Je Suis ce que je Suis, Adamus du Domaine Souverain et
Libre.
Bienvenue dans les énergies de ce Shoud. Il y a une belle
énergie dans la pièce. Hm. Une douce musique aujourd'hui. C'est une sorte de
célébration, la célébration de la fin d'une époque. Il est temps de passer à
autre chose. Comme l'a dit la chanson, il est temps d'aller se balader. Vous
n'avez probablement jamais entendu cette chanson avant. (Adamus rit)
Il y a une sorte de métaphore ici par rapport à toutes vos
vies. Ahh, vous travaillez à des choses, vous expérimentez des choses, vous
passez des années, des vies à faire des choses, et alors il est temps de
partir, temps d'aller au prochain niveau.
Vous savez que c'est le moment d'aller au niveau suivant.
Vous savez que le temps est venu. En fait, à bien des égards, vous avez fini
par vous ennuyer avec la façon dont les choses se passaient. Donc, vous avez
créé une nouvelle expérience et une opportunité.
Alors, tandis que l'ancienne ère tire à sa fin, vous prenez
quelques instants pour réfléchir sur les souvenirs comme vous l'avez fait
aujourd'hui. Les doux, doux souvenirs. Ah, comme vous aimeriez les avoir
réellement vécus aussi magnifiquement que c'est le cas dans votre souvenir.
(Rires)
Et le plus drôle à propos des souvenirs c'est qu'ils sont
réels. Vous ne les maniez pas, ne les manipulez pas. Ces ressentis étaient déjà
là à l'époque, ces ressentis de beauté et de chaleur. Et c’est ici aussi, avec
vos rassemblements et cette assemblée, que la camaraderie, les bénédictions de
Tobias commencèrent. Quels doux souvenirs.
Et c'est exactement ces souvenirs, mes chers, ces doux,
beaux et poignants souvenirs qui vous ramènent à une autre vie. (Adamus rit)
« Ohh ! C'était si doux ! Ohhh ! Ohh ! J'ai tellement
adoré ça, je dois revenir pour encore plus de souvenirs ! »
(L'assistance dit « Nooon ! » Et Adamus rit)
~ Inspirer les Énergies
Donc, mes chers amis, l'énergie ici est très belle. Mais
j'ai été un peu étonné pendant que notre
chère Aandrah (Norma Delaney) faisait la respiration avec vous tous. Avez-vous
oublié comment respirer depuis notre dernière session ? Parce qu'il y
avait beaucoup plus de réflexion qu'il n'y avait de respiration. Vous le savez
et je le sais. Il n'y avait pas tellement de respiration.
Il y avait des respirations — ne lui donnez pas (à Linda)
d'eau aujourd'hui — des respirations qui ressemblaient à ceci. (Adamus prend de
petites respirations courtes) Alors que respirer (Adamus prend une respiration
profonde) devrait se faire comme ça. Faisons-le ensemble. Faisons honneur à
Aandrah, en respirant comme des Maîtres. (Adamus prend une autre bonne et
profonde respiration et exhale bruyamment ; l'assistance pas tellement)
C'est un peu constipé tout ça. (Quelques rires) Essayons encore une fois. Si
vous voulez vraiment inspirer la vie et l'énergie, c'est presque comme si vous
ne pouviez plus rester assis. Essayons… (Adamus prend une autre bonne et
profonde respiration ; l'assistance à nouveau pas aussi
profondément ; Adamus laisse échapper un soupir)
Aandrah, venez ici. Nous devons faire un travail ici.
(Quelques rires) Maintenant, évidemment, évidemment, ils ont eu un mois
difficile (Rires) et ils ne respirent pas vraiment. Ils pensent à la
respiration, et ils espèrent que plus tard, ils pourront avoir un souvenir de
la respiration. (Rires) Mais ils ne respirent pas vraiment. Alors remettez-leur
les pendules à l'heure un instant. Donnez-leur un cours de l'école de
respiration Ohamah.
AANDRAH : Woo ! Ah !
ADAMUS : Ahhh !
AANDRAH : Êtes-vous prêt pour cela ?
ADAMUS : Nous aurons besoin d'un micro. En fait, nous
n'en avons pas besoin, mais…
AANDRAH : C'est parti. Attention. C'est drôle, parce
que nous débutons cette école lundi. Préparez-vous.
Êtes-vous prêts à recevoir autant d'amour ? Il vient
par la respiration. Ressentez-le ! Êtes-vous prêts à recevoir ?
Êtes-vous prêts à permettre que cela vous arrive ? ! (se
déplaçant vers Adamus, beaucoup de rires)
ADAMUS : Nous devrions probablement nous arrêter ici.
(Plus de rires) La respiration est une expérience très personnelle ! (Plus
de rires)
AANDRAH : Très bien.
ADAMUS : Je reste à proximité. (Un peu plus de rires
tandis qu'Adamus se déplace sur le côté)
AANDRAH : Cette pièce est tellement remplie d'un amour
incroyable. Êtes-vous prêts à l'inspirer ? Inspirez-le par le nez tout le
long de votre corps. Ressentez-le remplir votre ventre, au centre, au coeur de
vous-même. Êtes-vous prêts à vivre comme si votre centre, le coeur de
vous-même, était cette grande rivière d'amour ? Inspirez-la au-dedans, et
tout le long de votre corps. Tout le long.
Ressentez cela, alors que cela vous (r)emplit, et ensuite,
grâce à cette histoire d'amour, relâchez-vous, libérez-vous. Relâchez / libérez
tout ce qui était. Et soyez prêts à recevoir un autre inspir d'autant d'amour.
Donc, inspirez, expirez… toujours plus profondément et plus
profondément au cœur de vous-même.
Recevez. Recevez.
Sentez-vous fondre de plus en plus profondément dans votre
corps. Le corps doux, doux, créé pour la maison de l'âme, pour le miracle de
vous, cet amour.
Une respiration à la fois. Une respiration à la fois. De
plus en plus profonde. Oui.
Une histoire d'amour si grandiose. L’âme et l’humain. L’âme
et l’humain. Le vrai miracle de votre corps de lumière. Tout ce que vous avez à
faire est de respirer. Respirer.
Respirer et recevoir autant d'amour, autant de joie. Une
respiration à la fois. Une respiration à la fois. Oui.
ADAMUS : Merci. Et maintenant, prenez une vraiment
grande, extraordinairement grande inspiration. Une inspiration extravagante.
Les yeux ouverts, en étant pleinement présents et conscients. Une inspiration
extraordinaire qui attire l'énergie. Il y a une petite baisse d'énergie ici,
nous allons en parler dans un instant, alors prenez une bonne et extravagante
inspiration. (Adamus prend une profonde respiration et fait une drôle de tête)
Oui, vos yeux devraient être exorbités ! (Rires) Les bras ne peuvent
pratiquement pas s'empêcher de sortir. Une inspiration extraordinaire, mes
amis. Profonde. Faites entrer cette énergie. Vous vous demandiez ces derniers
temps : « Où est mon énergie ? Où est mon énergie ? »
Alors inspirez-là profondément.
C'est l'acte d'accepter littéralement l'énergie dans votre
corps. C'est l'acte d'apporter cette énergie de force de vie dans cet être
physique. C'est l'acte de sortir de votre mental pendant un petit moment.
(Adamus prend une autre respiration profonde) Oui. Magnifique.
C'est ce que fait la respiration. C'est ce qu'est la
respiration.
Donc, quand vous êtes arrivés ici aujourd'hui, nous nous
sommes assis et nous avons fait une petite respiration superficielle. Il y a
encore beaucoup de mentalisation, et ça n'est pas étonnant. Ça n'est pas
étonnant, il y a tellement de choses dans le monde qui se
produisent en ce moment.
Nous avons eu récemment la grande croix cardinale, cet
événement astrologique. Ce n'est pas l'astrologie qui contrôle votre vie, mais
elle a certainement une influence, surtout à un moment comme celui-ci. Les
énergies entre le 22 Avril et, disons, le 10 mai sont insoutenables, si vous ne
l'avez pas déjà ressenti. Si vous ne l'avez pas ressenti, c’est que vous n'êtes
probablement pas vivant. (Rires) Elles vous écrabouillent, sont insoutenables,
douloureuses — douloureuses pour le corps, douloureuses pour le mental. C'est
comme un mortier et un pilon, qui broient tout, jusqu'à ce que vous pensiez ne
plus pouvoir le tolérer. Mais vous y parvenez. D'une certaine manière vous le
gérez. D'une certaine manière vous y faites face un jour après l’autre.
Quand j'ai dit inspirez-les, faites entrer ces énergies, il
y a eu une réticence naturelle à le faire. Pourquoi ? Parce qu’il
s’agissait d’inspirer plus de cette atroce énergie ? (Rires) Non,
absolument pas. Ce que vous faites, la façon dont vous y faites face, c'est que
vous arrêtez de respirer. Vous inspirez moins d'énergie. Vous vous arrêtez en
quelque sorte, parce qu'il y a cette incroyable pression énorme partout.
Ce n'est pas seulement vous. Pas seulement vous. C'est
partout sur cette planète en ce moment. C'est dans chaque arbre, chaque brin
d'herbe, chaque moustique. C'est dans les entrailles de Gaia, pour ainsi dire.
C'est partout, et vous le ressentez. Alors, la réaction naturelle c’est de
s'arrêter, d'attendre que cette chose passe.
Vous pouvez ressentir à un niveau intuitif en vous que ça va
passer. Ça doit passer. Quelque chose doit arriver. Certains d'entre vous,
c'est incroyable, vous regardez les nouvelles chaque jour vous attendant à un
drame, un grand événement cataclysmique qui se déroulera. Cela arrivera, mais
pour l'instant c'est juste la phase de mise en pression. C'est la mise en
pression. C'est le moment où tout se prépare.
Alors, que faites-vous ? Vous arrêtez. Vous arrêtez de
respirer. Vous arrêtez d'inviter plus d'énergie, parce que ça fait mal. C'est
difficile.
Même nous pouvons le ressentir de l'autre côté. Oui, nous
pouvons ressentir les énergies de ce qui se passe sur Terre, et c'est à un
niveau de pression permanente en ce moment. C'est extraordinaire.
Alors maintenant, essayons encore une fois. Prenez une
respiration profonde, parce que l'autre partie de vous dit aussi :
« Où est mon énergie ? Pourquoi mon corps est-il si fatigué ?
Qu'est-ce qui se passe ici dans mon cerveau ? Je n'ai tout simplement plus
d’énergie vitale, de force de vie. Je pensais que j'étais un Maître, mais où
est ma vitalité ? » Ouais ? Elle est là. Elle est là, mais avec
elle vous allez ressentir cette énorme et insoutenable pression. Vous allez la
ressentir dans votre corps, et vous allez la ressentir dans vos émotions. Elle
est là.
Donc, vous avez vraiment un choix intéressant à faire ici.
Merci pour le café (A Linda) Vous avez un choix intéressant à faire :
Arrêter, attendre que la tempête passe, mais vous allez toujours ressentir les
choses et vous allez encore en être affectés, vous arrêter ; ou —
ah ! — vous allez vous en délecter. (Adamus prend une gorgée de son café)
Prenez une bonne et profonde respiration. Avez-vous corsé
(drogué) mon café ? (Quelques rires) Prenez une bonne et profonde
respiration maintenant. Sautez simplement dedans. Ressentez ces énergies, et
rappelez-vous que l'énergie est là pour vous servir.
Il y a énormément d'énergie en ce moment. Une partie de vous
ressent cette force écrabouillante et insoutenable, et c'est probablement bien
comme ça, parce qu'elle réduit vraiment en poudre beaucoup de choses qui ne
sont tout simplement plus appropriées, plus adéquates. Ça ne va pas vous tuer,
pour la plupart d'entre vous. (Rires) J'ai dit que ça ne va pas — pas !
— vous tuer, pour la plupart d'entre vous. Mais il y a toujours des exceptions.
La mort est l'une de ces… vous devez rire de la mort s'il
vous plaît, parce que c'est une des choses dont nous allons parler aujourd'hui
— la mort, les ténèbres et tout le reste. La mort est… quand les Shaumbra
meurent, et certains d'entre eux l’ont fait, ils trépassent et l'une des
premières choses qu'ils veulent faire c’est juste de me gifler parce qu’ils
disent : « Pourquoi ne m'avez-vous pas dit que mourir était si
facile ? Je l'ai craint toute ma vie, et c'était si facile. Une telle
libération » — cela crée une sorte de joie sur un chemin macabre et
bizarre en quelque sorte — « C'était si facile » et oui ça l'est.
S'il vous plaît ne la craignez pas du tout.
(Silence dans l’assistance)
Oh, ça été bien reçu ! (Adamus rit) Mais en attendant,
nous vivons. Nous vivons et nous prenons du bon temps. Mais il est parfois
difficile de vivre quand il y a une telle peur de la mort.
Donc le choix c’est maintenant de se délecter, d’inspirer
toute cette énergie. Elle est ici pour vous. L’énergie… (Quelques membres de
l’assistance font les idiots) Moins
d’énergie pour eux svp. (Rires)
Rappelez-vous les bases de l'énergie. Elle n'a aucun
programme ou quoi que ce soit. Elle n'a pas de mental. Elle n'a pas de sens
d’orientation. Elle s’en fiche. C'est juste de l'énergie. Elle n'a pas de sentiments.
Ce n'est pas comme un petit chiot qui a des ressentis, des sentiments et des
désirs. C'est juste de l'énergie, et elle est là pour vous servir.
Tant d'entre vous sont arrivés au point où vous avez un peu
peur de l'énergie, et je vais expliquer dans un tout petit moment pourquoi il y
a cette peur. C'est juste de l'énergie, et elle est là pour vous. Donc, quand
vous ressentez cette énorme boule d'énergie qui arrive sur cette planète en ce
moment, prenez une profonde respiration. Elle pourrait affecter d'autres
personnes d'une manière très difficile, mais pour vous c'est juste de l'énergie
dans votre vie, pour faire ce que vous choisirez d’en faire.
Bon, maintenant, nous allons prendre une vraiment bonne
inspiration… pour l’amener en nous. Sans peur. En lui permettant de circuler en
vous. En la laissant vous servir. Vous la laissez servir ce que vous choisissez
dans votre vie. Sans vous cacher de cette énergie.
Et une drôle de chose arrive. Lorsque vous vous en délectez,
lorsque vous l’intégrez juste, sans aucun contrôle ni restrictions, tout à
coup, elle ne fait plus mal. Soudain, vous réalisez qu’elle n'est pas
douloureuse. Elle ne rend pas vos pensées encore plus complexes. Elle ne fait
pas mal à votre corps.
Lorsque vous vous protégez des énergies qui sont là en ce
moment, en les esquivant, alors ça fait mal, parce que vous activez vos couches
de systèmes de défense. Vous empêchez le processus, vous le réprimez, le
refoulez, le retenez. Vous êtes dans le contrôle.
Lorsque vous l’intégrez simplement de manière ouverte,
libre, sans contrôle, ça ne fait pas mal. Ça ne fait pas mal.
Prenons une autre très grosse et profonde inspiration
extravagante. C'est de l'air. C'est de l'énergie. C'est aussi un symbole que
vous vous ouvrez, vous permettez. Bien.
~ Une question
Maintenant, nous allons écrire un peu au tableau, alors
Linda au micro s'il vous plaît et Vili au tableau. Merci.
La question est, alors que Linda se promène avec le
microphone, je vais vous demander deux choses. Tout d'abord, comme nous
commençons la journée, gardons l’énergie simple, d'accord ? Gardons ça
très simple. Il n'y a pas besoin d'être complexe. Rappelez-vous, pour revenir à
l'une des leçons précédentes, c'est seulement le mental qui aime la complexité,
parce qu’ainsi il a quelque chose à faire. C'est une sorte de fuite dans le
travail. La vie elle-même, vous en tant qu’être doté d'une âme, vous êtes très
simple. Profond, mais simple. Alors gardons les énergies très simples
aujourd'hui.
