n’y aura que Shaumbra – vous. D’autres fois, il y
aura Saint-Germain et ses aspects. Oh oui, il amènera Mark Twain,
Pythagore et beaucoup de ses autres aspects pour des canalisations
directes avec vous. Il amènera Kuthumi et beaucoup d’autres, mais mon
temps avec vous, mon temps en tant que Tobias – To-Bi-wah- arrivera à sa
fin, arrivera à la complétude d’un cycle que nous avons eu ensemble.
Alors pas de larmes maintenant puisque
nous avons encore deux autres années d’inspiration de la conscience pour
toute l’humanité. Je vous aime chèrement. Je me languis de ces moments
que nous allons encore passer ensemble.
Et il en est ainsi.