Deuxièmement, alors que nous ferons un tour dans
l’assistance avec le micro, s'il vous plaît n'hésitez pas à être très francs,
ouverts. En d'autres termes, je pose la question pour une bonne raison, et ce
n'est pas juste pour que nous ayons des réponses doucereuses ici.
LINDA : Hum.
ADAMUS : Il y a une bonne raison à cela. (Adamus rit)
La question est — Linda est prête à courir avec ce micro, et
pile à mi-course, je vous poserai la question, elle ne sait même pas…
LINDA : Je cours, je cours maintenant. Je cours, je
cours maintenant.
ADAMUS : Ouais, courez, courez, courez…
LINDA : Conservez l'eau à l’abri loin de moi !
ADAMUS : Courez, courez, courez.
LINDA : Conservez l'eau à l’abri loin de moi !
ADAMUS : La question est de quelle humeur
êtes-vous ? De quelle humeur êtes-vous ? De quelle humeur êtes-vous ?
Mettons— si vous demandez : « Sur quel
délai ? » — ces deux dernières semaines, n’est-ce pas, ces quelques
jours derniers, même. Quelle est votre humeur en ce moment ?
SHAUMBRA 1 (Homme) : En ce moment ?
ADAMUS : Je veux dire dans les derniers sept à quatorze
jours, votre humeur générale.
SHAUMBRA 1 : Je me sens submergé.
ADAMUS : Submergé. Bien. Excellent. C'est une bonne
indication à mettre au tableau, submergé. Et comment ça fait d’être submergé
pour vous ?
SHAUMBRA 1 : Beaucoup de choses qui se passent.
ADAMUS : Ouais, ouais.
SHAUMBRA 1 : J’essaie de déménager. J’essaye de trouver
un autre emploi. Donc, c'est …
ADAMUS : Euh, il y a quelque chose d’autre que vous
semblez cacher.
SHAUMBRA 1 : … tout. (Il rit)
ADAMUS : Quoi d'autre ? Il y a autre chose.
SHAUMBRA 1 : Il y a quelque chose d'autre ?
ADAMUS : Oui, il y a quelque chose d'autre. Emploi,
déménagement, quoi d'autre ? Qu'est-ce qui vous agace vraiment ?
SHAUMBRA 1 : Mes pensées ?
ADAMUS : Oh ça aussi ! (Rires)
SHAUMBRA 1 : Parce que je pense trop à ça ?
(Rires) Comme je pense à tout ? (Ils rient)
ADAMUS : Quelque chose d'autre qui vient vous harceler,
un problème.
SHAUMBRA 1 : Euh… Je suppose une situation familiale.
ADAMUS : C'est une très bonne proposition. (Ils rient
tous les deux)
SHAUMBRA 1 : Eh bien, je sais que cela en fait partie.
ADAMUS : Un problème sur quatre est lié à votre
famille. (Plus de rires) C'est vrai. C'est très vrai. Bien.
SHAUMBRA 1 : (Rires) Oui.
ADAMUS : Bien. Merci. Merci. Et merci de ne pas avoir
dit : « Je ne sais pas ».
Ouais. Nous nous en approchions pourtant. Oui. Les « je ne sais
pas » devront aller s'asseoir dans les toilettes pendant cinq minutes aujourd'hui.
Ok, ensuite. De quelle humeur êtes-vous ? Et j'ai une
très bonne raison de vous demander cela. Quelle est votre humeur ? S'il
vous plaît.
KAREN : Je viens de terminer le livre sur lequel j'ai
travaillé …
ADAMUS : Bon. Félicitations
KAREN : … toute l'année dernière. C'est un livre en
bandes dessinées, comme mes peintures. Et je…
ADAMUS : Et je suis dans le livre ?
KAREN : Oui.
ADAMUS : Oh ! Voyez. (Adamus rit)
KAREN : Oui. Le Crimson Circle y est également.
ADAMUS : Bon. Bon. Juste pour info, pour n’importe quel
livre dans lequel je suis ou le Cercle Cramoisi, mais n'importe quel livre dans
lequel je suis, il y a de l'énergie supplémentaire. (l’assistance dit
« Oooh ! » ) Bon. Alors, comment est votre humeur ?
KAREN : Eh bien, je me sentais bien, en joie, ravie
d’avoir terminé, et puis quelque chose d'autre est arrivé qui…
ADAMUS : Avez-vous remarqué, en passant, avez-vous
remarqué le « et puis ».
KAREN : Et puis.
ADAMUS : Ouais, ouais. Hooo ! Peowwww !
Ouais. Une météorite ! Errerrrh ! arrive ! Allez-y. Et
puis ?
KAREN : Il me semblait que je ne pouvais plus avancer
sur ce plan, car d'autres choses arrivaient de ce que je considère des plans
supérieurs.
ADAMUS : Ouais, ouais. En passant, juste — c'est de la
sémantique, mais il n'y pas de plans supérieurs.
KAREN : Ok.
ADAMUS : Je veux dire que ceci, ici, c'est le plan
supérieur, malheureusement. (Quelques rires et rires d’Adamus)
Il y a — et je suis pointilleux à ce sujet, parce que
m’adressant à vous en tant que Maîtres je veux qu’il y ait une petite maîtrise
du vocabulaire — il n’y a pas de plans supérieurs, mais il y a des plans de
liberté. Très bien.
LINDA : Mmmmm.
ADAMUS : Ouais, ouais. Mettez ça dans votre livre.
LINDA : Mmmmm.
ADAMUS : Non, vraiment, tout comme il n’y a pas de soi
supérieur ou de grand ange. Tuons le grand ange. Voyons, voyons… (Linda halète)
LINDA : Ohhh ! Pas d'eau pour Linda ! (Rires)
ADAMUS : Le concept de soi supérieur — finissons-en
avec ça tout de suite. Tuez-le. Non, non. Le tuer est bien, parce que cela
signifie que ça va laisser l’éner- — Je vais revenir à vous, mais je suis bien
parti ici — ça va libérer cette énergie de l'état suspendu dans lequel elle
est, et c’est comme si, regardez, vous aviez de l'eau dans une bouteille…
désolé, mais je vais arriver à faire quelque chose avec de l'eau aujourd'hui.
Venez ici une seconde. (à Linda, qui l’a éclaboussé d'eau le mois
précédent ; rires)
LINDA :
¡ No es posible !
ADAMUS :
Oh, Lindaaa !
LINDA : ¡ No es posible ! (Plus de rires)
ADAMUS : Si vous regardez cela, de cette façon …
LINDA : Stupido !
ADAMUS : … les choses sont dans un état suspendu. Vous
savez, si ceci (La bouteille d'eau) était, par exemple, vos émotions ou vos
problèmes ou votre corps physique, tout serait en quelque sorte emprisonné ici.
Et il n'y a pas de plan d'eau supérieur, mais il y a de l'eau libre ! (Adamus
presse la bouteille, éjectant de l'eau ; quelques rires) Il y a de l'eau
libre. Et elle est libérée de la structure dans laquelle elle était maintenue,
que ce soit une croyance ou un corps physique ou une limitation.
Ainsi, et Karen sans faire de digression par rapport à ce
que vous disiez, mais tout ce concept du soi supérieur et de grand ange et,
ohh, tout le reste, finissons-en avec cela. Laissons cela ici à Coal Creek
Hall. Lorsque vous bougez, avancez, faites aussi bouger, avancer vos concepts.
Il y a le Soi Libre, le vrai Soi. Il en a toujours été ainsi
et il est à l’intérieur de vous en ce moment — et partout autour de vous, le
Soi Libre — mais l'expression et la conscience de ce Soi Libre sont en ce
moment même dans un état suspendu, disons. Alors, maintenant que je vous ai
complètement détournée de votre sujet…
Donc, quelque chose est arrivé dans les plans supérieurs et
maintenant ?
KAREN : Eh bien…
ADAMUS : De quelle humeur êtes-vous ?
KAREN : Alors maintenant, je ne sais pas si je vais
recommencer autre chose ou si je vais de l'avant pour en finir avec l'année
passée avec mon livre.
ADAMUS : Ah, d'accord. Et, mais comment est votre
humeur ?
KAREN : à la fête.
ADAMUS : à la fête. Bon. Bon. Irritée ?
KAREN : Non
ADAMUS : Bon.
KAREN : C'est la fête, c’est celui du milieu. (En
référence à l'un de ses tableaux)
ADAMUS : C'est la fête. C’est ça.
KAREN : C'est celui que j'ai peint récemment.
ADAMUS : Cela ferait un beau tee-shirt. (Quelqu'un dit
« Ouais ! » ) Ah, bien. Je reçois dix pour cent. (Rires) Merci.
Merci.
Au suivant. Quelle est votre humeur en ce moment ?
Quelle est votre humeur ? Vous savez tous ce qu'est une humeur. (Quelqu'un
dit « Uh huh » ) Ouais, uh huh.
EDITH : Dites-le nous.
ADAMUS : Oh, j’y viens.
LESLIE : D'accord. Je suis grincheuse.
ADAMUS : Grincheuse.
LESLIE : De très mauvaise humeur. Tout, jusqu'à hier,
tout et tout le monde me dérangeait.
ADAMUS : Ah !
LESLIE : Même mon chien.
ADAMUS : Oui, votre chien. Ouais, ouais.
LESLIE : Je veux dire, tout le monde était…
ADAMUS : Vous savez, c'est triste. C'est vraiment
triste quand votre propre chien vous dérange. (Rires)
LESLIE : Je veux dire, le chien…
ADAMUS : Je veux dire, c'est de la vraie mauvaise
humeur.
LESLIE : Vraiment, vraiment.
ADAMUS : Ouais, ouais.
LESLIE : Ouais, vraiment de la mauvaise humeur.
ADAMUS : Ouais.
LESLIE : C’est comme…
ADAMUS : Etre irritable.
LESLIE : irritable.
ADAMUS : Avec tout.
LESLIE : Et — je ne me fais même pas de reproche parce
que je — ughh !
ADAMUS : Ouais.
LESLIE : Avec tout.
ADAMUS : Ouais. Eh bien, vous êtes ravissante.
LESLIE : Je vous remercie.
ADAMUS : Ouais. Charmante.
LESLIE : Je me sens merveilleusement bien. Merci.
ADAMUS : Juvénile.
LESLIE : Merci.
ADAMUS : Sensuelle.
LESLIE : Merci.
ADAMUS : Ouais. De quelle humeur êtes-vous en ce
moment ? (Quelques rires)
LESLIE : Mon humeur — non, mes humeurs ont changé
depuis hier…
ADAMUS : D'accord.
LESLIE : … et jusqu’à aujourd'hui… mais pendant les
deux dernières semaines, j’étais vraiment de mauvaise humeur.
ADAMUS : Qu'avez-vous fait avec cette
irritabilité ? Comment l’avez-vous exprimée ? Comment y avez-vous
fait face ? Et s'il vous plaît, John, aucun commentaire. (En référence à
son mari, John Kuderka ; rires)
LESLIE : J’ai bu de la bière ! (Adamus rit) Euh…
(Elle soupire) J’ai essayé de — bien, je ne veux pas dire essayé de — oui, j’ai
essayé de l'ignorer.
ADAMUS : Oui.
LESLIE : Je veux dire, juste, qu’elle était là.
ADAMUS : Oui.
LESLIE : Et je ne suis pas sortie beaucoup en public,
parce que quand vous sortez en public et il y a des gens à la caisse et il y en
a à la banque, et que vous voulez les étrangl-…
ADAMUS : Il y a juste des gens.
LESLIE : Il y a des gens.
ADAMUS : Il y a juste des gens. (Adamus rit)
LESLIE : Et ils se mettent en travers de votre chemin.
(Elle rit) Et il y a des gens si stupides !
ADAMUS : (Rires) Oui, des gens stupides !
LESLIE : Et je ne veux pas ressentir cela à leur sujet,
mais je suis comme, ohhh !
ADAMUS : N'est-ce pas un dilemme ? Vous voulez
être si aimante et compatissante…
LESLIE : Ughh !
ADAMUS : … et, n’est-ce pas. Mais pourtant, c'est
comme… (Adamus fait un geste grossier) Ohhh ! (Quelques rires)
LINDA : Ohhh !
ADAMUS : Ohh !
LESLIE : Il suffit juste de s’en aller.
ADAMUS : Il suffit juste de s’en aller. Ouais, ouais.
LESLIE : Donnez-moi ce que je veux, et faites-le — et
en général ils ne le font pas bien. C'est le problème.
ADAMUS : Oui.
LESLIE : Ils ne le font pas de la façon dont je veux
qu'ils le fassent…
ADAMUS : Non, en effet.
LESLIE : … en aucune façon, en aucune sorte… (Rires)
ADAMUS : Ouais. « Ceci est ma planète. Vous êtes
juste un invité. Au revoir ».
Ouais. (Plus de rires)
LESLIE : Eh bien, vous ne me servez pas bien.
ADAMUS : Oui, oui. Non, ils ne le font pas bien.
LESLIE : Ils ne le font pas bien.
ADAMUS : Ils ne le font pas bien. Il y a de
l’irritation.
LESLIE : En aucune façon.
ADAMUS : Etes-vous irritable pendant votre sommeil,
pendant que vous rêvez ?
LESLIE : Je suis très occupée pendant mon som-… mes…
ADAMUS : Oui, oui.
LESLIE : Alors je me réveille au milieu de la nuit, en
étant comme qui dirait très active, je veux dire, je suis très occupée. Alors,
je ne suis pas…
ADAMUS : Oui. Vous faites des rêves heureux ?
LESLIE : Euh. C'est comme si je travaillais.
ADAMUS : Oui.
LESLIE : C'est comme si je travaillais en état de
veille. Je travaille alors que je suis endormie. Je travaille…
ADAMUS : Comment arrivez-vous à tenir le rythme de vos
jours et de vos nuits ?
LESLIE : Mmm, pas bien. (Les deux rient)
ADAMUS : Ouais. Je …
LESLIE : Pas bien.
ADAMUS : … viens juste de voir (ressentir) que c’est
peut-être le moment propice pour un voyage (en voiture), toute seule avec
vous-même.
LESLIE : Oh ! Je veux justement aller dans le
Maine toute seule, sans même mon chien avec moi dans la voiture.
ADAMUS : Ouais, ouais.
LESLIE : Je pensais que je prendrais mon chien, et puis
après j’ai pensé que non, parce que je l'étranglerai si je le fais.
ADAMUS : C'est dire à quel point ça va mal. (Rires)
LESLIE : Ouais.
ADAMUS : Pas même son chien.
LESLIE : Ouais, pas même mon chien.
ADAMUS : Ouais. Ouais.
LESLIE : Non, non.
ADAMUS : Mais si vous prenez votre chien, pensez aux
souvenirs que vous aurez plus tard. (Elle rit) « Oh, c'était tellement
amusant avec le chien. Je l'ai presque tué, mais oh c'était tellement
amusant ».
LESLIE : Je veux être toute seule dans ma voiture, et
c’est pareil pour les chambres d'hôtel, avec personne autour de moi.
Comprenez-vous ?
ADAMUS : Oui.
LESLIE : Et personne — c’est à dire rien dans la
voiture, à part moi.
ADAMUS : Oui, absolument.
LESLIE : Ouais, ouais, ouais.
ADAMUS : Ouais.
LESLIE : C'est à peu près tout. (Quelqu'un demande
« Pas même John ? » ) Je ne veux pas qu’il — vous
plaisantez ? ! (Les deux rient)
ADAMUS : Prenons une photo de John dans l’arrière
salle. (Rires) Il sourit.
LESLIE : Il est aussi grincheux en ce moment !
ADAMUS : Il comprend. Non, il comprend parfaitement, et
une partie du défi que nombre d'entre vous connaissent en ce moment, si vous
êtes dans une relation et surtout si vous êtes tous les deux dans cette Maîtrise
du rendez-vous avec vous-même, c'est que c’est comme ehhh ! C'est comme
si, c’était difficile parfois. Et je ne regarde personne en particulier ici,
mais… (Rires) C'est vraiment difficile ! C'est… Lindaaa. (Plus de rires)
Et vous savez quoi ? De temps en temps vous devriez
juste en rire. Vous devriez juste rire du fait que vous êtes un complet
salopard de Maître [jeu de mot avec
‘bitch’ signifiant à la fois ‘chien’ et ‘salop’]. (Plus de rires) Et c'est
bien.
LINDA : Avez-vous dit un connard de Maitre ? ! [jeu de mot avec ‘dick’ signifiant à la fois
‘bite’ et ‘connard’] (Beaucoup de rires et quelques applaudissements ;
Adamus prend la bouteille d’eau) Ohhh !
ADAMUS : Oh lindaaa ! (Plus de rires)
Un de ces vieux stéréotypes que vous avez c’est le Maître
tellement aimant, tellement paisible, et juste tellement mort,
parce que ça ne s’est jamais passé comme cela. Pas du tout ! Lorsque les
Maîtres du passé en arrivaient à ce point, ils mouraient ! Ils ne
pouvaient pas le supporter. Non seulement ils ne voulaient pas de leur chien
avec eux, mais ils abandonnaient leurs chiens. Et ils ont fait d'autres choses
dont je ne vais même pas vous parler. (Plus de rires) Mais il arrive un moment
où vous en avez juste assez ! Vous en avez ras le bol ! Et je vais
vous expliquer cela dans un moment, après quelques autres commentaires.
Alors, quel est votre état d'esprit en ce moment ? Quel
est votre état d'esprit ? Je veux entendre Bonnie. J'ai vu — Bonnie — je l'ai
juste entendu dire : « S'il vous plaît ». Bonjour, Bonnie.
BONNIE : Salut.
ADAMUS : Salut.
BONNIE : Vous savez combien je suis en colère.
ADAMUS : Je sais !
BONNIE : Surtout contre vous.
ADAMUS : Oui ! Oui ! (Rires) Mais qu’est-ce
que j’ai fait ?
BONNIE : Dois-je vous le dire ? (Ils rient)
ADAMUS : Je sais. J’ai appuyé là où ça fait mal. Ohh,
ce n'était pas exactement comme un baume apaisant sur votre irritation. Pas
exactement. Je ne suis pas exactement venu à votre aide quand vous avez
dit : « Oh Adamus, Adamus ! Venez m'aider ». Et en fait, qu’est-ce que j'ai fait plus
tard ? Eh bien, j'ai en quelque sorte pris un… et bien, j'étais comme
votre chien. J'ai couru me cacher dans un coin pour vous laisser faire votre
grincheuse.
Alors, de quelle humeur êtes-vous ?
BONNIE : Eh bien, je suis toujours de mauvaise humeur.
ADAMUS : Oui, et pourquoi ? (Elle soupire) Vous
travaillez trop dur.
BONNIE : Yep.
ADAMUS : Ouais. Pourquoi ?
BONNIE : C'est de votre faute ! (Rires)
ADAMUS : Eh bien, nous allons préciser cela un instant.
Parlez-vous au si aimant, bien-aimé Adamus ? Ou parlez-vous à
Cauldre ?
BONNIE : Non, je vous parle à vous. C'était votre idée.
ADAMUS : Oh, au bien-aimé Adamus. Oui. Et qu'ai-je
fait ?
BONNIE : Les pin’s.
ADAMUS : Pardon ? (Rires et quelques
applaudissements) Bon, je m'en vais.
Maintenant Bonnie, Bonnie, Bonnie. C’est le moment paillette
pour Bonnie. Bonnie ! (Plus de rires) Pensez aux milliards ou aux milliers
de Shaumbra dans le monde qui portent leurs pin’s en ce moment.
BONNIE : Très heureusement, je le sais.
ADAMUS : Pensez aux souvenirs. (Rires) Nous allons
demander à Jean de faire un diaporama, ou une vidéo, parce qu'elle est
tellement bonne dans ce domaine, de tout ces gens portant leur pin’s. Ils
déambulent dans la rue en portant leur pin’s, en quelque sorte en le montrant
du doigt. Ils entrent dans un magasin et le vendeur leur dit —
« Haah ! Qu'est-ce que c’est que ce pin’s ? » Ils rêvent la
nuit qu’ils vont dans les royaumes angéliques et que tout le monde leur
dit : « Vous avez un pin’s de Maître ! » (Rires) Et on joue
une belle musique et tout le monde danse et chante. Et puis à la fin, tout le
monde chante : « Merci, Bonnie ! Merci, Bonnie ! Bonnie,
Bonnie, Bonnie. Ma Bonnie qui se trouve au-delà l'océan ! Ma Bonnie
m'envoie mon pin’s ! » (Beaucoup de rires)
BONNIE : Oh ! Vous êtes terrible !
ADAMUS : De quelle humeur êtes-vous, Bonnie ? De
quelle humeur ?
BONNIE : Eh bien, maintenant je ris.
ADAMUS : Ouais, bien. Bien. Et en fait, c'est un très
bon point, parce que, oui, vous avez travaillé plus que ce qui devrait être
humainement acceptable. Vous devriez vraiment parler à ces gens. Mais vous
rejetez la responsabilité de votre mauvaise humeur sur le travail.
Maintenant, je vais vous prouver dans un instant, et vous
allez suffoquer en le réalisant ; Je vais vous prouver que votre mauvaise
humeur n'a rien à voir avec les pin’s ou le niveau de travail que vous
avez. En vérité, c'est la plus grande bénédiction de votre vie en ce moment, et
vous pouvez m'en remercier. (Rires)
BONNIE : Uh huh.
ADAMUS : Merci, Bonnie. (Elle fait un geste de la main)
Oui. Un geste d’adieu. Au revoir Bonnie. (Adamus fait un geste et rit)
Un de plus. De quelle humeur êtes-vous en ce moment ?
Oh, prenez-vous bien cela en notes ? (à Vili) Irritable et — mettez juste,
numéro quatre, mettez juste « Pins » ou « putain de
pin’s ». Putain de pin’s. Putain de pin’s.
Oui, de quelle humeur êtes-vous ?
SHAUMBRA 2 (Femme) : Je me sens frustrée.
ADAMUS : Frustrée de quoi ?
SHAUMBRA 2 : Si quelque chose peut mal se passer, alors
ça se passe mal.
ADAMUS : Ahh ! N'est-ce pas cela la vérité. Oui.
N'est-ce pas là le principe de Peter ou quelque chose comme ça.
SHAUMBRA 2 : Ouais.
ADAMUS : Le Principe de Peter pour les personnes
spirituelles.
SHAUMBRA 2 : Oui.
ADAMUS : Si ça doit mal se passer, ça se passera mal
immédiatement.
SHAUMBRA 2 : Mm Hmm.
ADAMUS : Ouais. En fait, d'une certaine manière, c'est
bien. Finissez-en avec cela. Vous pourriez le traîner pendant des années, mais
passons juste au-dessus. Voyons, voyons… (Il soupire) Cauldre est en train de
filtrer à présent. Anéantissons, vous savez, toutes ces vieilles
représentations de ce à quoi vous étiez
censé ressembler, parce que ça n'arrivera jamais. ça sera même plus déprimant que ce qui
arrivera.
SHAUMBRA 2 : Eghh !
ADAMUS : Les vieux concepts à propos de ce que vous
pensiez qu'était la spiritualité et les vieux concepts à propos de Dieu — ohh,
dieu ! — C'est si dépassé. (Rires) Et les vieux concepts — tous
les vieux concepts — et ça concerne beaucoup de ce qui arrive à tout le monde
en ce moment. ça
vous écrase / oppresse simplement, ça vous écrase.
SHAUMBRA 2 : Mm hmm.
ADAMUS : Tout ça va se transformer en une poudre fine,
que le vent va emporter au loin.
SHAUMBRA 2 : Ah, il y a beaucoup de vent.
ADAMUS : Ouais. Ouais.
SHAUMBRA 2 : Un vent méchant.
ADAMUS : Beaucoup de vent.
Donc en ce moment, c'est un temps merveilleux pour traverser
l'ensemble du processus. Tout va mal aller. Tout… non, tout ce qui est
déséquilibré, tout ce que vous n'avez pas déjà traversé — bonjour Wendy — tout
ce à travers quoi vous n'êtes pas encore passé, finissez-en juste avec ça.
Et vous savez quoi ? Assumez, s'il vous plaît assumez
que tout ce qui se passe en ce moment n'est qu'une partie de votre Maîtrise.
Tout. Ce n'est pas une leçon. Il n'y a pas de leçons. Il n'y a rien à
apprendre. Actuellement, il s'agit juste
que vous vous laissiez aller à travers un processus de transformation, un
processus d’alchimie. Et, s'il vous plaît, vous tous écoutez-moi. C'est juste
un processus d'alchimie, et ça transforme de très vieilles énergies bloquées en
énergies très libres. C'est tout ce qu'il se passe. Mais pourtant, au milieu de
tout cela, il y a encore beaucoup de panique — « Qu'est-ce qui m'arrive ?
Qu'est-ce que je fais mal ? » Rien ! Rien.
SHAUMBRA 2 : Bien.
ADAMUS : Et vous dites : « Eh bien, pourquoi
ça fait mal ? » Eh, parce que vous êtes humain. Vous savez, pourquoi…
(Linda met un bol de pop-corn sur son podium, quelques rires) Pourquoi… merci —
est-ce que je peux vous faire confiance ?
Pourquoi est-ce, pourquoi êtes-vous si sérieux ? Il y a
toute cette histoire de « Qu'est-ce que je ne reçois pas ? »
Rien. N'est-ce pas incroyable ? Il n'y a rien que vous n'obtenez pas. Il
n'y a rien à recevoir. Il suffit juste de traverser cette alchimie.
Et lorsque vous créerez votre propre petite vidéo imaginaire
— « Les Grands Moments de ma Merveilleuse Vie » —vous aurez tous ces
souvenirs et direz : « Dieu, c'était si bon ». Et alors je m'assierai pour discuter avec
vous, parce que vous direz : « Vous savez, faisons-le à
nouveau ».
SHAUMBRA 2 : Oh non.
ADAMUS : Oh non. (Ils rient tous les deux) Oh
non !
SHAUMBRA 2 : Faisons quelque chose de différent.
Quelque chose d'autre !
ADAMUS : Il y a autre chose.
SHAUMBRA 2 : Oui.
ADAMUS : Et c'est si simple, si proche que c'est
difficile à voir.
SHAUMBRA 2 : Mm.
ADAMUS : Et la tendance est d'essayer de le comprendre.
Mais vous ne ferez pas ça. ça va juste arriver. Et dans le processus de tout ce qui va
arriver, cette formidable alchimie, il y a aussi la tendance à ne pas faire
confiance à ce qui se passe.
Alors qu'est-ce que les bons Maîtres tels que vous
faites ? Eh bien, vous avez encore tendance à vous charger avec les
éléments de la non confiance. Lorsque vous prenez beaucoup de nourriture
industrielle, de vitamines, et que vous devez manger certains aliments — vous
m'avez entendu parler de tout cela encore et encore et encore — mais je dirais
qu'il y a probablement plus de mauvais usage et d'abus, et je ne parle pas des
médicaments pour soigner le mental. Je parle juste du fait de penser que vous
devez avoir un nouveau guérisseur, un nouveau coach, un nouveau régime pour
continuer ou aller vers une nouvelle chose.
Mes amis, tout ce que vous faites c'est d'expulser la
confiance de vous-même. Si vous vouliez juste être… oublier toutes les
vitamines et toutes les eaux et tous les… où est-ce que nous en sommes
maintenant, au kelp ? [algue utilisée
pour ses propriétés dans les régimes minceur] Est-ce que c'est bien
cela la nouvelle chose du jour ?
SHAUMBRA 2 : Pas en ce qui me concerne. (Elle rit)
ADAMUS : Pas en ce qui vous concerne. Non, mais, et
après le kelp ça sera quelque chose d'autre.
Arrêtez-vous un instant. Arrêtez, arrêtez, arrêtez. ça n'a pas
d'importance ce que vous mangez. ça n'a pas d'importance. Et toutes les
vitamines du monde ne vous aideront pas. (Elle soupire) Et toutes les thérapies
et tous les remèdes ne sont rien d'autre que de grandes distractions. Point.
Maintenant, je sais — pas vous — mais je sais que certains
d'entre vous vont dire : « Ouais, mais Adamus, vous ne comprenez
pas ». Okay. ça vous
rattrapera dans votre prochaine vie. Je comprends. Je comprends,
et je dois parfois être un peu extrême, être un peu… et appuyer là où ça fait
mal. Je comprends. Assumez juste que tout ce que vous vivez /
traversez, c'est vous — pas un quelconque ordre suprême de quoi
que ce soit — mais vous permettant que cela se passe dans votre
vie.
A partir du moment où vous avez dit : « Je choisis
mon ascension incarnée » c'est là que tout a commencé. Et ce n'était pas
toujours mignon, pas toujours confortable, mais très efficace, si vous laissez
faire. Bien.
SHAUMBRA 2 : D'accord. Merci.
ADAMUS : Je vous remercie. Merci. Merci. Un de plus.
De quelle humeur êtes-vous aujourd'hui ? Ohh !
Comment est l'énergie dans la salle ? Nous devrions peut-être jouer une
belle vidéo et nous remémorer, ohh, des souvenirs pendant un moment, ou en
venir au fait.
Oui, où en sont vos souve-… où en sont vos souvenirs ? Et
votre humeur ?
SHAUMBRA 3 (Femme) : ça a été des haut et des bas.
ADAMUS : Des haut et des bas.
SHAUMBRA 3 : Oui.
ADAMUS : Ouais.
SHAUMBRA 3 : ça a été très bas, et puis j'ai eu envie de
faire des choses que je n'avais pas voulu faire pendant longtemps.
ADAMUS : Oui.
SHAUMBRA 3 : Donc j'ai le désir de les faire. Mais je
n'ai pas trouvé l’énergie pour les faire. Donc, je…
ADAMUS : Oh.
SHAUMBRA 3 : … je me force.
ADAMUS : Ouais.
SHAUMBRA 3 : Et donc ça fait des haut et des bas, mais
je pense que c'est fascinant, la météo.
ADAMUS : Oui.
SHAUMBRA 3 : Le vent. Je ne sais pas.
ADAMUS : Ne parlons pas de la météo. Parlons de vous.
SHAUMBRA 3 : Ouais. (Adamus rit) Eh bien, ça m'a
affectée…
ADAMUS : Mm hmm.
SHAUMBRA 3 : … d'une certaine façon les vents, encore
et encore et encore.
ADAMUS : Oh, bien sûr, les vents. Les vents sont juste
— ils nettoient littéralement la Vieille Energie.
SHAUMBRA 3 : Oui.
ADAMUS : Mais certaines personnes n'aiment pas cela.
SHAUMBRA 3 : Non, c'était plutôt excitant.
ADAMUS : Ouais, ouais.
SHAUMBRA 3 : Ouais. Donc, de toute façon, ça a été dans
les deux sens — des haut et des bas. Mais je pense que j'ai été plus heureuse
ce mois-ci que je ne l'ai été au cours des derniers mois.
ADAMUS : Ouais. Eh bien, une autre chose encore que je
ferais c'est passons au-delà du concept d'être heureux ou triste, parce que
c'est vraiment perturbant. C'est un besoin humain très étrange que d'être
heureux, et le fait est que vous n'allez pas être heureux. C'est un objectif
inatteignable.
SHAUMBRA 3 : Eh bien, j'ai été…
ADAMUS : Momentanément.
SHAUMBRA 3 : Mon humeur est plus agréable. Comment cela
se fait-il ?
ADAMUS : ADAMUS : Votre humeur est à la hausse…
SHAUMBRA 3 : Oui.
ADAMUS : … et apparemment sans rythme particulier, ni
rime ni raison à cela. C'est juste qu'il y a des haut et des bas, que c'est en
quelque sorte erratique.
SHAUMBRA 3 : Oui.
ADAMUS : Oui, oui. Mais il suffit juste de s’en
délecter.
SHAUMBRA 3 : C'est ce que j'ai fait.
ADAMUS : Oui, bien.
SHAUMBRA 3 : Non, et surtout avec le vent quand il
arrivait, je respirais profondément. Lorsque vous faisiez la respiration, je
pensais : « j'ai fait cela lorsque j'ai traversé la tempête et ça a
été exaltant ».
ADAMUS : Ouais. Excellent. Merci. Merci. Bien. Et je
crois qu'Edith est en train de mourir à vouloir poser une question ou faire un
commentaire.
EDITH : Non, je vis juste pour vous poser une question.
ADAMUS : Oui.
EDITH : Nous avons appris et nous croyons de tous nos
cœurs ascensionnés que nous avons la liberté de choisir !
ADAMUS : C'est exact.
EDITH : Alors, qui voudrait être misérable ?
ADAMUS : Ah ! C'est un bon enchaînement avec…
microphone s'il vous plaît. (Il lui prend des mains) Merci. (Rires d'Adamus et
quelques rires de l'auditoire) C'est une bonne transition…
Non, c'est une bonne transition et je ne veux pas en
discuter davantage ; Je veux vous laisser en faire l'expérience. Je
soutiens… Je soutiens qu'il y a de nombreuses humeurs et sautes d'humeurs en ce
moment.
~ Les Humeurs
Qu'est-ce qu'une humeur ? Une humeur est une émotion.
Une humeur permet de mesurer où vous en êtes. Mais plus que tout, une humeur
est une pensée, une pensée qui juge et dit : « je suis heureux. Je
suis triste. Je ne sais pas ce que je fais. Je sais ce que je fais. Je vais
bien, je vais mal », et c'est un état d'esprit. Et les humains vivent au
travers de leurs humeurs. Les humains vivent à travers leur humeur. Ils le font
vraiment. Et il y a ceux avec une casquette scientifique — et je ne veux pas
les renverser, alors faites-les circuler. (Il donne le pop-corn à quelqu'un)
Ah, oui. Permettez-moi de respirer sur eux d'abord. (Adamus souffle sur le
pop-corn) Okay. (L'assistance répond « Oh ! » ) Partagez le
souffle ! Vous partagez bien un tas d'autres choses. Un petit souffle ne
va pas vous faire de mal. (Quelques rires)
Les humains vivent via leurs humeurs. Ils se réveillent le
matin — et je n'exagère pas — ils se réveillent le matin et ils se demandent en
eux-mêmes : « Suis-je de bonne ou de mauvaise humeur ? » Ils se
réfèrent à ce qui s'est passé la veille, où ils avaient laissé leur longue et
parfois triste histoire. Et ils disent : « Oh, je suis de bonne
humeur parce que ___ » remplissez les blancs. Ou « Je suis de
mauvaise humeur » et ils vont continuer sur cette voie. Les humeurs
changent constamment en fonction de certaines variables dont nous allons
parler.
Mais les humeurs sont généralement générées à partir des
pensées et elles deviennent le moyen pour la pensée d'avoir une sorte de ressenti.
Et encore une fois — revenez à ce concept global — le mental, le cerveau, les
pensées n'ont pas de vraie conscience sensuelle de quoi que ce soit. Mais le
cerveau a été développé d'une manière qui fait qu'il croit qu'il en a (une
conscience). Alors il crée une humeur. Une humeur.
Une humeur, vous pourriez dire, est fabriquée ou créée à
partir de pets — de pensées — comme nous en avons parlé dans notre dernière
réunion. Donc, c'est une ribambelle de pensées intéressantes et limitées…
(Quelques rires étouffés) limitées — (Linda lui tend sa tasse) merci — des pensées
limitées qui créent une humeur. L'humeur crée alors l'énergie qui vient pour la
journée, pour l'expérience.
La plupart des gens croient qu'ils n'ont aucun contrôle sur
leurs humeurs ou aucun choix quant à leurs humeurs. Ils vivent donc par leurs
humeurs.
De plus, juste pour l'anecdote, sachez que 100 pour cent des
décisions prises par une personne sont basées sur les émotions. Même les
décisions qui ont à voir avec, disons, la science ou les mathématiques ou
quelque chose de très noir ou blanc (de très tranché) ; même le travail,
les choses que vous faites à votre travail chaque jour, une décision, vous
savez, à propos de quelque chose dans votre entreprise — Devriez-vous plutôt
fabriquer dans un certain domaine ou davantage à un endroit qu'à un autre ?
On pourrait dire : « Eh bien, cela n'a rien d'émotionnel ». ça l'est
absolument. Tout vient des émotions, qui viennent des pensées, qui ne sont pas
vraiment, oh, pourriez-vous dire, authentiques. Elles sont limitées.
Alors imaginez ce que cela fait dans la vie, Edith. Cela
crée — cela génère toutes ces illusions. La pensée devient l'humeur, qui est
aussi l'émotion, qui est également la façon dont vous attirez l'énergie dans
votre vie, qui est aussi la façon dont vous respirez, qui est également la façon
dont vous recevez. Et soudain, les énergies se bloquent.
Il y a quelque chose en vous, et cela remonte de plus en
plus à la surface, et c'est plutôt ennuyeux. Et ce quelque chose était ce que
nous avions l'habitude d'appeler dans le passé le voile. Ce quelque chose est
cette illusion. Le voile, bien sûr, c'est la séparation. Point. Le voile c'est
la séparation, la croyance en la séparation.
Mais vous êtes de plus en plus proche de cette vérité, cette
connaissance intérieure que toutes ces pensées et toutes ces humeurs et toutes
ces émotions ne sont pas vraiment vous. Peut-être, pourriez-vous dire,
pourriez-vous arguer qu'elles sont, dans une certaine mesure ; elles sont
une partie très limitée de vous. Mais elles ne sont pas le vrai vous. Elles ne sont
pas votre Vous intérieur.
Alors il y a cette irritation exaspérante qui vient en ce
moment, parce que vous savez qu'il y a quelque chose de mieux. Vous ne pouvez
pas le définir. Il est difficile même de s'appuyer sur le récit du cheminement
de quelqu'un d'autre, parce que vous pourriez — je vais dire cela très
franchement — il n'y a personne de vraiment plus avancé que vous. Pas même ces
gars qui sont assis dans les monastères ou les temples et qui font toutes leurs
psalmodies. Ce sont des gens merveilleux, mais ils ne sont pas plus en avance
que vous.
Donc, il n'y a personne qui peut vraiment vous parler de ce
sujet. Mais pourtant, il y a cette connaissance intérieure. Maintenant, vous
combinez cela avec les énergies énormes qui arrivent en ce moment, et cet
accouchement, ce ressenti qui arrive comme quoi : « Dieu bon
sang ! Il y a autre chose. Je sais qu'il y a quelque chose
d'autre ». Mais alors, vous entrez
dans le mode pensée et vous commencez à penser : « Mais qu'est-ce que
c'est ? Et où vais-je le trouver ? Et que dois-je faire ? Et suis-je
dans le bon alignement ? Est-ce que je porte les bonnes
couleurs ? » Et puis tout à coup vous faites une embardée et sortez
de la route. Vous êtes hors de la zone d'équilibre.
Alors vous devenez de mauvaise humeur, parce que vous avez
eu beaucoup de pensées qui ont construit votre état d'humeur. Et alors vous
arrêtez, parce que ce n'est pas ce que vous aviez espéré.
En un sens, il y a d'énormes bienfaits à toute cette
irritation, toute cette frustration et cette, en quelque sorte, c'est une
énergie refoulée qui va se libérer. Et quand elle se libère, elle libère
beaucoup de vieilles choses qui étaient vraiment, vraiment coincées en vous, de
façon à ce que vous puissiez enfin commencer à faire l'expérience de la liberté.
C'est ce que l'âme est — c'est la liberté. C'est le Soi Libre, pas le soi
supérieur. C'est la conscience libre, pas la conscience limitée, pas la basse
conscience humaine. C'est juste la liberté.
Vous n'avez vraiment pas à y travailler ou à travailler pour
elle. Pour tout vous dire, cela fonctionnerait vraiment à votre encontre. Je
soutiens, dans le cadre de notre petit exercice — ce qu'est votre humeur — Je
soutiens que vous vous ennuyez. Vous vous ennuyez.
~ L'Ennui
Après quatorze cents vies, après être passés par à peu près
tout ce qu'un homme peut éprouver, à peu près tout ce qui peut être fait. Vous
avez eu des relations, bonnes et mauvaises. Vous avez eu la santé, bonne et
mauvaise. Vous avez eu l'argent et le pas d'argent. A travers vos incarnations,
vos vies, vous avez vu la plupart du monde. Vous n'avez pas besoin de sauter
dans un avion, parce que vous êtes probablement déjà allés là, à quelques
exceptions près. Il n'y a pas beaucoup plus. Alors, vous vous ennuyez.
Alors, que faites-vous dans votre ennui ? Eh bien, vous
installez… et bien, tout d'abord, c'est frustrant parce que, Leslie, vous vous
ennuyez. C'est tout.
A présent, vous allez même penser « je ne peux pas
supporter d'autres personnes ou mon chien » ou ceci ou cela. C'est l'ennui,
qui conduit à l'intolérance et combinée à ce ressenti, cette intuition qui
surgit : « Il doit y avoir plus à cela » et c'est le cas. Et
c'est l'ennui pur. Vous regardez les autres et dites : « Oh mon dieu,
ils ont au moins 75 vies de plus que moi. (Rires) Je ne veux pas être comme
eux. J'en ai tellement marre de suivre cette route. Je suis fatigué de ces
stupides questions » Et puis l'autre partie de vous, une autre partie
limitée de vous —. Si je pouvais avoir le marqueur — une autre partie limitée…
(Il commence à dessiner un circumpunct)
Donc, vous avez le Je Suis illimité. Totalement libre. Ne
dépendant de rien, pas même de Dieu. Dieu avait dit : « Voici.
Demandez à votre Je suis et — whissh ! — Sortez d'ici » Et puis vous
avez ces petites boîtes de limitation, certaines qui sont en quelque sorte
attachées à, appelons-le, le Soi Libre, mais elles se sont en quelque sorte
barricadées.
Donc, vous avez toutes ces petites boîtes limitées, et l'une
de ces boîtes limitées que vous avez créées est cette chose qui dit :
« Eh bien, je suis supposé être un Maître. Adamus m'a dit que j'étais un
Maître. Il doit mentir, parce que je ne peux pas supporter les gens en ce
moment. Je ne veux même pas être près de mon chien ». Pauvre chien. Quelqu'un veut-il adopter un chien
ici ? (Quelques rires) Nous avons un chien à l'adoption. (Plus de rires)
Donc, vous avez créé l'autre soi limité, c'est le « je
suis censé être un Maître ». Eh
bien, qu'est-ce diable qu'un Maître de toute façon ? Je vous l'ai dit, et
je l'ai dit à d'autres groupes. Tout d'abord, un Maître ne tolère aucune merde.
Maintenant, cela ne ressemble pas à l'ancien concept du Maître, vous savez, le
Maître assis au sommet de la montagne en train de chanter. ça ce n'est
pas un maître. C'est quelqu'un qui est en train de passer à travers quelque
chose par lequel vous êtes passés il y a huit, douze, quinze vies. Vous avez
été là. Vous avez été sur la montagne. Vous avez suivi cette routine, et
pourriez-vous imaginer y revenir ? C'est ennuyeux. Ennuyeux. Ennuyeux.
Je soutiens que l'irritation, la frustration que vous avez
tous est juste du pur ennui. Et, pour tout vous dire, vous êtes pris entre ce
rocher légendaire et un espace insécable, parce que vous vous ennuyez, mais
vous ne voulez pas mourir. C'est pourquoi je vous dis de cesser de vous
inquiéter à propos de la mort. C'est facile.
Mais vous ne voulez pas mourir, parce que vous n'êtes pas
vraiment sûrs — je veux dire, vous n'êtes pas vraiment, vraiment sûrs ;
peut-être, quoi, à 80 pour cent sûr, à 90 pour cent sûrs, mais vous n'êtes pas
vraiment, vraiment sûrs — de ce qui se passe après… (Il fait des gestes,
quelques rires) Je ne peux même pas dire les mots…, une fois que vous êtes
partis. Donc, il y a encore un lien, une attache (qui vous retient), il y a
encore une limitation, mais purée si vous pouvez tolérer un autre jour sur
cette planète de cette façon, vous savez.
Votre grande excitation aujourd'hui c'est d'avoir un nouvel
appareil technologique — « Youpi, parce que je n'avais jamais eu avant,
dans aucune autre vie, de super iPad deluxe, ou de X-modem modèle V.
Maintenant, je l'ai ». Okay. Après
30 minutes, vous êtes de retour à l'ennui.
Donc, il y a tout ce phénomène qui se passe avec l'ennui, et
que faites-vous ? Alors vous créez des choses, juste pour vous tenir
occupés. Vous savez, ce que nombre d'entre vous font, c'est de s'engager dans
une activité extrême, ce que j'appelle l'activité du « Chapelier »,
comme avec le Chapelier Fou. C'est juste de l'activité, juste quelque chose à
continuer de faire, juste quelque chose, parce que [vous pensez que] si vous arrivez juste à rester engagés dans quoi
que ce soit, peut-être que vous resterez sur la planète. Si vous continuez à
vous impliquer, peut-être que ça vous apportera de l’énergie ou quelque chose,
mais ce n'est pas le cas.
En fait, vous engager dans une activité frénétique est
névrotique, et cela alimente le cycle des pensées qui deviennent des humeurs.
Cela ne vous donne pas la possibilité d'arrêter et de vous dire
simplement : « Je Suis. J'existe ». Cela ne vous donne pas la possibilité de
simplement ralentir et permettre à un processus très naturel d'avoir lieu,
parce qu'une partie de vous ne veut pas faire face à ce processus naturel. Ça
fait un peu mal. Euh, en fait ça fait très mal.
ça
blesse le corps pendant un moment, parce que ça le libère… ça le libè-…
permettez-moi de m'exprimer autrement. Si je vous disais que vous alliez faire
une libération complète de votre biologie ancestrale et de votre ancienne forme
humaine et que vous alliez intégrer votre corps de lumière, vous ne pensez pas
que ça ferait un peu mal ? Vous ne pensez pas que vous diriez au moins
quelque chose comme : « Oh, mon dieu ! » Ou que vous
ressentiriez une petite secousse ou une petite décharge d'énergie ? Eh
bien, certainement. Vous avez transporté cette chose bruyante depuis des
millions d'années, cette forme de corps physique. Ça va forcément faire un peu
mal, alors qu'elle se libère. C'est… comme… (Adamus presse à nouveau la
bouteille d'eau en envoyant un jet d'eau en l'air) Linda m'a appris à faire
cela.
Mais c'était vraiment un bon exemple, parce que vous avez
toute cette vieille biologie ancestrale coincée là-dedans, et vous essayez de
penser votre chemin hors de cela — « Je ne suis plus mes ancêtres, je ne
suis plus mes ancêtres » — et cela ne fait pas beaucoup de bien.
Vous vous arrêtez pendant un moment, et puis — un autre jet
d'eau — qui se libère juste. Et vous dites : « Eh bien, comment
est-ce que ça se libère ? Je veux dire, dites-le moi exactement de façon à
ce que je sache si je veux que cela se produise ». Cela n'a pas d'importance. Cela va se
libérer. Cela va se relâcher.
Nous avons donc cette énorme sensation d'ennui qui arrive,
et vraiment, je veux que vous le ressentiez. Vous êtes de grands créateurs, de
grands créateurs. Mais, pour répondre à votre question, certains de vos choix
ne sont pas des choix de grands créateurs. Certains d'entre eux le sont.
Certains d'entre eux le sont. Mais certains autres sont de petits choix dictés
par l'ennui, de petits choix du soi limité. Pas le grand choix.
Et je vais vous dire un secret, Edith, juste entre nous.
Nous avons parlé des choix précédemment dans nos autres réunions, depuis des
années maintenant, parce que vous avez oublié que vous pouviez réellement faire
un choix. Vous, et tout un chacun, quand vous pénétrez dans la matrice, entrez
dans le rythme hypnotique, vous oubliez que vous pouvez faire un choix. Ou vous
pensez que vous le faites, parce que vous pouvez choisir si vous aurez de la
crème glacée au chocolat ou à la vanille pour le dessert, et alors vous
dites : « Eh bien, je ne peux pas en avoir, parce que c'est mauvais
pour moi. Je l'ai entendu à la télévision. Il y a du gluten ou dieu sait quoi
dedans. Et je peux seulement manger de la crème glacée au kelp », alors…
(Rires) Vous riez, mais ce sont de vrais exemples de la vie ! Et donc il
n'y a pas de choix.
Donc nous — Tobias, Kuthumi et moi — avons travaillé pendant
des années à vous dire que vous pouviez faire un choix. Mais alors, vous
dites : « Bien, mais j'ai peur de faire un choix. Que se passera-t-il
si je fais le mauvais choix ? » Vous ne pouvez pas faire de mauvais
choix. Vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez pas. Vous pouvez juste faire un choix. (Quelqu'un éternue) Merci.
Juste faire un choix.
Maintenant, le Maître comprend jusqu'à un certain point,
Edith — inspirez cela — que tout cela est un tas de merde. Vous arrivez à un
certain point après que vous ayez pris conscience de faire un choix, après que
vous soyez arrivés à ce point de dire : « Ah, je peux faire un choix.
Je peux faire de grands choix, des choix énormes » et puis vous les
faites. Vous ne dites pas seulement que vous pouvez les faire, mais vous faites
un choix.
Vous arrivez à ce point de Maîtrise où vous n'aurez plus
jamais à penser à nouveau à un choix, plus jamais. Il sera déjà là. Il est déjà
là. Il n'y a pas de choix à faire, parce que vous êtes dans votre Maîtrise.
Vous n'êtes plus limités. Vous n'avez plus à vous promener en disant :
« Eh bien, je ne sais pas. Et, vous savez, quand aura lieu l'alignement
avec la prochaine étoile ? Et quand est-ce que les extra-terrestres vont
arriver ? » Vous êtes hors de tout cela. Vous êtes hors des
limitations. En tant qu'êtres souverains et libres, vous n'aurez plus jamais à
faire de choix.
Pourquoi ? Parce que tout arrivera de façon appropriée
sans y penser, sans avoir à dire « Dois-je faire ceci ou
cela ? » Jamais plus vous n'aurez à faire un choix. Il — snap !
— sera là. Il sera là. Il n'y a pas de noir. Il n'y a pas de blanc. Il n'y a
pas de séparation. Il n'y a pas de « Dois-je faire ceci ou dois-je
faire ? » C'est juste là.
Peut-être — peut-être que vous ne ressentez pas que vous en
êtes tout à fait à ce point encore, que vous en êtes tout à fait à ce point de
confiance que ce sera juste là, mais vous l'êtes. Peut-être que c'est encore
assez terrible pour vous, et vous pensez : « Oh mon Dieu. Vous voulez
dire que je peux juste lâcher prise sur le contrôle ? » Hmm.
Comment le ressentirait-on, au passage ? Quelle serait
cette sensation, Linda Hansen, de lâcher prise sur le contrôle ?
Microphone SVP. Engageons la conversation, comment le ressentirait-on…
LINDA H. : J'étais juste en train de dormir.
ADAMUS : Je sais.
LINDA H. : Vous m’avez réveillée! (Adamus rit)
ADAMUS : Oui. C'est la meilleure chose, parce qu’alors
vous n’êtes pas influencée par tout ce qui a précédé.
LINDA H. : C'est vrai.
ADAMUS : Quelle sensation cela ferait de lâcher prise
sur tout contrôle, chère Linda ?
LINDA H. : Ce serait sacrément effrayant.
ADAMUS : Sacrément effrayant. Merci pour votre
honnêteté.
LINDA H. : Oui.
ADAMUS : Très effrayant. Très effrayant.
Pensez-y — pensez-y tous un moment — lâcher prise sur le
contrôle. Ah, ça a l’air tellement bien. « Je suis un Maître. J'ai lâché le
contrôle » Eh bien, quand vous jetez un oeil à tout ce que vous contrôlez
pendant la journée et dans votre vie, le temps — Le contrôle du temps… à quoi
ça ressemblerait de simplement lâcher le
contrôle du temps ! Oh, il suffit de penser à toutes les personnes qui
seraient fâchées contre vous. Vous voyez, vous ne pouvez pas lâcher le temps.
Que se passerait-t-il si vous lâchiez tout contrôle de votre
biologie ? Hein ? Ouais, vous savez ce que c'est ! Oups !
Oh purée ! (Quelques rires)
Lâcher tout contrôle de vos pensées pendant un jour. Lâcher
prise sur tout contrôle. Le contrôle, par ailleurs, est la chose qui crée les
petites boîtes, rend le soi limité, le Je petit Suis très limité.
Par ailleurs, ces boîtes, vous remarquerez que je ne les ai
pas dessinées se touchant l’un l'autre, parce que c'est un peu comme ça que
c’est. Les aspects ou le soi limités ne sont pas vraiment reliés. Peut-être que
si d'une certaine façon étrange, mais en fait, ils ne sont vraiment pas
connectés ou ne se parlent pas entre eux.
Donc, il y a beaucoup de contrôle — le contrôle dans la
façon de vous habiller, vous savez, et donc souvent le contrôle vient de ce que
vous pensez que les autres vont dire, parce que ça fait partie de cette matrice
énorme — ce que vous devriez faire ou ne pas faire. Et…
Ressentez ma frustration pour vous — pour
vous, pas envers vous, mais pour vous. C’est ennuyeux, juste mortellement
ennuyeux. Vous arrivez au but de ce voyage sur cette planète et c'est vraiment
ennuyeux.
Pouvez-vous imaginer un instant terminer votre vie
simplement en terminant votre travail, en prenant votre retraite, tout en
réalisant ensuite que vous n'avez pas assez d'argent, et donc que vous devez
être démonstrateur chez Wal-Mart (Quelques rires) et faire des allers-retours
au travail chaque jour et devoir regarder l’heure. Ensuite, votre santé
commence à se dégrader un peu et vous espérez qu’elle ne se dégradera pas trop,
mais juste un peu. Et vous essayez de faire semblant que ça n’est pas le cas,
mais ça l’est quand même.
Et puis quoi, vous finissez les quelques jours restants,
vous tombez en quelque sorte malade, et après une période d'environ cinq ans,
vous vous effondrez dans un état de dégoût, et puis vous mourez.
Et je dis cela parce que, mes amis, vous feriez mieux de
faire n’importe quoi d’autre que de faire cela. Les autres personnes, quant à
elles, vont assez bien, elles se satisfont de faire cela, parce qu'elles ne
connaissent pas mieux, parce qu'elles n'ont pas la conscience.
La conscience apporte la frustration, l'ennui et la colère,
et c'est pourquoi un bon Maître est un maître en rogne ! (Rires et
applaudissements) C'est très vrai. C’est très, très vrai. Donc, toute cette
notion… au passage, pensez à celui qui a créé et en gros implanté en vous cette
idée que vous devez être gentils — les saints sont gentils et les Bouddhas sont
gentils — mais ce n'est pas vrai.
Il y a — en particulier maintenant, au moment où vous en
êtes — il y a de l’extrême ennui, de l’impatience, de l’intolérance et de la colère.
Et alors vous utilisez beaucoup d'énergie pour vous en débarrasser, et cela ne
fonctionne pas vraiment. Et puis vous vous fout… (Il dit silencieusement un
gros mot) dans la tête, un gros bordel dans la tête, à essayer de comprendre —
vous vous épuisez. Vous vous ennuyez aussi, mais vous vous épuisez, et vous
n'avez plus d'énergie. Et vous tombez dans le lit en espérant, espérant un
répit durant les dernières heures de la nuit, et ça n’arrive pas. Ça n’arrive
pas. Bienvenue dans la Maîtrise. (Rires et quelques lamentations de
l'auditoire)
Tout d'abord, permettez-vous vraiment, de vraiment ressentir
tout cela — votre colère, votre frustration, votre confusion, le fait d’être en
colère contre moi, si vous voulez — parce que c'est réel. Ça se passe et il y a
une raison à cela ; parce que vous vous ennuyez, vous voulez quelque chose
de plus, mais parce que vous avez encore ces boîtes et ces limitations et la
peur de lâcher prise sur tout contrôle, vous restez dans ce schéma de
fonctionnement.
Revenons-en à votre question, sur le choix. Le choix peut
être de sortir de la routine. Mais, mes amis, quand vous sortez de ce vieux
modèle, quand vous entrez dans votre corps de lumière, votre intelligence
divine, votre Je Suis, cela change tout. Et il y a tellement de personnes qui
ne veulent qu’un peu de changement. Or, la Maîtrise c’est tout ou rien. La
Maîtrise ce n'est pas d’avoir juste une meilleure petite matrice que celle que
vous aviez la semaine dernière. C'est tout ou rien. Il y a soit la liberté soit
les limitations. Il n'y a pas de limitations libres en quelque sorte. Il n'y en
a pas. Pas plus qu’il n’y de liberté limitée. Il n'y a pas non plus de liberté
limitée.
Je veux faire une expérience avant de passer au niveau
suivant. Comment faisons-nous pour être toujours à l’heure, présent à
temps ? Cela n’a pas d’importance ! Merci.
~ Souvenez-vous…
J’aimerais faire une expérience, et si nous pouvions baisser
les lumières, et avoir une belle musique en fond…
EDITH : Comment est la crème aujourd'hui ? Est-elle
bonne ?
ADAMUS : La crème n'est pas aussi bonne que le mois
dernier.
EDITH : Oh.
ADAMUS : Oui.
(La musique commence : «Timeless Prayer» de
Lemurian Coming Home par Anders Holte)
Alors prenons une respiration profonde, pendant que les
lumières s’éteignent. Oh, tellement de choses se passent actuellement.
Il y a une telle beauté dans ce qui se passe. Oh !
Imaginez les souvenirs que vous allez avoir de ce merveilleux moment de votre
dernière vie sur cette planète. « Oh mon dieu ! Je veux le refaire»
(Le public rit et dit : « Noooon ! » ; Adamus rit) « !
Tout ce truc de maîtrise, oh que de sensations fortes ! Oh ! C’est si
confus, si douloureux, mais tellement bon pour moi. Est-ce que je ne pourrais pas tout simplement refaire le chemin de
cette maîtrise une fois encore ? » Non. Non, vous ne pouvez pas défaire le
fait de savoir ce que vous savez. Vous ne pouvez pas désapprendre ce que vous
avez appris.
Alors, prenez une respiration profonde pendant que nous
débutons cette expérience.
Cette expérience, rappelez-vous de la garder simple.
On vous a dit qu’avant de revenir sur Terre, de revenir à
une nouvelle vie, vous deviez suivre un cours de « planification ».
Certains le font effectivement. Mais la plupart non. Non, la plupart du temps
quand quelqu'un revient pour une autre incarnation, il n'a aucune idée de ce
qui va se passer. Ils sont attirés par les forces impérieuses et magnétiques
des émotions et des souvenirs et du karma et des autres personnes ; ils
sont aspirés de retour sur la planète sans avoir l’avantage de même savoir où
ils vont se retrouver. Mais nous savons plus ou moins où ils vont se retrouver.
Ils vont se retrouver avec la famille avec qui ils ont été reliés pendant
longtemps.
Donc, la plupart des gens n'ont jamais vraiment ce type de cours
de planification. Ils vont d'une vie à une autre et à une autre, déboulant à
travers le temps et l'espace ; déboulant
à travers les défis et les difficultés ; déboulant à travers leurs propres démons et
ténèbres ; une fois de temps en temps, très rarement, ils refont surface
pour prendre un peu d'air, mais pas souvent.
Mais vous, mes amis, vous êtes beaucoup plus sages que cela,
et vraiment, vous avez pris un moment pour contempler cette vie avant d’y
venir. Vous n'aviez pas nécessairement un grand nombre d'autres anges autour de
vous. Vous avez eu des entretiens avec certains de ces êtres, certaines de ces
entités. Mais ensuite, vous êtes en quelque sorte partis tout seul dans votre
propre belle dimension, sachant que vous alliez revenir sur Terre.
Vous étiez conscients de cela. Vous êtes partis tous seuls,
loin de toutes les autres entités. Oh, vous êtes allés sur Terre tant de fois.
Vous connaissiez le programme. Vous connaissiez les tenants et les
aboutissants. Vous connaissiez les arbres et les rivières et les cieux et les
tempêtes et la neige et les déserts et la chaleur.
Vous saviez la beauté, mais aussi les dangers de la nature.
Vous connaissiez la nourriture et le sexe. Vous connaissiez
les gens et leurs comportements. Vous connaissiez tout cela. Rien — rien
n’allait réellement être nouveau pour vous.
Vous êtes parti tout seul, préparant votre vie, cette
vie. C'était presque comme si c'était hier.
(Pause)
Et vous aviez une raison très profonde et passionnée pour
revenir. Maintenant cette raison profonde et passionnée s’est parfois égarée
pendant que vous étiez ici en fait.
Parfois, vous vous êtes même dupé en vous faisant croire que
vous êtiez revenu pour construire une meilleure humanité. Ce n'était pas du
tout la raison.
Ce n'était même pas pour trouver une âme sœur perdue, parce
que vous saviez, vous saviez déjà que la plupart de votre voyage allait se
faire seul, par vous-même. Vous le saviez déjà.
Vous aviez une passion profonde vous poussant à revenir. En
sachant plus ou moins que cela allait probablement être votre dernière vie.
Vous saviez qu'il y avait certaines choses que vous vouliez
terminer.
Durant cette période contemplative avec vous-même, vous êtes
passé à travers une métamorphose intéressante. Vous dissolvant à travers votre
vie passée et cette identité, vous dissolvant en fragments de votre âme, vous
dissolvant en même temps dans cette nouvelle identité que vous alliez avoir
dans cette vie. C'était comme si toutes ces images, ces identités se
brouillaient, se dissolvant les unes les autres.
Vous transformant par rapport à votre ancienne identité…
Vous dissolvant et entrant dans les parties du Je Suis…
Ressentir le potentiel de cette vie…
Quelle était cette passion ? Quelle était cette
passion… vous poussant à revenir ?
Je peux vous dire tout de suite, ce n'était pas pour faire
amende honorable. Ce n'était pas pour justifier quoi que ce soit ou pour régler
quelque chose en dehors de vous-même. Cela aurait pu être une raison
périphérique, mais ce n'était pas la passion profonde.
(Pause)
Cette passion profonde n'était rien que les entités vous
aient dit de faire. Ce n'était pas quelque chose que vous faisiez au nom de
votre famille spirituelle ou de l’Ordre de l'Arc. Votre service de l'Ordre de
l'Arc a expiré.
(Pause)
Il y avait une passion profonde qui transcendait tout ce qui
avait à voir avec le fait de résoudre le passé ou de sauver l'humanité. C'était
quelque chose en vous, un désir ardent, le désir du cœur.
Ça a toujours été là, bien que souvent ça vous échappe.
Souvent, vous êtes pris dans le tumulte de ce que vous pensez que vous êtes
censé faire ici dans cette vie, un peu comme le chapelier, le chapelier fou qui
court frénétiquement ici et là. Mais c’est toujours là. Je peux le voir. Je
peux le sentir dans chacun d'entre vous.
Et ce n'est pas une justification. En d'autres termes, vous
n'avez pas à justifier le fait d'être ici. C'est tout simplement la passion.
Je vous demande à présent de la ressentir.
Elle va au-delà de la mémoire de vos vies passées, au-delà du pouvoir d’attraction des autres
personnes, cette attraction, ces autres personnes qui pourraient vous avoir
amené ici. C’était votre passion pour vous-même, la vôtre. La vôtre.
(Pause)
Maintenant, je vais vous dire, allons à présent au-delà des
pensées et de la tentative de définir cela avec des mots, parce que c'est un
ressenti. Les pensées ne feraient que limiter cela.
Donc, je vous invite à aller dans le ressenti, sans mots,
sans images.
Je vous invite à aller dans le ressenti de cette passion,
parce que c'est ça, et c’est presque indéfinissable.
Alors maintenant, prenez cette incroyable inspiration et
allez dans le ressenti.
(Longue pause)
Prenez une bonne et profonde respiration. En fait, c’est
assez extraordinaire.
Ressentir vos énergies, c’est assez extraordinaire.
Prenez une bonne et profonde respiration.
C’est extraordinaire que vous vous soyez autorisés à aller
au-delà de la pensée, des mots ou des définitions. Ceci, mes amis, c’est se
libérer.
Je vous ai demandé de faire l’expérience de quelque chose
qui était très personnel, très proche et très, très réel. Rallumez les lumières
s'il vous plaît.
Mais ce qu’en fait j’ai ressenti que vous faisiez, vraiment,
dans cette expérience, c’est que vous vous laissiez aller en dehors des
pensées. Vous avez un peu lutté au début, mais parce que nous sommes dans un
espace sécurisé, et même pour ceux d’entre vous qui regardent en ligne, vous
vous êtes soudainement autorisés à dépasser ce besoin de définir ce que
c’était. Il y avait un peu de makyo au début — le makyo étant plus ou moins
toute la connerie spirituelle — Mais vous vous êtes autorisés à aller au-delà
de ça et au-delà de la pensée.
Vous voyez, il y a une tendance du mental humain à réfléchir
au pourquoi de votre venue ici, mais ce n'est pas vraiment pourquoi vous êtes
venus ici. La pensée, toute pensée, du pourquoi vous êtes venus ici - pour la
passion -, est une limitation. Elle est limitée en elle-même, parce que c'est
une pensée.
Toute pensée est limitée. Point. Il n’y a pas d’exception à
cela. Les pensées sont belles. Elles sont super. Elles vont et viennent. Elles
vous servent à certains égards, mais elles sont toujours limitées.
Donc, dans cette expérience, vous vous êtes autorisés à
aller au-delà de certaines pensées, car il y a cette chose, ce ressenti,
cette passion qui est juste là et qui est la cause de votre état d’aggravation
et de votre colère et de votre frustration et de votre malaise ; votre
malaise, et d’ailleurs, le malaise est beaucoup mieux que la maladie. Et c'est
comme ça qu’il finit (le malaise, en maladie), si vous l'ignorez. Si vous
n'êtes pas conscients de lui, il finit en maladie.
Donc, vous vous êtes autorisés à entrer dans un peu de
ressenti, et ça a probablement apporté des émotions, des larmes — des émotions
liées à des pensées — mais ça a aussi apporté à beaucoup d'entre vous une
véritable expérience sensuelle. Pas sexuelle, mais sensuelle.
Et pendant un moment dans cet espace sécurisé, avec un peu
de bonne musique, vous avez ressenti une fois de plus. Vous avez ressenti. Vous
avez eu un ressenti sensuel. Pas seulement une pensée, pas seulement une
émotion — vous les aviez également— mais un ressenti sensuel.
La plupart d'entre vous ont pu aller au-delà de la
définition, c'est à dire des mots, d'avoir à dire — « Pourquoi suis-je
venu ici sur Terre ? Parce que je veux être un Maître ». (il crache !) Ce ne sont que des mots.
Et même l'image — l'image de vous-même comme étant une sorte d’être flottant et
rayonnant, ce qui est bien — mais vous vous êtes vous-même autorisé à aller
au-delà de cela pour aller, même si c'était juste pendant un instant fugace,
dans un ressenti sensuel. Sensoriel.
~ La Liberté
C'est ce que les anges sont par nature et les êtres humains
ne le sont pas. C'est peut-être, peut-être, sans même essayer d’y mettre des
mots, c'est peut-être une des raisons, l'une des attractions pour venir sur
cette planète, dans cette vie —la conscience sensuelle, sensorielle,.
La conscience. La conscience, qui est une vigilance, avec
son ressenti sensuel, sensuel.
En tant qu'êtres humains, vous vous ennuyez. Vous vous
ennuyez stupidement. Absolument. Donc, vous essayez de trouver des moyens pour
gérer ça. Vous essayez d'être gentils. Vous avez ces pensées duelles. Vous
savez, la pensée que vous vous ennuyez ; la pensée que vous devez être
gentils. La pensée que vous êtes censés dire que la vie est si géniale ;
alors que votre pensée c’est que la vie
craint.
Alors vous passez à travers toutes ces activités massives,
et Bonnie je reviens vers vous. Bonnie, vous seriez dans un établissement
psychiatrique, s’il n’y avait pas le Cercle Cramoisi. (Quelques rires) Et mon
programme de pin’s, parce que — et de façon peut-être pas littérale, mais au
sens figuré — parce que, Bonnie, toute cette activité vous a maintenue occupée,
vous a gardée occupée. L’activité, l’activité, l’activité. Et on pourrait
dire : « Mais regardez la grande importance de toute cette activité
pour le monde, les pin’s qui sortent ».
Non, c’est simplement de l'activité, et ça fait du bien, bien sûr. Mais
vous seriez vous-même tombés en lambeaux, parce que vous êtes le penseur et le…
vous êtes… Bonnie, vous contrôlez. Comment puis-je être plus clair ?
BONNIE : Ohhh oui, je suis énormément dans le contrôle.
ADAMUS : Suis-je medium ou quoi ? (Quelques rires
étouffés) mais l'activité vous a effectivement, d'une belle manière, permis de
passer par ce processus, que vous vivez, de votre liberté de vous-même. Mais
vous avez des activités pour occuper votre mental et vous occuper, parce que
sinon ce serait tellement dévastateur d’être soudain conscient tout d’un coup
du fait que le contrôle ne fait plus partie de votre vie. Le contrôle vient de
vous être arraché, et c'est l'une des choses mêmes à laquelle vous vous
identifiiez. C'est l'une des choses mêmes que vous mettiez en avant dans votre
vie.
Le contrôle s'en va, Bonnie, et si cela était arrivé tout
d'un coup, tout à coup, boum ! Bye, bye, Bonnie. Ma Bonnie se trouve sur
l'océan de l'autre côté. (Quelques rires) elle est allée directement de l'autre
côté.
Donc, dans un sens — dans un sens, vous êtes géniaux. Restez
occupés, restez actifs. Mais vous n'en avez plus besoin maintenant. Vous vous
rendez compte pour quelle raison c’était là. Et beaucoup d'entre vous dans
toutes ces activités et dans tout ce genre de stupéfaction et de confusion et
le sentiment d’être perdus et… mais, mes amis, ce qui se passe dans toute cette
histoire, c’est que vous retournez vers votre liberté.
La liberté ne vient pas toujours facilement surtout quand
vous avez été enfermés pendant une longue période. Je veux dire, littéralement.
Pour tout prisonnier qui a été en prison pendant 20 ans, c'est très difficile.
Il développe des habitudes. Il développe des schémas de fonctionnement et un
certain confort de vie, et la plupart du temps, il ne gère pas bien
l'extérieur, je veux dire sa liberté, alors il fait des choses pour retourner
en prison.
Quel est le taux de retour pour les détenus qui ont été en
prison pendant plus de, disons, 10 ans ? Jusqu'à 60, 70, 80 pour cent. Ce
n'est pas parce que ce sont de mauvaises personnes ; c'est parce qu'ils
ont des habitudes. Ils ont des systèmes. Ils ont des contrôles. Et une fois en
prison, il est difficile d'exister dans l'espace libre. Et plus que tout être
dans toute la création, je devrais le savoir. Vous ai-je jamais raconté
l'histoire… (Rires certains et quelques coups) Vous saviez que ça allait
arriver. Vous saviez que ça allait arriver.
Donc, quand je dis que vous pouvez avoir la liberté ou que
vous pouvez rester dans la limitation, mais vous ne pouvez pas avoir de liberté
limitée. Cela ne fonctionne tout simplement pas. Et vous essayez. Vous essayez.
Je vais vous dire tout de suite, continuez à essayer, car cela ne fonctionne
pas. Vous êtes libre ou vous ne l'êtes pas. Vous ne l'êtes pas.
Ceci nous ramène à la proposition, la question que vous avez
posée, Edith, avez-vous un choix ? Absolument. Vous avez déjà fait ce
choix il y a longtemps, chacun de vous. Vous ne seriez pas assis ici. Vous
seriez dans un groupe à Boulder (ville
du Colorado). (Rires) Vous avez déjà fait un choix, et c'est pourquoi vous êtes
ici, et ce n'est pas toujours facile.
Je vous demande de prendre juste un moment, un moment
précieux, et de simplement vous remercier. Nous n'allons pas faire un merabh ou
quoi que ce soit, mais pourriez-vous simplement vous remercier. Ce n'est pas
facile. Ce n'est pas facile, mais vous allez le faire. Vous l’avez dit. Vous
avez fait votre choix, Edith, il y a un moment.
Et, en un sens, il y a des contre-choix que vous essayez de
faire — vous et d'autres avez essayé de le faire — par exemple :
« D'accord, mais je ne veux pas de ceci ; je ne veux pas de
cela ». Et bien, désolé, ce serait
comme si un train se dirigeait vers Freedomville (la ville de la liberté) et
que vous étiez à bord, mais qu’il n’y avait pas de descente à ce point. Parce
que vous avez fait un choix, d'une certaine manière — et je simplifie à
outrance — mais votre choix à l'époque était « Je choisis ma Maîtrise, qui
est ma liberté consciente. Je choisis cela et je ne laisserai aucun choix
futur, stupide, limité prendre le pas sur ce choix ». C'est une sorte de chose bizarre, d’étrange
dynamique que vous avez enclenchée là. Vous avez dit : « je fais ce
choix et peu importe ce que je fais ou dis à l'avenir, même si je veux revenir
en arrière, je ne peux pas ». Vous
y êtes verrouillés.
Et puis, pour rendre le truc encore plus fou, vous m’avez
appelé, (Quelques rires) pour vous assurer que vous n'alliez pas revenir en
arrière. Donc, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas.
~ Les Pensées
Alors parlons un moment de tout ce truc en rapport avec les
pensées. Le mois dernier, les pensées.
Les pensées sont limitées. Chaque pensée est limitée. Point.
Si ça n’était pas limité, ce ne serait pas une pensée. Ce serait une conscience
sensorielle, un ressenti. Et il n'y a pas d’intelligence, d'analyse, de
jugements ou de limitations apposés sur une véritable conscience sensorielle.
Il n’y a rien de tout cela. En dehors de cela, chaque pensée est limitée.
Vous générez un grand nombre de pensées tout le temps. Elles
sont basées sur des croyances, et alors les pensées créent de nouvelles
croyances et de nouvelles pensées. Vous avez de nouvelles pensées qui arrivent,
essayant de supprimer vos autres pensées, et c'est une pollution de pensées qui
se poursuit. En parlant de problèmes environnementaux, votre chose de la pensée
crée un énorme problème environnemental interne.
Donc vous avez toutes ces pensées qui se meuvent, et puis ces
pensées créent des humeurs. Vous pouvez vous promener et dire : « Je
suis de mauvaise humeur ».
Pourquoi ? « Eh bien, parce que nous avons eu un grand truc
très important ou autre chose. Voilà pourquoi ». Non, non, ce n'est pas pour cela. Cela a un
peu d'influence, une légère influence, mais vous êtes de mauvaise humeur à
cause de vos pensées.
~ Qu’est-ce qui crée les Humeurs ?
Maintenant, parlons des autres choses qui créent les
humeurs, et puis j'irai un pas plus loin, et si nous pouvions le noter au
tableau. Quoi d'autre crée des humeurs, hormis vos pensées ? Mais quelles
sont les autres choses qui influencent l'humeur ? C'est tellement évident,
que ça fait mal. Linda va accourir avec le microphone. Oui.
KERRI : L'alcool.
ADAMUS : L'alcool. (Quelques rires) C'est vrai. Ouais.
Ouais. Appelons cela des entrants chimiques.
KERRI : C'est vrai.
ADAMUS : Les médicaments/drogues, l’alcool. Comment ça
se passe avec cette herbe (cannabis), maintenant qu’elle est légale ?
KERRI : Merci beaucoup, de me casser publiquement.
ADAMUS : Maintenant que c'est légal, vous pouvez…
KERRI : J’y suis allée. Je l'ai fait.
ADAMUS : … vous pouvez sortir du placard.
KERRI : J'y suis allée et j'en ai eu.
ADAMUS : Ouais, ouais.
KERRI : Ouais. Je n'étais pas vraiment dans le placard.
ADAMUS : A des fins médicales. N'est-ce pas.
KERRI : Je n'ai menti qu'aux personnes convenables
comme Linda, je suis une bonne fille. Mais vraiment tout ce temps je me suis
amusée.
ADAMUS : Bien sûr. Ouais.
KERRI : Peut-être ne le saviez-vous pas. Je ne sais
pas.
ADAMUS : Regardez la limitation de ceci. Vous savez,
que vous ayez eu à dissimuler que vous étiez une toxicomane… je veux dire…
KERRI : Oh !
ADAMUS : … que vous fumez de la marijuana ?
(Adamus rit)
KERRI : Vous craignez !
ADAMUS : Mais, mais…
KERRI : Je ne l'étais pas !
ADAMUS : … regardez, regardez ça — « Je dois
cacher… »
KERRI : Vous savez, c'est difficile ici. Okay. Vous
allez travailler 40 heures par semaine…
ADAMUS : Linda…
KERRI : … et sans boire une bière.
ADAMUS : Je n'aurais jamais travaillé 40 heures. S'il
vous plaît ! Vraiment ?! Vous me voyez marcher dans un
bureau ?! Essayer de trouver une place de parking ? M'inquiéter
d'avoir cinq minutes de retard ?
KERRI : Si vous bossiez dans un box vous fumeriez un
peu aussi.
ADAMUS : Je ne le ferais pas. Pourquoi le faites-vous,
ma chère ?
KERRI : Je ne sais pas, mec.
ADAMUS : Oh ! Allez dans la salle de bains.
KERRI : Oh
putain ! Oh merde ! (L'assistance dit :
« Oh ! » )
ADAMUS : Aux toilettes ! Non, sur les
toilettes ! Ne restez pas juste debout là, mais allez sur les toilettes.
Défaites votre pantalon et asseyez-vous sur ces toilettes. (Rires) Et puis nous
parlerons de votre… vous voyez, c'est votre box. Vous allez juste à votre box,
l'endroit même où vous allez tous les jours. Vous conduisez votre voiture. Vous
vous inquiétez d'être en retard. Vous vous inquiétez pour l'argent, et vous
allez vous asseoir tous les jours sur les toilettes de votre box. C'est la vie.
Nous allons vous sortir de là. Allez aux toilettes ! (Rire, tandis qu'elle
sort)
Donc, où en étions-nous ? Oh, l'alcool. Alors, quoi
d'autre ? Quoi d'autre affecte votre humeur ? (Quelqu'un dit
« le temps » ) Attendons le micro, mais vous avez raison.
SHAUMBRA 4 (Homme) : L'environnement
autour de nous, y compris les personnes.
ADAMUS : Les pers-... oh, donc les per-… mettons les
relations, les gens. Oui. Quoi d'autre ? Nous pourrions faire ça
rapidement. Quoi d'autre affecte votre humeur ?
SHAUMBRA 5 (Femme) : Le sommeil.
ADAMUS : Le sommeil. Absolument. Le sommeil, le manque
de sommeil, cela affecte vraiment votre humeur, parce que vous êtes fatigués,
et vous devenez vraiment irritables. En fait — vous allez me huer — dans une
certaine mesure, être fatigué c’est vraiment bien pour vous en ce moment, de ne
pas faire une bonne nuit de sommeil. Parce que vous savez quoi ? Cela
brise certaines de vos défenses et de vos contrôles et limitations, parce que
vous êtes si sacrément fatigués que vous n'avez pas l'énergie de mettre en
place toutes ces barrières et ces murs psychiques. Donc, vous les faites
s’effondrer. Donc, ne me reprochez pas de vous réveiller à 2h22 du matin. Je
n'ai aucune idée de ce dont vous me parlez, pas le moins du monde. Donc, oui,
être fatigué.
Quoi d'autre affecte votre humeur ? (Quelqu'un dit
« les Pensées » ) attentez le micro. Oui.
SHAUMBRA 6 (Homme) : Le manque de temps.
ADAMUS : Le temps. Le manque de temps. Bien. Ouais.
Mais je reviens à l'activité frénétique — l’activité frénétique névrotique — et
Bonnie, si vous ne travailliez pas pour une aussi belle compagnie et ne faisiez
pas un si bon travail avec les Shaumbra du
monde entier, vous seriez impliquée dans une autre activité frénétique.
Vous le seriez vraiment, comme vous
tous. Je veux dire qu'il y a une tendance presque névrotique à faire quelque chose, surtout
quand on sait que la fin arrive. (Adamus pause, puis rit) La fin de votre
ancienne ère, la fin de votre vieille façon de faire les choses. Donc, c’est
comme si vous vous occupiez pour justifier l’air que vous respirez et l'espace
que vous prenez et vous n’avez pas à faire cela. Non, en fait, ehh, non. S'il
vous plaît.
Bon, quoi d'autre ? Quoi d'autre ? Très
rapidement, quoi d'autre affecte votre humeur ?
Ne dites pas ces mots. N'importe quoi. Ce qui affecte votre
humeur ?
GARRET : La musique.
ADAMUS : La musique. Absolument. Oh, cela peut être
délicieux. Oui. Bien. Merci.
Ce que je veux que vous fassiez c'est que vous commenciez à
vous rendre compte de votre humeur. Votre humeur et les choses qui peuvent
l'affecter. Quoi d'autre ? Vite, vite, vite, vite !
LINDA : Je cours ! Je cours !
ADAMUS : C'est un ou deux mots. Pas plus.
SHAUMBRA 7 (Femme) : La météo.
ADAMUS : La météo. Absolument. La météo affecte votre
humeur. La pression barométrique chute, cela affecte votre corps. Votre corps
est constamment… êtes-vous prête à revenir vous joindre à nous ? (A Kerri)
Merci. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit d'aller au diable ?
EDITH : C’est vrai !
ADAMUS : Vous n'aviez pas à aller vous asseoir sur les
toilettes.
KERRI : J'y pensais. Je…
ADAMUS : Ouais. Décidément !
KERRI : Je n’osais pas le dire.
ADAMUS : Et bien, la prochaine fois que je fais ça,
dites : « Adamus, je suis un maître. Allez vous faire voir ».
KERRI : (Crie) Je suis un Maître ! Allez vous
faire voir !
ADAMUS : Je vous remercie. Désolé d'avoir dû vous
souffler les mots.
Très bien. Un de plus. La météo vous affecte. Quoi
d'autre ? Qu'est-ce qui affecte votre humeur ?
SHAUMBRA 8 (Femme) : Eh bien, les relations sont déjà
inscrites (sur le tableau).
ADAMUS : Les relations, absolument.
SHAUMBRA 8 : la famille.
ADAMUS : Venons-en à quelque chose de nouveau
cependant.
SHAUMBRA 8 : La nature. Oui.
ADAMUS : La nature. Bien sûr. La nature peut affecter
votre humeur.
Donc, pour en revenir à mon point, il y a beaucoup de choses
qui affectent vos humeurs. Les alignements stellaires, les alignements
cosmiques peuvent absolument affecter votre humeur. C'est ce que vous avez en
ce moment. Cela ne détermine pas votre journée. Cela ne vous enferme pas ni ne
vous libère, mais cela aura une incidence sur votre humeur. Cela va altérer la
façon dont vous interagissez avec vous-même et la réalité artificielle autour
de vous. Tout à fait.
La raison pour laquelle je mets les humeurs en avant c'est
parce que souvent, vous devenez l'esclave de votre humeur. « Je suis de
mauvaise humeur à cause… du temps. Je suis de mauvaise humeur parce que le
monde est en train de s'effondrer. Je suis de mauvaise humeur, parce
que… » En général, en fait « les gens » seraient la cause numéro
un sur la liste.
Le point qui n'a pas été mentionné ici c’était votre santé,
votre bien-être physique. Souvent vous vous réveillez le matin et vous
dites : « Est-ce que j’ai mal ou pas aujourd'hui ? » Oui,
la douleur du corps a un effet énorme sur votre humeur. Si vous souffrez
d'arthrite, si vous souffrez de diabète, si vous avez des maux de tête, si vous
avez n'importe quel type de douleur physique, cela affectera absolument votre
humeur.
Mais ce qui se passe c'est que vous devenez l’esclave de
votre humeur. En d'autres termes : « je suis de mauvaise humeur
aujourd'hui, alors je vais juste… (Quelqu'un dit » me vautrer) « me
vautrer dedans. C'est mon destin » ou, vous savez : « cela m'est
infligé » ou « quelqu'un me hait » ou quoi que ce soit, ou
« Je n'ai pas la gestion de (la main mise sur) mon humeur ». Je n'ai pas dit le « contrôle »
j'ai dit la « gestion de (la main mise sur) mon humeur ». Donc vous vous levez avec elle, et que
faites-vous ? Et encore une fois, c'est comme avec la météo. Vous êtes
d'une certaine humeur et que faites-vous ? Vous espérez que ça va changer.
Vous espérez que ça va changer, mais le fait est que les
humeurs sont très… la plupart des humeurs durent environ deux jours, peut-être
trois au plus, pour les petites humeurs humaines de court terme. Vous avez des
humeurs plus conséquentes ici, mais ce sera pour un autre Shoud.
Donc, vous avez ces humeurs et vous vivez d'une humeur à
l'autre. Les humeurs sont créées par les pensées. Les pensées ne sont pas
réelles. Elles sont limitées, et vous vivez d'une humeur à l'autre. Et quand je
dis « vous » je parle des humains en général.
Mais vous,
vous allez au-delà de tout cela.
Mais ce qui se passe ici c'est que vous commencez à devenir
conscients. Vous devenez très conscients de « Hé, ce sont les dynamiques
qui ont lieu dans ma vie. Hah ! Voilà ce qui se passe. Je pensais que
j'étais fou ». Vous ne l'êtes pas.
Vous n'en êtes simplement pas encore tout à fait conscients. Vous n'êtes pas
fous.
Il n'y a rien de fou chez vous. Vous seriez fous uniquement
si vous acceptiez vos limitations, ce que vous ne faites pas. Vous ne le faites
pas du tout et c'est pourquoi vous êtes ici. Vous seriez fous uniquement si
vous disiez : « C'est comme ça et j'en suis vraiment heureux ». (Quelques rires) Je me poserais des
questions. Je me poserais vraiment des questions à votre sujet. Je dirais que
vous êtes soit sur quelque chose de délirant ou que vous avez trouvé une façon
incroyable d'être si délirants que vous pouvez sourire. Et c'est rarement le
cas. Les personnes délirantes peuvent simuler un sourire, mais elles sont
généralement très tourmentées à l'intérieur. Mais elles sont tellement
délirantes, qu’elles peuvent dire : « Je suis heureux. Et
vous ? » Ouais. « N'est-ce pas une planète merveilleuse où vivre ? » (Quelques rires à son
faux sourire) « Je ne peux pas attendre
ma prochaine vie ». (Adamus
rit) « Bye. Je vais aller jouer avec les dauphins ».
Donc, mes chers amis, les humeurs, elles sont tout autour de
vous. Et ce que j'essaie de faire, c'est d'obtenir que vous soyez conscients de
ces choses qui affectent votre compréhension de vous-même, qui affectent votre
situation.
Il n’y a pas de magie dans tout cela. Il n'y a pas à agiter
de baguettes magiques. Il s'agit tout simplement de devenir conscients de la
façon dont vous êtes arrivés ici.
Maintenant, grâce à mon expérience personnelle — Cauldre me
demande de conclure, mais nous venons à peine de commencer. (Quelques rires
étouffés) Grâce à mon expérience personnelle, j'ai appris une chose très
importante dans ma — hmm — longue incarcération dans ma propre prison. Tout ce
dans quoi vous pouvez vous mettre, vous pouvez également vous en sortir. En
d'autres termes, aucune autre personne ne va le faire pour vous. Si vous faites
un pas pour y entrer, vous pouvez également le nettoyer. Si vous vous êtes mis
vous-même dans une conscience de limitation, vous pouvez également vous en
sortir.
Mais la question que j'ai posée, en particulier aux êtres
humains qui s’éveillent, pas tant aux Maîtres, mais la question que je pose
toujours c'est, y êtes-vous vraiment prêts ? Et nous sommes passés par là
auparavant dans nos discussions. Etes-vous vraiment prêts à sortir de cette
prison, de vos limitations ? Et généralement ce que je reçois en réponse,
c'est : « Eh bien, mais… » Ce sont généralement les premiers
mots — » « Eh bien, mais… » « Ou parfois, vous le savez :
« Oui, mais… » ou parfois juste « je ne sais pas » (Adamus
rit)
Vous pouvez en sortir tout de suite et, dans l’ensemble,
vous l’avez fait, et maintenant vous traversez le processus de transformation.
Vous n'avez pas à y travailler. Vous êtes déjà sortis de
cette prison. Cela a été décidé il y a longtemps, Edith, et quand vous avez
déclaré : « Je sors d’ici » parce que, vous savez :
« ça a été amusant d'être dans cette limitation pendant un certain temps
et de jouer différents rôles, et de faire les choses que j'ai faites, mais j’en
ai marre. Je sors de là. ».
Alors donc maintenant, vous avez pris cette décision, c'est
fait et maintenant vous traversez juste la phase de transformation. L’alchimie
se produit après la décision, pas avant. Donc, vous traversez simplement cela.
Si je peux vous amener à prendre simplement une profonde
respiration et vous détendre dans votre illumination, en cessant de vous
inquiéter de si ça va venir. Eh bien, oui ça va venir. La question est
maintenant de savoir comment cela va venir, et ça, cela dépend de vous.
Vous prenez une profonde respiration dans la simplicité et
la conscience, dans le Je Suis, et
laissez simplement les choses venir.
Maintenant, je tiens à mentionner une autre chose ici très
rapidement, et puis ensuite nous ferons un petit —un vrai merabh.
~ L’obscurité
Il y a deux choses qui sont vraiment des défis pour beaucoup
d'entre vous quand il s'agit des humeurs et des pensées et tout cela, et ces
deux choses sont, premièrement, l’obscurité — votre côté sombre ; votre
côté négatif. Vous ne voulez simplement pas y faire face, de sorte que vous le
fuyez. Vous ne voulez pas l'incarner. Et je suis désolé, mais vous ne pouvez
pas simplement incarner la lumière. Vous ne pouvez pas incarner
seulement la lumière.
Il y a un terme que nous utilisons de l'autre côté, ça
s’appelle, assez curieusement, ça s'appelle Anost. C'est comme gnost, mais avec
une sorte de « a » comme a-gnost, et cela signifie qu'il y a un biais
vers la lumière. Vous essayez d'être la lumière. Cela ne va pas fonctionner. Et
vous essayez d'être heureux et agréables et la lumière et la… c'est une sucette
spirituelle, et ça ne va tout simplement pas fonctionner. Et chaque Maître l’a
réalisé en cours de chemin. C'est un peu : « Oh merde. Je suis
l’obscurité aussi ».
En fait, il y a une sorte de phénomène social intéressant
qui démarre tout juste, et ce serait bien que vous sachiez exactement d'où ça
vient. C'est ce qu'on appelle l’obscurcissement. L’obscurcissement. Vous savez,
nous avons l'illumination ; et il y a un nouveau mouvement social
psychiatrique appelé obscurcissement. Intéressant. Je me demande d'où cela
vient ! (Quelques rires étouffés) Parce que pour tant de choses qui relèvent du facteur humeur, il
s’agit juste de s’éloigner du côté sombre. En d'autres termes : « Je
suis d’une certaine humeur. Elle est sombre. Il y a quelque chose que je n'aime
pas. Je vais m’en éloigner ».
Donc, il y a cette tendance à s'éloigner de tout ce qui est
sombre à propos de vous-même, y compris tous les souvenirs que vous avez eus du
passé et de votre passé dans cette vie,
soit en les effaçant, en les repoussant, en essayant de les corriger, en
essayant de les nettoyer. Non, mes amis, délectez-vous en — de l'obscurité, de
la lumière, de tout cela — parce que si vous êtes déséquilibré par rapport à cette lumière, vous allez apprendre des
choses intéressantes à la dure, de la manière douloureuse.
Vous n'atteignez pas l'illumination à travers la lumière. Il
s'agit également de se délecter de l'obscurité.
Maintenant, tout de suite, — gasp ! — « Si je me
délecte, si je respire mon obscurité, n'est-ce pas accepter les mauvaises
choses à propos de moi-même ? » Eh bien, oui, en quelque sorte dans
un sens, mais elles ne sont vraiment pas si mauvaises que ça.
Le grand obstacle suivant serait comme : « Oh mon
Dieu, si je vais dans l’obscurcissement, si j’accepte l'obscurité, vais-je
devenir mauvais ? » Mauvais. Regardez — si je pouvais avoir le stylo
ici — regardez. (Il écrit sur le tableau) Le mot
« mauvais » (en anglais, je dis cela pour ceux d’entre vous qui ne
sont pas anglophones) donne
« vie » et c'est le « voile » aussi
[evil/veil/live]. Donc, vous voyez, c'est cela Satan. Pour ceux d'entre vous
qui ne sont pas anglophones, c’est un jeu de mots intéressant
en anglais.
Donc, vous dites : « Qu'est-ce qui se passerait si
j’allais vers l’obscurcissement, si j’autorisais mon obscurité ? Si je
permettais… » Maintenant, qu’est-ce que l'obscurité ? Tobias vous l’a
dit, il y a des années. Ce sont les choses que vous n'avez pas aimées à propos
de vous-même. C'est votre divinité. Les choses en vous que vous n'avez pas
autorisées à propos de vous. Mais il y a cette énorme peur.
« Qu'arrivera-t-il si je deviens mauvais ? » Et qu’est-ce que le
mal ?
Eh bien, les gens disent que c'est l'obscurité, c'est… vous
savez, c'est plus philosophique qu’autre chose, mais le mal est tout simplement
une expression de la conscience de masse des ténèbres refoulées des individus.
Tant de gens refoulent leur obscurité
personnelle. Eh bien, ceci passe en quelque sorte dans la conscience de masse,
dans la grande matrice et cela y fermente, et y devient vraiment puant. C’est
gazeux et cela explose.
Une personne ramassera cela — un individu — et deviendra
mauvais. Mais d’une certaine façon, c’est tout simplement l'expression de
l’obscurité interne à tout le monde. Ce n'est pas nécessairement utile à tout
le monde d'avoir une telle personne qui exprime le mal, mais c'est exactement
ce qui se passe. Quelqu'un aime simplement un peu cela, il va aller dans son
obscurité via les stéroïdes, et il deviendra mauvais.
Donc la question est que se passera-t-il si vous vivez
l’obscurcissement en même temps que
l'illumination ? Deviendrez-vous mauvais ? Qu'est-ce que c'est que
ça ? C'est une pensée. Je vous demande donc de la ressentir, plutôt que
d’y réfléchir.
Que se passerait-il si vous permettiez aussi ce que vous
avez appelé l'obscurité, qu'il s'agisse de vos souvenirs ou qu'il s'agisse de
vos ressentis ? Comprenez bien, même cette irritation qui est si
prévalente en ce moment, cette frustration, c'est un peu de l'obscurité, une
sorte de gris, voyez-vous. Nous pouvons en rire, mais si elle va trop loin,
erghhh, elle pourrait vraiment bien s’obscurcir.
Alors que faire si vous vous obscurcissez, en d'autres
termes, si vous le permettez ? Pouvoir dire en toute sécurité :
« Je ne veux même pas que mon chien reste avec moi ». Je veux dire,
si vous mettiez cela en titre d’un journal, vous vous retrouveriez là-bas à
côté de Don Sterling. [scandale raciste d’un président de club de basket]
(Rires) Ce que je veux dire par là, c’est que les gens penseraient :
« Qu’est qui ne va pas avec cette dame ! Elle ne veut même plus son
chien. Est-ce cela qu'on enseigne au Crimson Circle ? Ne supportent-ils plus
les autres personnes ? Trouvent-ils les autres
insupportables ? » Oui, vraiment, et particulièrement les
journalistes qui écrivent des histoires stupides comme cela. (Quelques rires)
Maintenant, ceci nous amène vers autre chose de plus
difficile. Ce dont nous parlons ici c’est de devenir conscient de ce qu’ont été
vos limitations afin que vous puissiez vraiment en sortir et glisser vers la
liberté.
~ La Dépression
Autre point problématique, la dépression. La dépression.
C'est un sujet intéressant. Nous ne sommes pas habitués à la dépression. Dans
l'Atlantide, rien de cela, pas de dépression. Non et pourquoi ? Eh bien,
parce que vous étiez toujours en compagnie d'autres personnes. Vous étiez
toujours engagés dans un projet commun. Vous avez toujours eu un travail à
faire ensemble et c'était un grand grand grand… — c'est de là que Kumbaya tire
son origine, d’Atlantide. — Non, réellement. Il y avait un endroit appelé
Kumbaya, il a été repris et introduit dans une expression, ils en ont même fait
une chanson ! (Quelques rires) J'y étais, beaucoup d'entre vous y étaient,
à Kumbaya et maintenant… non c'est une blague. Mais… (Il rit)
Il n'y avait pas de dépression à l'époque. La dépression est
un phénomène relativement nouveau. La dépression survient lorsque les pensées
suppriment l'énergie de force de vie et lorsqu’elles suppriment la passion du
Je-Suis au point de créer un voile qui nous fait croire qu'il n'y a plus rien.
La dépression crée un manque dans ce que j'appellerais le flux d'énergie. L'énergie
stagne simplement.
Il y a beaucoup d'énergie dans la dépression. Si nous
pouvions trouver un moyen de forer dans la dépression, nous extrairions
beaucoup d'énergie, mais qui stagne dans la boue, dans le goudron. Elle n'est
tout simplement pas en mouvement. Elle est en manque d’inspiration.
Donc, la dépression est le fait du mental de générer tant de
pensées, d’idées, de croyances, de petits trucs et de petites méthodes qu'à la fin, plus aucun d'eux ne fonctionne
plus. Et le mental dit en substance : « Je ne sais plus quoi faire,
je vais donc simplement me mettre en dépression ».
La dépression est plus un état d’inactivité animée. En
réalité, pas si animée que cela, c'est juste un état d’inactivité. Certains
appelleraient cela le néant, mais en réalité c'est bien rempli. C'est même très
rempli. Et ceux qui sont dans une dépression insisterait probablement pour dire
qu'il n'y a rien. Non, vous seriez mieux lotis avec rien qu’avec la dépression.
La dépression est une énorme quantité d'énergie en manque d’inspiration. Elle
ne va nulle part.
(Linda rappelle l’heure) Le temps ? Oh, vous aimez ma
tenue aujourd'hui, c'est de cela que vous me parler ? Ah, nous avons
beaucoup de temps devant nous.
Donc, la dépression est cet état d'énergie inactive dépourvue
d’inspiration, de motivation et de liberté, un état d’échec et d’abandon.
L’énergie est à l’arrêt. Et que fait alors l'humanité pour essayer de faire
sortir les gens de la dépression ? Elle leur donne des médicaments et vous
savez que je ne suis pas un fan de cela. Et quand je dis que je ne suis pas un
fan de cela, je tiens à nuancer mon propos et à dire que lorsque je parle de
cela, je vous parle. Je ne parle pas aux autres humains. Je ne
cherche pas à jouer au médecin ou au psychiatre pour les autres humains. Je le
dis aux Shaumbra. Et il y a des raisons vraiment très différentes pour
lesquelles vous ne devriez pas — ou je ne vous recommanderais pas de le faire —
au contraire des autres humains. Mais cela étant précisé…
Donc la dépression, l'obscurité et la dépression sont deux
facteurs très déroutants. Et dans un instant je vais vous demander de vous en
délecter, de les respirer ou de les permettre.
Vous avez autorisé en vous la lumière, le bonheur, le
bien-être et tout le tintouin, mais force est de reconnaître qu'il y a beaucoup
plus de choses que cela. Il y a de l'énergie, même dans l'obscurité. Il y a de
la conscience dans votre irritation. Il y a de la bonté, il existe des
avantages à tirer dans certaines des choses difficiles que vous vivez. Et la
pire chose que vous puissiez faire, vraiment la seule chose que vous faites,
c'est de gâcher ces choses-là en vous demandant ce que vous avez fait de mal.
Et c’est ce qui vous amène dans une dépression, en passant, notons que c'est
une pensée. C'est une limitation. « Qu'est-ce que je fais de
mal ? » Eh bien, c’est une supposition que de penser que vous faites
quelque chose de mal. Et je vous demande de présupposer que tout a été bien
fait. Et vous me dites ou plutôt votre mental dit : « Eh bien, je ne
suis pas sûr de pouvoir présumer que tout est bien. Je vais le présumer un
peu » et, résultat, vous ne dormez pas la nuit.
Donc, le seul vrai problème ici, et vous savez exactement ce
dont je parle, c'est que vous continuez à dire « Qu'est-ce que je fais
mal ? » Alors que moi je vous dis « Rien » et ensuite vous
vous mettez en colère contre moi. Nous tenons ces longues discussions en pleine
nuit et vous dites : « Mais je sais que je fais quelque chose de mal,
sinon… Je suis comme… ». Non. Vous avez, il y a très longtemps, fait le
choix, Edith, de faire cela, de vous transformer et maintenant vous essayez de
le faire en une seule vie. Et ça marche. Et ça marche, si vous pouviez inspirer
cela.
Donc, je vais revenir au début de l'ensemble de cette soirée
où je suis entré et avais dit : « Prenons une profonde
respiration » et je n’ai eu que cette petite respiration, cette faible
inspiration anémique et peu profonde. Et Aandrah est venue ici, a tenté de vous
faire respirer et certains d'entre vous se sont endormis. (Quelques rires) Et
puis nous avons eu à parler pendant deux heures — les deux dernières
heures — de quelque chose de très simple, c’est de permettre. Et c’est
à vous de le faire. A vous de vous en délecter. Arrêtez de demander
« Qu'est-ce que je fais mal ? » La réponse est rien.
Pourriez-vous simplement… vous allez réussir à traverser
cela quand vous direz enfin : « Ah oui, d'accord. Je vais simplement
m’arrêter de m'inquiéter à ce sujet ».
Vous allez dire : « Dieu, que de bons souvenirs ! »
Ne vous contentez pas, encore une fois, de seulement le penser.
~ Merabh pour se délecter pleinement de la Vie
Alors prenons une grande respiration. Nous ne ferons qu’un
Merabh relativement court, ici. Si nous pouvions tamiser les lumières, s'il
vous plaît.
D'accord, prenons une bonne respiration profonde, un peu de
musique. La musique est toujours agréable. Oui, la musique affecte l'humeur de
différentes manières.
(La musique commence : « Full Moon Dance » de
Lémurien Coming Home par Anders Holte)
Prenons une bonne respiration.
Et en ce moment très sacré et précieux, je vais vous
demander de vous laisser une fois de plus aller au-delà de vos pensées.
(Pause)
Un Maître se délecte. Un Maître se délecte profondément. Un
Maître se délecte de tout très profondément— de son obscurité, de sa
dépression, de ses joies et sa lumière. Un Maître se délecte de la vie très
profondément.
Et là, vous avez réussi, après de très nombreuses vies, vous
êtes enfin arrivés à ce point. Vous êtes ici, vous avez fait cela. Vous avez
été pendant un certain temps ici, un Maître qui s’est ennuyé, parce que vous
avez limité le flux d'énergie.
Vous ne voulez plus de la même vieille énergie et je vous en
félicite. Et vous ne voulez plus revivre votre passé. De même, vous ne voulez
plus réutiliser les mêmes vieilles routines et habitudes. Vous devriez vous
féliciter pour tout cela.
Vous ne voulez plus continuer à retraverser, encore et
encore, les vieux schémas. Vous ne voulez plus simplement vivre pour gagner
votre vie. Vous ne voulez plus avoir une relation, simplement pour en avoir
une. Oh, vous préférez n’avoir aucune relation qu’avoir une autre relation
quelconque.
Vous ne voulez plus vous contenter d’une santé à peine
bonne, tout en espérant que vous n'allez pas contracter une maladie mortelle ou
être affectés de malaises quelconques. Oh, mes amis, vous en avez donc assez.
Assez et au même moment vous êtes vraiment prêts pour quelque chose de nouveau.
Vous savez que c’est là. Vous savez que c’est là, cette
chose qui est au-delà des mots, vous savez qu'elle est là. Vous êtes prêts.
Cependant, il y a un paradoxe intéressant, à ce stade, comme
vous ne voulez plus revivre simplement les mêmes choses, vous vous limitez,
vous vous retenez. Vous ne respirez pas comme un monstre, un monstre fou. Vous
vous retenez.
Alors, aujourd'hui, toute cette journée porte sur le Maître qui se délecte profondément,
respire profondément, vit profondément et dort très profondément.
Le Maître comprend que le seul type de contrôle utilisé
devrait être un contrôle très conscient. En d'autres termes, vous êtes
conscient de contrôler délibérément. Ce qui n'est pas approprié, ce sont tous
les contrôles inconscients. Et cela arrive tous les jours, des milliers de fois
par jour — des contrôles et des limitations inconscients. C'est bon de
contrôler et de gérer mais cela doit se faire consciemment.
Un Maître se délecte profondément, même de son obscurité. Il
n’essaie pas de la contrôler. Il n’essaie pas de l'éviter. Il se délecte
profondément surtout de sa propre obscurité, de sa propre tristesse.
Un Maître se délecte profondément de la vie.
Et s'il peut se poser le problème que si vous vous délectez
maintenant profondément de la vie, vous pourriez vous retrouver coincés en
elle, vous pourriez avoir à revenir, vous pourriez vous perdre à nouveau. Mais
cela n’arrivera pas. Cela n’arrivera pas, parce que cet engagement et ce choix,
vous les avez faits pour vous-mêmes. Cela ne vous arrivera pas parce que je ne
vous laisserai pas vous perdre et vous enfoncer.
Vous pouvez vous délecter profondément de la vie et sans
craindre d’y rester coincés.
Quelle était-elle, quelle était cette passion, cette passion
tellement profonde dont nous avons parlé dans notre dernière expérience
musicale ? Je ne tiens pas vraiment à mettre des mots dessus, mais je vais
vous donner un indice. C’était de vivre. C’était de vivre.
Et pas seulement d'exister. Pas seulement de traverser la
vie, mais après toutes ces vies et incarnations, la passion était de vivre.
C'est tout.
Vous n’allez pas rester coincés. Vous n’allez pas vous
perdre. Vous allez vivre.
Vous pourrez être irrités parfois par les gens. Il pourrait
y avoir des moments où certaines des énergies de la planète et la conscience
très limitée de la planète vous rendront fous, mais vous pourrez continuer à
vivre. Ça, c’est la passion. C'est l'engagement sensuel.
Beaucoup d'autres choses vont arriver. Quand vous vivez,
vous devenez une norme pour les autres. Quand vous vivez, vous avez la vitalité
et la santé et l'abondance. Quand vous vivez, vous inspirez les autres. Mais la
joie, la passion est simplement là pour vivre — en très grand, pas avec des
freins serrés, en très grand. —
Je vous invite donc à prendre ce moment pour vous imprégner
profondément, pour vous délecter profondément, pour manger profondément, pour
aimer profondément, pour respirer et expérimenter toutes ces choses
profondément.
Le Maître se délecte profondément.
Les non-éveillés se délectent superficiellement. Mais le
Maître se délecte profondément, sans crainte et sans limitations.
(Pause)
Maintenant, prenez une autre respiration, si vous le voulez
bien, une respiration non forcée, mais néanmoins profonde respiration.
Qu'est-ce que ça veut dire ? Vous ne devez pas forcer l’inspiration ou
l’expiration, mais la respiration est profonde. Comment faites-vous cela ?
Vous le faites simplement.
Quand vous respirez profondément sans utiliser vos muscles
et votre force, soudainement l'air et l'énergie se mettent à circuler, à
s’écouler, entre dans votre corps, entre dans vos pensées. Vous pouvez respirer
profondément sans forcer quoi que ce soit.
Regardez comment ça fonctionne ? Vous pouvez vous
délecter profondément de la vie sans rien forcer.
(Pause)
J'aime vous faire aller au-delà de la pensée en ce moment.
Je veux dire, en général ces jours-ci, vous êtes allés au-delà de pensée dans
une véritable conscience sensorielle, la sensualité de la vie. C'est la vraie
libération. C'est la véritable sortie au-delà de la prison.
C’est un peu ce qui se passe ici aujourd'hui — juste le
ressenti.
Prenons ensemble une bonne respiration de la vie.
Vous vous déplacez vers une nouvelle étape, une nouvelle
phase. Laissant maintenant vraiment cet espace derrière vous. Cela vous a bien
servi. Vous vous déplacez vraiment vers votre nouvel espace, au sens propre
comme au sens figuré. Cela ne sera pas toujours facile. Eh, le nouveau centre a
demandé beaucoup de travail, dit-on, pour la construction de ce nouveau lieu et
a coûté beaucoup d'argent, mais tout est là, prêt à servir.
La même chose se passe pour vous personnellement. Vous
laissez derrière vous votre biologie ancestrale. Vous laissez derrière vous vos
pensées. Vous laissez derrière vous la conscience de masse, vous allez vers
votre propre espace maintenant. Pas toujours facile. Vous avez encore beaucoup
de bons souvenirs aussi, mais mes chers amis, c'est ce que vous avez choisi,
par conséquent, cela est.
Et si jamais vous avez des doutes ou des craintes ou des préoccupations,
prenez une grande respiration et rappelez-vous…
ADAMUS ET ASSISTANCE : Tout est bien dans toute la
création.
ADAMUS : Je vous remercie, chers Shaumbra. Merci.
(Applaudissements)